Re: Qu'avez-vous vus récemment ?

[deadpool_az]

Même la façon d'enchaîner les scènes rappelle une bande-dessinée.

Pour moi c'est 5,5/6 sans problème, j'en parlerais plus en détail plus tard. Une nouvelle entrée dans le top 10.

[Gizmo]

ba je voulais aussi mettre un 5.5/6 mais j avais peur de pas être objectif

[deadpool_az]

Scott Pilgrim (Edgar Wright - 2010)

Scott Pilgrim, ex-étudiant, doit combattre les 7 super ex de Ramona Flowers pour pouvoir sortir avec elle. Un récit déjanté mais très juste en même temps sur l'adolescence, cumulant les références culturelles actuelles (manga, comics, musique, jeux vidéos) pour en faire un melting pot geek très bien fichu. Le scénario est prenant, la mise en scène énorme et rappelle beaucoup la bande dessinée, les acteurs brillants, bref un excellent film qui va malheureusement passer inaperçu en salles à cause d'une distribution catastrophique.
5,5/6


Raiponce (Byron Howard - 2010)

Une énième adaptation d'un des contes popularisés par les frères Grimm, par Disney. Et c'est une vraie réussite. L'animation des personnages comme l'univers graphique est magnifique, le scénario classique mais prenant en majeure partie grâce à un humour universel mais bien trouvé, et comme tout Disney qui se respecte : de l'action, de l'aventure, de l'amour. Une très bonne surprise qui devrait plaire à tout le monde. Et en plus la 3D est très bien utilisée, alors que demande le peuple ?
5/6


Machete (Robert Rodriguez - 2010)

Un agent de la C.I.A. laissé pour mort revient, et il n'est pas content. Outre le message politique gros comme une maison mais qui a le mérite d'être sincère et bienvenu, Robert Rodriguez se fait plaisir : de l'action, du sang, de la tripaille, du cul, et surtout d'excellents personnages servis par un casting détonnant : Danny Trejo, Robert De Niro, Tom Savini, Michelle Rodriguez, Lindsay Lohan, Jessica Alba, Steven Seagal, etc. Ça se laisse suivre sans ennui mais Rodriguez tourne au minimum syndical, ce qui nous laisse au bout du compte une série B très honnête mais un peu paresseuse.
3,5/6

[deadpool_az]

Après je m'interroge quand même pas mal sur Scott Pilgrim en y repensant, parce que dans l'ensemble c'est quand même beaucoup de vide joliment dit et joliment filmé...

[Gizmo]

D ou ma peur de ne pas etre objectif... c pour sa que j ai mi 5 et pas 5,5

[deadpool_az]

Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire magique (Andrew Adamson - 2005)

Je voulais l'aimer ce récit d'héroic fantasy tous publics où 4 frères et sœurs pénétrant dans une armoire vont atterrir sur un monde à la Seigneur des Anneaux (en plus édulcoré bien sûr), et vont devoir aider les gentils contre les méchants. Mais rien n'y fait : réalisation anémique, acteurs moyens, et surtout une platitude de l'ensemble qui fait que le temps mets très longtemps à passer... Reste quelques petits moments épiques, de jolis décors et effets spéciaux, mais j'en attendait franchement plus.
2/6


New Mexico (Sam Peckinpah - 1961)

Tout premier film de Sam Peckinpah, où on trouve pêle-mèle une dame qui part enterrer son fils, un ex-Nordiste cherchant vengeance, des indiens, des truands, un long voyage... Bref tous les ingrédients du bon western, certes sans surprise mais qui passe très bien jusqu'aux deux tiers, malheureusement après quelques évènements c'est le calme plat et tout le reste est long et sans réel saveur. Un petit film sympathique, sans plus.
2,5/6


Outrage (Takeshi Kitano - 2010)

Un film de gangs et de yakuza très classique, où s'enchaîne les trahisons, les trahisons et encore les trahisons. Kitano arrive à être très clair devant cette foultitude de personnages mais dans l'ensemble rien de vraiment prenant dans ce polar, si ce n'est quelques scènes chocs et un humour au 15ème degré de Beat Takeshi.
3/6


Charlie, mon héros (Don Bluth - 1989)

Un chien errant s'échappe de la fourrière et découvre que tout son petit monde a été monopolisé par un caïd pitbull. Un dessin animé très sympathique de Don Bluth encore une fois, où la qualité de l'animation vaut autant que l'intelligence du scénario.
4,5/6

[deadpool_az]

Naissance d'une nation (D. W. Griffith - 1915)

Peut-être la première grande superproduction américaine. Une grandiose fresque contant la guerre de sécession et ses répercussions à travers les yeux de deux familles, une nordiste et une sudiste, qui se connaissaient bien avant la guerre. Romance, drame, guerre, suspens, le tout encadré dans le contexte politique de l'époque. Une énorme épopée qui a en quelque sorte inventée la grammaire du cinéma, le langage cinématique, que ce soit dans le montage, la façon de composer un plan, de rendre des scènes haletantes, héroïques, romantiques. La mise en scène est réellement novatrice et parfaitement maîtrisée, alors que le cinéma n'en est qu'à ses débuts. Par contre le bât blesse lors de la deuxième moitié du film, où sous le carcan d'une pseudo-véracité historique le film va se faire l'apologie du Ku Klux Klan (!), créé par des sudistes pour remettre les pendules à l'heure et remettre un peu tous ces noirs à leur place (!!). D. W. Griffith n'aurait semble-t-il pas voulu montrer cela (enfin on nous parle quand même de race aryenne dans le film) et aurait voulu se racheter en tournant le film Intolérance juste après. A voir. Toujours est-il que malgré ce message sous-jacent infect, le film en lui-même est d'une importance capitale dans l'histoire du cinéma et les 3h qui le composent, chose assez surprenante, passent très bien. Du grand cinéma.
6/6

