Re: Qu'avez-vous vus récemment ?

[SamC789]

Ah autant pour moi, je serais puni par jet de pierres ^^

Je viens d'aller voir La Planetes des Singes : Super bien... Du moins pour moi ^^ Julie n'a pas trop aimé... De toute façon elle avait pas aimé le film de 2001 ^^

[deadpool_az]

En même temps le film de Burton est nul



L’oiseau au plumage de cristal (Dario Argento – 1970)

Une histoire de meurtre étrange dont un écrivain semble être le seul témoin… Tout premier film d’Argento est déjà apparaissent ses thèmes fétiches (les indices, l’ouïe, le voyeurisme) dans un giallo de facture classique mais maîtrisée, malgré les défauts inhérents au genre. Très sympathique.
4/6


Le chat à 9 queues (Dario Argento – 1971)

Un peu comme L’Oiseau… mais en moins bien. C’est dommage, les personnages étaient intéressants mais le scénario insipide et certaines scènes trop grosses pour y croire ont raison du spectateur. C’est dommage, il y avait de l’idée mais beaucoup trop mou et gros pour rentrer dedans.
2/6


Le mécano de la Général (Clyde Bruckman et Buster Keaton – 1926)

Parfois il est des films tels qu’il n’y a même pas besoin de réfléchir à la note à donner tellement cela relève de l’évidence… Nous contant les aventures d’un cheminot pendant la Guerre de Sécession qui veut à tout prix s’engager pour conquérir une gente demoiselle, cette œuvre qui ne tient que par le génie comique et le faciès inimitable du clown triste Buster Keaton n’a pas vieillie d’un poil et est une petite merveille du burlesque. Inventif, prenant, drôle et triste, complètement fou, doté de cascades hallucinantes et d’un rythme à couper le souffle (les poursuites en locomotives sont de grands moments), rien qu’un chef d’œuvre quoi.
6/6


Melancholia (Lars Von Trier – 2011)

Deux parties sur deux sœurs : la première partie sur Kirsten Dunst (tout bonnement excellente), a qui on offre un mariage de rêve, qui va vivre une vie épanouie mais qui ne supporte pas ce bonheur et tombe en dépression, la deuxième sur sa sœur (Charlotte Gainsbourg, excellente aussi dans ce deuxième film avec Von Trier) et sa famille, auquel vient s’adjoindre la sœurette dépressive, comme un fardeau charnel. Et pendant ce temps-là, la planète satellite Mélancholia se rapproche de la Terre… Trop peut-être ? Terence Malick avait célébré la vie à l’aide d’une seule famille, Lars Von Trier fait de même avec comme thématique la fin du monde. On connait tout son talent pour décrire les rapports humains, et ceux-ci sont encore une fois admirablement dépeints mais sans le pathos de ces dernières œuvres (Breaking the Waves, Dancer in the Dark). La mélancolie profonde des personnages nous atteint en plein cœur, et cette atmosphère de fin du monde, palpable, plane tout autour et s’avère d’une réalité à faire peur. C’est beau, profond, cruel, désenchanté, bref un grand film.
5,5/6


Captain America : The First Avenger (Joe Johnston – 2011)

Bonne surprise que ce Captain America, qui même s’il n’évite pas tous les poncifs du genre (le personnage au début, l’apparition de ses pouvoirs, ce qu’il va en faire…), sait se montrer original et intelligent dans son traitement, malgré un manque de morceaux de bravoures qui rend le film au final assez plat, toujours sur la même longueur d’onde. C’est dommage, les acteurs sont plutôt bons (Chris Evans fait un très bon Steve Rogers, et Hugo Weaving un excellent Crâne Rouge), et il y a un petit charme qui se dégage du métrage : le côté sérial à la Indiana Jones (et puis des nazis en montagne dans une base secrète ça évoque tout de suite Wolfenstein ^^), un côté un peu G.I.Joe aussi (vive l’Hydra et sa base et ses armes), bref ça sent plus le film d’aventures à l’ancienne que le film de super-héros. Et en prime, le trailer des Avengers après la bande-annonce \o/ Ah, et mention très bien à la fin, intelligente et originale.
3,5/6


La Planète des Singes : les origines (Rupert Wyatt – 2011)

Trèèès bonne surprise. Scénario intelligent (avec des messages sur les expériences en laboratoire, le traitement des animaux, Alzheimer) et prenant, énormément de scènes à tomber et qui prennent aux tripes (on s’identifie d’ailleurs très bien au personnage principal excellemment joué par Andy Serkis (Gollum, King Kong)), des effets spéciaux très bons, un film relativement bien shooté, une superbe musique… J’avoue avoir par moment été pris aux tripes comme Avatar