[deadpool_az]

Les Associés (Ridley Scott -2002)

Un expert en arnaques monomaniaque et bouffé par les TOCs va se découvrir une fille et l'initier à ses petits traquenards. Ça aurait pu être sympa et ça l'est à peine : ça se laisse suivre sans réelle passion et même Nicolas Cage, qui trouve là un rôle intéressant, peine à convaincre. Bon l'ensemble ne souffre pas vraiment de défaut et respire (heureusement) une certaine fraîcheur, mais ça n'en fait pas pour autant un bon film. Heureusement que la fin, très intéressante et surprenante, vient un peu rehausser l'ensemble.
3,5/6


W. - L'improbable Président (Oliver Stone - 2008)

Une fresque un peu plan-plan de la part d'Oliver Stone, où malgré comme souvent un bon montage, une jolie photo, de bons acteurs (Josh Brolin arrive à bien imiter Bush sans tomber dans la parodie), on peine à s'intéresser à l'histoire. L'ensemble s'avère d'autant plus navrant que Stone livre là un propos très manichéen, faisant de Bush un brave type irresponsable.
3,5/6

[deadpool_az]

Les Dix Commandements (Cecil B. DeMille - 1956)

L'histoire de Moïse, de son statut de prince d'Égypte aux tablettes des dix commandements, en passant par la libération des hébreux en Égypte et la traversée de la Mer Rouge. Une fresque grandiose, une énorme superproduction prenante et aux moyens impressionnants (décors, costumes, figurants...) doté de scènes d'une grande puissance. Un grand film qui a malheureusement vieilli sous certains aspects (dialogues un peu pompeux, outrance gestuelles des acteurs, plans fixes dû à l'effet studio) mais qui reste encore très recommandable.
5/6


Poucelina (Don Bluth - 1993)

La plus petite humaine de la Terre va enfin trouver des êtres à sa taille : les lutins. Seulement au moment où le prince des lutins la promet en mariage, on l'enlève pour sa belle voix. Un joli conte de princesse à la Cendrillon ou Belle au Bois Dormant charmant et qui passe plutôt bien. Rien d'original, mais attachant et strictement inoffensif.
4/6


The Game (David Fincher - 1997)

Pour son anniversaire, un milliardaire (Michael Douglas, énorme) va se voir offrir un cadeau particulier par son frère (Sean Penn). Un jeu. Dont on ne sait ni les règles, ni le but, ni quand il finit, ni quand il commence. Un thriller machiavélique particulièrement oppressant et très bien mis en scène par David Fincher, qui multiplie les fausses pistes et les points d'interrogations pour culminer à un final de toute beauté. Du très grand art.
5,5/6

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Panic Room (David Fincher - 2002)

Une maman séparée de son riche mari décide de se réinstaller dans un grand appartement en ville disposant d'une "chambre de panique", c'est-à-dire une pièce conçue pour résister à tout en cas de souci. Des cambrioleurs s'introduisant dans l'appartement, elle va s'y réfugier avec sa fille sans savoir que ce qu'ils recherchent se trouve à l'intérieur de cette pièce. Un huis-clos passionnant et tendu servi par des acteurs remarquables et la caméra voltigeante et omnisciente de David Fincher. Strictement rien à redire, un excellent thriller et film de commande qui passe finalement beaucoup trop vite.
5,5/6

Quel putain de cinéaste quand même ce Fincher :
1 - Fight Club
2 - Seven
3 - The Social Network
4 - Zodiac
5 - The Game
6 - Panic Room
7 - L'Étrange Histoire de Benjamin Button
8 - Alien³

[micazeve]

Je récupererais toutes tes critiques pour le site Ganaches pendant les vacs

[deadpool_az]

J'aurais peut-être le temps de le faire après... ^^'

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Basic (John McTiernan - 2001)

Un entraînement militaire tournant mal, une officielle officier et un ex-marine sont dépêchés pour faire le clair sur l'affaire. Mais les différents témoins livrent tous une version différente. Un bel exercice de style de la part de McTiernan, qui délaisse le film d'action proprement dit pour un film d'action purement verbal, où tout est question d'apparence et de faux-semblants. John Travolta est impérial, Samuel L. Jackson monopolise chaque scène dès qu'il apparait, les scènes dans la jungle magnifique, bref un très bon film qui fait d'autant plus regretter que McTiernan n'ai toujours pas pu retourner depuis.
Un gros 5/6


La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)

George Bailey a dû renoncer à son rêve d'explorateur pour reprendre l'entreprise d'aide immobilière de son père. Sa vie est loin de celle dont il avait rêvée (il s'installe définitivement avec une femme et des enfants) et le magnat de la ville, qui y possède quasiment tout, s'évertue à le ruiner. L'identification qu'on a pour ce brave personnage (James Stewart hallucinant) est totale dans ce conte de Noël maîtrisé de bout en bout. On suit les déboires de ce pauvre George Bailey, on est inquiet avec lui, on sourit avec lui, tout au long de ce scénario prenant, intelligent et aux dialogues bien sentis. Un film qui n'a pas volé son statut de classique du cinéma et dont la fin ne laissera personne insensible.
5,5/6


Greetings (Brian De Palma - 1968)

Film de jeunesse de De Palma, où à travers le parcours de 3 jeunes amis le réalisateur va, en citant directement ses références (La Nouvelle Vague française, Blow-Up d'Antonioni et surtout Hitchcock), nous parler de ses préoccupations de l'époque. A savoir, la guerre du Vietnam, le voyeurisme, les filles, ou encore l'assassinat de Kennedy. Un film qui correspond donc totalement à son époque, où on peut apercevoir par-ci par-là des bribes de ce qui fera l'œuvre de De Palma. Plein de défauts mais attachant. Et De Niro, même dans un de ses premiers rôles, reste épatant.
3,5/6


Spartacus (Stanley Kubrick - 1960)

L'histoire vraie et romancée de Spartacus, qui mènera une révolte d'esclave sous l'empire romain. Selon Wiki, son armée au plus fort de sa force comptera quand même 180 000 combattants. Oo Un film de commande que Kubrick a accepté de reprendre après que Kirk Douglas (producteur et également premier rôle, magnétique au possible) ait évincé le précédent réalisateur, Anthony Mann après quelque jours de tournage. Néanmoins, Kubrick arrive à imposer sa patte dans cette épopée dramatique merveilleusement réalisée. Un péplum quasiment sans combats, chose assez surprenante pour l'époque mais qui conserve toujours une grande force aujourd'hui.
5,5/6


Blow-Up (Michelangelo Antonioni - 1966)

Un photographe de mode découvre dans une de ses photos la preuve d'un meurtre. J'ai eu beaucoup de mal au début à accrocher au film, ne voyant pas trop où Antonioni voulait en venir, mais plus l'histoire avançait plus je me suis rendu compte de la multitude de thèmes brassés par le réalisateur et de la portée du film. Critique des starlettes, de la mode, des groupies et photographes mégalo mais également réflexion pertinente sur l'image, son pouvoir et sa réalité, le film laisse de quoi réfléchir et prend toute son ampleur en mûrissant en tête.
4,5/6 (pour l'instant)


Et mon top Kubrick :
1 - 2001, l'Odyssée de l'Espace
2 - Docteur Folamour
3 - Barry Lyndon
4 - Orange Mécanique
5 - Les Sentiers de la Gloire
6 - Shining
7 - Lolita
8 - Eyes Wide Shut
9 - Full Metal Jacket
10 - Spartacus
11 - L'Ultime Razzia
12 - Le Baiser du Tueur

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L'Inspecteur Harry (Don Siegel - 1971)

L'inspecteur Harry Callahan est dépêchée pour une mission urgente : un tueur menace de liquider une personne tous les jours si on ne lui verse pas un gros paquet de biftons. Clint Eastwood a peut-être trouvé LE rôle de sa carrière (quoi que... L'Homme sans nom est pas mal non plus ;-)) dans ce personnage d'inspecteur cynique, qui se fout complètement de la hiérarchie et des procédures, et qui dégaine avant de réfléchir. La mise en scène de Don Siegel n'est pas en reste dans ce policier prenant et qui n'a pas vieilli d'un poil. Rien à redire, du culte en barre.
6/6


Créance de Sang (Clint Eastwood - 2002)

Un vieil inspecteur de police se voit greffer un cœur à la suite d'un malaise cardiaque occasionné en poursuivant un tueur en série. Seulement il se trouve que le cœur appartient à une jeune femme sauvagement assassiné. Après deux ans de convalescence, l'inspecteur à la retraite dorénavant se met quand même en tête de retrouver le meurtrier pour payer sa "dette". Clint Eastwood met à mal son image dans ce personnage vieillissant et nous livre un film policier au scénario un peu gros mais prenant, avec une mise en scène très classique mais sans réel défauts. Une sorte de téléfilm policier de luxe ou Eastwood se la joue force tranquille et roule des mécaniques avec le talent qu'on lui connait.
4/6

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La Grève (Serguei Eisenstein - 1925)

Des ouvriers font grève dans une usine à cause du mauvais traitement subi qui a conduit à la mort d'un de leurs "camarades". Mais la grève va être fortement réprimée par le gouvernement. Un film de propagande tout ce qu'il y a de plus manichéen, entre des gros patrons en costard qui fument des gros cigares et usant d'actes malhonnêtes pour faire cesser la grève et des bons ouvriers bien communistes comme il faut. Mais pour son tout premier film Eisenstein se débrouille déjà très bien, entre un montage rythmé et intelligent, des cadrages et scènes tout ce qu'il y a de plus iconiques, un film alternant l'action, le drame (certaines scènes restent vraiment choquantes), l'humour, les (gros) messages politiques, et même le burlesque dans une scène entre clochards dont le "roi", dandy en vêtement miteux, n'aurait pas été renié par Chaplin. Du grand cinéma.
6/6


The Green Hornet (Michel Gondry - 2011)

Surprenant de voir le bobo rêveur Michel Gondry sur un film de commande, blockbuster de super-héros qui plus est. Et le résultat en vaut franchement le coup. Mettant à mal l'archétype du super-héros (notamment la façon dont celui-ci décide de combattre le crime) tout en rendant hommage au comic-book, un film plein d'humour et d'action, au scénario prenant, servi par un Seth Rogen tout simplement parfait et surtout un grand réalisateur derrière la caméra. Et ça, ça fait toute la différence, certaines scènes valant franchement le coup d'œil. Bon après ça reste léger et ça va être du vite vu, vite oublié, mais le résultat en vaut la peine.
5/6

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Octobre (Serguei Eisenstein - 1928)

Film commandé pour le dixième anniversaire de la révolution bolchevique d'octobre 1917, narrant les évènements qui ont conduit à la prise de pouvoir du prolétariat (surtout la prise du Palais de l'Hiver). Encore une fois ce film de propagande est du pur Eisenstein : chaque plan a du sens, le montage en donne encore plus, pour aboutir à une œuvre épique d'une très grande force (certaines scènes restent très prenantes, haletantes presque). Par contre j'ai trouvé le film trop long, en ce sens où chaque scène, chaque idée est rabâchée, non sans talent c'est sûr, mais à force ça devient difficile à regarder.
4,5/6


Aguirre, la colère de Dieu (Werner Herzog - 1972)

Une troupe de conquistadors est détachée pour chercher le légendaire Eldorado. Ils vont devoir faire face aux indiens, à la nature sauvage et capricieuse, et surtout à Aguirre, un sous-officier qui va rapidement prendre le pouvoir et entraîner les autres dans sa folie. En prenant son temps, en filmant lentement, Herzog nous plonge dans cette expédition qui va peu à peu sombrer, elle et ses hommes qui veulent arriver à dompter la nature, une nature hostile et ingérable. Klaus Kinski, entre naturalisme et gestuelle théâtrale, est remarquable. Le film dégage tout du long un magnétisme troublant qui accroche la rétine. Du grand, grand cinéma.
6/6


L'enfer du devoir (William Friedkin - 2000)

Un vétéran des marines (Samuel L. Jackson) est envoyé sauver un diplomate et sa famille au Yemen, suite à une manifestation tournant mal. Seulement, il est accusé d'avoir ordonné de tuer 83 civils désarmés et passe en cour martiale. Il va faire appel à un vieil ami qu'il a sauvé jadis au Vietnam, Tommy Lee Jones. Un scénario qui tient la route, plutôt bien shooté par Friedkin (même si on est loin d'un McTiernan pour les scènes de combat dans la jungle) et avec un bon casting. Suffisamment bien fichu pour tenir en haleine tout du long, même si au final ou a l'impression de voir un gros téléfilm de luxe.
4,5/6

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Cinémaaaaa :


Somewhere (Sofia Coppola - 2011)

Un acteur se fait chier. Il a tout, et il se fait chier. Il est entouré et seul à la fois. Et il reçoit la visite de sa fille, aussi. Sofia Coppola nous la rejoue Lost in Translation (la barrière du langage, le spleen, le "je vais bien" de façade) mais cette fois sans le talent qu'elle avait autrefois. Là où Lost in Translation nous transporte, dans Somewhere on passe son temps à attendre quelque chose qui ne viendra pas. Bon la gestion du temps est plutôt bien fichue, si bien qu'on s'ennuie rarement devant cette étalage de vide, et j'ai trouvé l'acteur principal Stephen Dorff très bon. Mais de loin le plus mauvais Coppola (Sofia), même s'il s'y dégage un petit charme bienvenu.
2,5/6


Arrietty, le petit monde des chapardeurs (Hiromasa Yonebayashi - 2011)

Arrietty vit avec sa famille sous le plancher d'une maison. Ils sont des chapardeurs, petit êtres qui se débrouillent comme ils peuvent, parfois en subsistant quelques biens aux occupants humains de la maison. Mais, elle qui ne doit s'approcher en aucun cas des humains, va quand même approcher un petit garçon, tout juste arrivé dans la demeure. Ça fait du bien de s'écarter un peu de la 3d omniprésente dans le cinéma d'animation pour une mise en image traditionnelle, surtout quand celle-ci est vraiment magnifique. Les décors, paysages, sont sublimes. Un dessin animé prenant, attachant, avec assez de rebondissements pour ne pas s'assoupir même s'il ne marquera pas les mémoires.
4/6

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Business is Business (Paul Verhoeven - 1971)

Deux prostituées vont chacune de leur côté rencontrer le grand amour... Verhoeven rythme parfaitement son film, entre la vie privée des deux très bonnes actrices et les scènes qu'elles aménagent pour répondre aux différents fantasmes de leurs clients. C'est sensible sans vouloir l'affirmer, plutôt drôle, un petit film inoffensif qui sent bon les années 70 et qui se laisse tranquillement regarder.
3,5/6


Au-delà (Clint Eastwood - 2011)

Trois histoires ayant trait à la mort et à un éventuel "au-delà", se déroulant en France (une célèbre journaliste a fait l'expérience de la mort imminente pendant le tsunami en Indonésie), en Angleterre (un gamin voit son frère jumeau décéder) et aux États-Unis (Matt Damon, médium, à décidé d'arrêter depuis quelques années). Les trois histoires, complètement différentes, n'en viennent à se croiser que sur la fin, se rencontrant par des ficelles scénaristiques complètement bidon. Clint Eastwood, malgré tout son talent, n'a décidément pas choisi le bon scénario : les histoires ne sont guère passionnantes (au mieux celle avec Matt Damon est sympathique), la partie française étant de loin la plus ratée (on a l'impression d'assister à un téléfilm, Cécile de France est complètement à côté de la plaque, et puis l'ensemble est surtout bourrée de clichés et de naïveté), et au bout du compte le scénario n'aboutit à strictement rien. En plus d'un propos on ne peut plus enfantin et très vague sur la vie après la mort. Et au final on en reste là où on était parti. Super.
A part ça et la photographie dégueulasse, le film en lui-même se laisse suivre sans trop de temps mort, de longueurs, et je le redis mais la partie américaine est plutôt sympathique, cela est peut-être dû à une historiette d'amour entre Matt Damon et Bryce Dallas Howard qui rappelle certains beaux moments de Sur la Route de Madison.
En soi donc un film plutôt moyen, mais un mauvais Eastwood.
2/6

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Mammuth (Gustave Kervern & Benoît Delépine)

Étant enfin à la retraite, le "simplet" Serge Pilardosse n'a pas assez pour bénéficier d'un taux plein, et va devoir retrouver ses anciens employeurs pour avoir tous ses points. Gerard Depardieu est extraordinaire dans ce road-movie, constat social et également apologie des "petites gens", filmés sans jamais de complaisance par nos deux Grolandais. Certes l'ensemble est assez facile (un employeur, une séquence à moto avec de la musique typée road-movie, et ainsi de suite), mais il se dégage un gros charme du film, porté par un Depardieu extraordinaire et par toute une palette d'excellents seconds rôles (Benoît Poelvoorde, Philippe Nahon, Yolande Moreau, Anna Mouglalis puis la révélation Miss Ming). La France d'en bas n'a jamais été aussi drôle et touchante à la fois.
4,5/6


Le Terminal (Steven Spielberg - 2004)

Suite à une situation administrative ubuesque, un ressortissant d'un pays de l'est va se retrouver coincé dans l'aéroport Kennedy. Pas le droit de rentrer sur le sol américain, ni sur son pays en proie à la guerre civile. Il va alors se faire tranquillement sa petite vie dans l'aéroport en attendant un changement de situations. Inspiré d'une histoire vraie, un film chaleureux, prenant, servi par un Tom Hank impeccable, mais malheureusement un peu trop naïf et enjoué pour être crédible, malgré un constat lucide sur le sort des apatrides et sur les rouages de l'administration broyant l'humain. La love-story entre Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones rentre d'ailleurs en plein dans le côté bon enfant du film, au point qu'on ait du mal à y croire. Mais malgré cet ensemble dégoulinant de bon sentiments, reste le talent de Spielberg derrière la caméra, accroché à sa fidèle équipe (Kaminski à la photo, toujours aussi remarquable). Un petit film bien sympathique en somme.
4,5/6


30 Jours de Nuit (David Slade - 2007)

Le village de Barrow, en Alaska, est plongé chaque année dans la pénombre pendant 30 jours. Il n'en fallait pas plus pour qu'une horde de vampires décidé de débarquer sur les lieux pour s'offrir un joli petit festin. Un film d'horreur plutôt lent et convenu mais parsemé de beaux morceaux de bravoure. Le matériel original est bien respecté, avec une photo et des angles de vues rappelant fortement les planches de l'artiste/peintre Ben Templesmith. Il y a indéniablement du savoir-faire derrière la caméra, mais pas assez pour accrocher le spectateur. Un semi-ratage qui ne cache pas une volonté de bien faire derrière, dommage.
2/6

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Avatar version longue (James Cameron - 2010)

On ne va pas revenir sur la qualité du film original mais plutôt sur les rajouts en eux-même : quelques scènes d'actions bien fichues, des scènes qui approfondissent les personnages et d'autres qui expliquent des points juste survolés dans la version courte. Dans tout les cas, chaque scène rajoutée est importante, pertinente, intéressante, et le film en ressort largement grandi. Avatar était un chef d'œuvre, Avatar version longue est un... merde, un plus-que-chef d'œuvre ?
6/6


Tournée (Mathieu Amalric - 2010)

Un producteur TV déchu va monter une troupe de strip-teaseuses itinérantes "new burlesque", toutes recrutées aux États-Unis. Un film frais, sympathique quand il s'intéresse à la troupe en elle-même, à toutes ces personnalités intéressantes, et qui, même s'il y gagne en profondeur, ennuie quelque peu quand il s'intéresse uniquement à son personnage principal. A part ça, c'est bien joué, bien réalisé, même si je n'y ai trouvé finalement rien de bien transcendant.
3,5/6


Le Couteau dans l'Eau (Roman Polanski - 1962)

Un couple s'en va prendre leur petit bateau personnel pour le week-end et vont embarquer un étudiant qui faisait du stop au passage. S'ensuit un jeu subtil de domination entre les deux mâles de la croisière, qui va également révéler les failles d'un couple à la dérive (on pense beaucoup à La Nuit d'Antonioni, là). Même si le film a quelque peu vieilli, Polanski arrive bien à nous captiver dans ce thriller où la tension croît inexorablement. Les comédiens sont tous bons, certains plans magnifiques, un petit voyage où tout le monde ne ressortira pas indemne.
4/6


Do the Right Thing (Spike Lee - 1989)

Chronique d'un quartier de New York où les tensions raciales vont grandissantes. En effet, noirs, blancs, juifs, italiens ou encore coréens, le mélange ne fait pas bon ménage. Spike Lee filme avec intelligence une foultitude de personnage sans jamais nous perdre, et le ton léger de l'humour n'empêche pas le film de parfois nous faire rentrer de plein fouet dans la gravité de la situation, comme une bonne baffe dans la gueule. Les comédiens sont tous très bons (Spike Lee, John Torturro, mais surtout Samuel L. Jackson énormissime en DJ "Mister Senor Love Daddy" et certaines idées de mise en scènes très sympathique. Bon ça sent le film de débutant (même si ce n'est pas le premier film de Spike Lee) mais ça reste du lourd.
5/6


La BM du Seigneur (Jean-Charles Hue - 2011)

Un gitan va être partagé entre la vision divine qui lui est apparue et sa passion pour le vol de BM. Le réalisateur ayant passé de longues années avec la communauté des gens du voyage, il arrive sans grand mal à nous faire rentrer dans ce film inspiré d'une histoire vraie et tourné avec des comédiens débutants (dont la plupart étant les vrais protagonistes de l'histoire vraie). Atypique et surtout très sympathique, un film qu'on a envie d'aimer, et qui se targue en plus de plans tout bonnement magnifiques, avec une simple caméra numérique s'il-vous-plait ! Même si l'ensemble n'est pas exempt de défauts, ça reste recommandable.
3,5/6


Tron (Steve Lisberger - 1982)

En très (très) gros, un humain va rentrer dans le programme informatique qu'il a créé afin d'y déloger un vilain programme qui fait régner sa loi là-dedans. Un film fascinant, fascinant de par l'aspect global du film (quand on est dans l'ordinateur j'entends), son univers graphique épuré un peu désuet à la frontière du kitsch (mais sans quasiment jamais rentrer dedans), et une certaine lenteur (en dehors des scènes d'action bien entendu) un peu contemplative, introspective, presque à la 2001. Un film vraiment étrange, qui captive également grâce à ses scènes d'actions et son scénario simple mais prenant. Ça a quand même beaucoup vieilli mais le film peut se découvrir encore aisément et vaut largement plus que son statut de curiosité filmique ou de film uniquement adulé par une poignée de fans hardcore.
5/6


Tron, l'héritage (Joseph Kosinski - 2011)

Une suite possédant autant de jolies qualités que de nombreux et gros défauts. Le scénario est bidon, attendu, n'emmène à rien. Les acteurs sont soit mauvais, soit au minimum syndical (Jeff Bridges). Les cassures de rythme (j'entends par là toute les scènes hormis les scènes d'action) sont nombreuses et soporifiques. Mais derrière tout ça, il y a un superbe univers graphique, cohérent et singulier (même s'il emprunte à des films comme Matrix ou Dark City), des effets spéciaux largement au-dessus de la moyenne et des scènes d'actions qui, en plus d'être nombreuses, sont vraiment maitrisées et trépidantes. Et ajoutez à ça la bande-son détonnante de Daft Punk, et vous ne pouvez que prendre votre pied sur une course à motos. Un film uniquement à aller voir au ciné pour s'en prendre plein la gueule, mais n'en attendez surtout pas plus. Et au passage, la 3D ne sert pas à grand chose.
4/6

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Casablanca (Michael Curtiz – 1942)

Rick Blaine doit, à Casablanca sous l’occupation, choisir entre aider à faire partir un pilier de la résistance pour les Etats-Unis (il tient un bar à activités assez louches), où le laisser se faire capturer et récupérer ainsi sa femme, avec qui il eu une brève mais intense histoire d’amour. Un grand classique du cinéma, pas étonnant vu le charisme et le ton pince-sans-rire d’Humphrey Bogart, ainsi que l’alchimie du couple Bogart – Ingrid Bergman. Le scénario est très prenant, et le film mêle subtilement drame, romance, humour et émotions. Par contre, et c’est bien dommage, la mise en scène beaucoup trop académique rend l’ensemble un poil trop austère et surtout moins trépidant, et m’a souvent sortie de l’histoire.
Un gros 5/6 quand même.


Jugé coupable (Clint Eastwood – 1999)

Clint Eastwood, vieux journaliste ayant eu ses moments de gloire il y a longtemps, alcoolique et homme à femmes, doit rédiger un article sur une exécution qui aura lieu sous peu. Seulement, il va vite se rendre compte que l’homme est innocent et n’aura que quelques jours pour le tirer d’affaire. Un thriller très classique (on se rapproche encore du scénario type téléfilm) mais porté par un scénario prenant, d’excellents dialogues (les échanges entre Eastwood et James Woods sont énormes), un personnage principal intéressant et merveilleusement bien campé par Eastwood, et une réalisation juste et sobre. Classique mais diablement efficace.
5/6


Autant en emporte le vent (Victor Fleming – 1939)

Scénario trop complexe à résumer, mais en gros une magnifique épopée prenant place pendant la guerre de Sécession. Les décors et costumes sont magnifiques, les 3h40 sont prenantes comme c’est pas permis (grâce notamment à un scénario haut de gamme), une mise en scène très bien fichue et puis surtout le couple Vivien Leigh (Scarlet O’Hara) / Clark Gable (Rhett Buttler) crève l’écran au point qu’on ait constamment envie de baffer la Scarlet et qu’on se régale des dialogues de Clark Gable, d’un cynisme et d’une suffisance sans égale. Le film est en ce point parfaitement immoral, et pour l’époque j’adore. Je n’ai franchement rarement vu de dialogues aussi savoureux que ceux de ce Rhett Buttler, merveilleusement interprété par Clark Gable. Chef d’œuvre sans aucun doute. « Franchement ma chère, c’est le cadet de mes soucis. »
6/6


Black Swan (Darren Aronofsky – 2011)

Complexe à critiquer. D’une part on a droit à une relecture du Lac des Cygne, où une actrice de danse voulant à tout prix obtenir le premier rôle dans la pièce éponyme va s’entraîner à un niveau extrême et sombrer peu à peu dans la paranoïa et la folie. Scénario très simple mais un film sensitif, prenant, obnubilant même, qui n’est pas sans rappeler le cinéma de Cronenberg ou de Lynch. Un descriptif de la folie tout ce qu’il y a de plus recommandable, servi par une photo craspec qui renforce l’aspect charnel et organique de l’ensemble et d’excellents acteurs, en particulier Nathalie Portman. De l’autre côté, si justement on connait un tant soi peu les filmo des acteurs précédemment cités (mais d’autres aussi, comme Verhoeven, Tsukamoto, la liste est longue), le film a peu d’intérêt en soi car il n’est qu’un copier/coller, en moins bien, de ce qui fait la spécificité de ces auteurs. Mais bon, en tant que tel, le film est un savoureux moment et frappe la rétine jusqu’à son magnifique final. A ne surtout pas comparer à ses modèles donc si on veut l’apprécier. ;-)
5/6


Anastasia (Don Bluth – 1997)

Anastasia, fille du dernier roi de Russie, survit miraculeusement au massacre de sa famille orchestré par Lénine lors de la révolution d’Octobre, mais perd la mémoire. Elle va alors être récupérée par deux russes qui essayent de la faire passer pour la princesse disparue, personnage qu’elle est réellement. Malgré des chansons pas toujours passionnantes (hormis une magnifique) et un méchant (Raspoutine) trop ridicule pour être crédible, le film se laisse gentiment suivre et recèle quelque gros moments de plaisirs, notamment grâce à une animation de toute beauté, qui sait laisser place à la 3D si nécessaire. Un très bon film d’animation.
5/6


Le Discours d’un Roi (Tom Hooper – 2011)

Le Roi George VI d’Angleterre, suite à l’abdication de son frère, doit reprendre le trône dans une période très contrastée, la Seconde Guerre Mondiale se préparant… Et il doit surtout faire face à son bégaiement, qui le rend impopulaire auprès du peuple anglais. Il va alors faire appel à un docteur australien pour l’aider à remédier à cela. Un scénario qui ne donne pas franchement envie de se déplacer en salle, mais le charme opère grâce aux jeux remarquables du tandem Colin Firth – Geoffrey Rush, ainsi qu’à celui d’Helena Bonham Carter, magistrale en reine d’Angleterre. La mise en scène intelligente, l’humour et l’émotion omniprésents, la musique, la photo, tout cet ensemble maîtrisé confère un grand charme « so british » à l’ensemble, et, à défaut d’être un chef d’œuvre, aboutit à un film extrêmement agréable à regarder et logiquement favori pour les oscars (même si le trophée reviendrait très légitimement à The Social Network, mais ça c’est une autre histoire).
5/6


Série noire (Alain Corneau – 1979)

Un commercial à la fin un peu minable va s’éprendre d’une prostituée mineure qu’il a vue chez une cliente et préparer son assassinat avec la jeune fille pour récupérer son argent. Un polar noir, très noir, très sombre qui nous emmène tranquillement jusqu’à son final complètement désenchanté. Patric Dewaere est effrayant de magnétisme, les autres acteurs tous très bons (Bertrand Blier en tête, Marie Trintignant également même si on a souvent envie de baffer son personnage), un excellent film noir.
5,5/6


28 semaines plus tard (Juan Carlos Fresnadillo – 2007)

« Suite » du film 28 jours plus tard, où on se place ici… 28 semaines après l’épidémie ! (sans blague…) L’épidémie est officiellement finie, et les armée américaine commence à repeupler l’Angleterre. Après une introduction détonante et tout simplement brillante, le film peine à soutenir le rythme de par un scénario partant trop dans tous les sens (en plus d’être stupide et téléphoné sur beaucoup de points) rendant la plongée dans l’intrigue délicate. Malgré ce scénario loin d’être réussi, il reste quand même largement de quoi se régaler avec quelques très bonnes scènes (même si aucunes ne valent l’intro) et le talent de Fresnadillo derrière la caméra. Mais j’en attendais beaucoup plus.
3/6

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Les Chemins de la Liberté (Peter Weir - 2011)

Plusieurs prisonniers d’un goulag en Sibérie, pendant la Seconde Guerre Mondiale, vont s’enfuir et atteindre, au bout d’un long périple, l’Inde à pied. Il aurait suffi d’une pointe de lyrisme supplémentaire pour nous immerger complètement dans ce douloureux voyage, plein de superbes paysages et d’aventures humaines, la magnifique réalisation ne faisant pas tout. A part ça, Ed Harris est gigantesque et Colin Farrell juste agaçant en cabotinant sans arrêt. Mais il faut dire que son personnage stéréotype n’aide pas à la discrétion. Un très beau film à vivre, même si loin d’être exceptionnel.
4/6

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True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Une jeune adolescente dont le père a été tué par un brigand s’en va requérir de l’aide pour le rechercher et le capturer en plein territoire indien. Un pur western dans le sens noble, classique du terme, mais qui emprunte beaucoup également au westerns-spaghettis, à Peckinpah… C’est simple, ce western est tout les westerns à la fois. Réalisation magistrale des frères Coen, photo magnifique, acteurs tous excellents, Jeff Bridges en tête, certains passages surréalistes et hilarants, des personnages décalés à la Coen… Il manque juste un petit quelque chose pour en faire un chef d’œuvre.
5,5/6


127 h (Danny Boyle - 2011)

Je pensais qu’on allait avoir un long moment de scènes d’exposition mais Boyle ne veut pas nous faire attendre en rentrant directement dans le sujet, à savoir l’histoire vraie d’un jeune randonneur un peu tête brûlée qui va se faire coincer le bras sous un rocher et qui n’aura pas d’autres choix, au bout d’un moment (c’est-à-dire… 127h) de se l’amputer lui-même. Et cette aventure va résolument lui faire changer sa façon de voir les choses, lui permettre d’apprendre beaucoup sur lui-même. Mais seulement, comme Boyle a peur de nous ennuyer, il va appuyer tout son propos à grand renforts d’effets chocs, clippesques (on se croirait parfois dans une gigantesque pub), et d’une psychologie de comptoir (en témoigne tout les flash-backs d’une naïveté affolante). Bon Boyle réussi quand même son pari de nous accrocher tout le long du calvaire du personnage, mais c’est surtout en partie dû à l’excellent jeu de James Franco. Le reste n’est que tape-à-l’œil, même si c’est sa façon de faire et ça marche assez souvent. Regardable, sans plus.
3/6


Panique à Hollywood (Barry Levinson - 2008)

Quand on a un sujet comme celui-là (suivre un grand producteur de film sur une semaine, et partager ses difficultés, joies, peines) et surtout un casting cinq étoiles (Robert De Niro, Sean Penn, Bruce Willis, John Turturro), on fait en sorte de ne pas rater son film… Entre un propos qui se veut osé et qui ne fait que l’effet d’un pétard mouillé (acteurs capricieux, producteurs vénaux, artistes dans leur monde… Wow quelle surprise et quelle prise de position !), et surtout une platitude de l’ensemble (rien ne ressort du film, rien n’arrive réellement à nous passionner) qui rend l’ensemble très mou et ennuyeux, seules quelques petites scènes sympathiques surnagent et font quelques peu apprécier le film, mais c’est dur. Et les acteurs cabotinent, en plus. Par contre, je trouve un petit quelque-chose de singulier au montage que je ne saurais expliquer. Mais bon, ratage quand même.
2/6

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Diary of the Dead - Chroniques des morts-vivants (George Romero - 2007)

Cinquième opus de la fameuse saga des morts-vivants de Romero, celui-ci nous prouve, dans la continuité de Land of the Dead, qu’il a définitivement perdu la main. C’est bien beau de vouloir critiquer la génération d’aujourd’hui, le « tout-pour-l’image », l’internet omniprésent, les médias, encore faut-il essayer de nous y faire croire un tant soi peu (parce que là, pour des plans soi-disant récupérés et tournés en caméra à la main, pris sur le vif, je les trouve vachement bien cadrés et éclairés), de proposer un scénario avec un fil conducteur autre que « je me ballade de maison en maison et on verra bien ce qu’on va faire » (qui rend l’ensemble très chiant au demeurant) et de se doter de comédiens un minimum bons (mais bon vu les personnages complètement insipides qu’on leur propose, ils n’ont pas trop le choix). Et puis le message, on l’a compris, pas besoin de le matraquer toutes les cinq minutes en nous prenant pour des abrutis. De la pure série B, dans le mauvais sens du terme, récupéré par quelques scènes plutôt sympathiques (dont la scène de fin, où quelques autres idées sympathiques par-ci par-là), mais définitivement mauvais.
1,5/6

[Gizmo]

à vue des hommes et des dieux

d'un point de vue artistique et technique le film est très bon, on voit qu'il y a du travail et de la qualité.
les acteurs sont très bon, les paysages sont magnifique et l'histoire est intéressante (que se soit le contexte historique ou toute la spiritualité derrière).
mais malheureusement le film est affreusement long..... et tellement long qu'au final tu n'arrive pas à t'impliquer à fond dedans.
bon c sur un film sur des moines n'aller pas être super explosif non plus mais bon y a des limite quand même.
bref sa sera un 4/6 pour moi

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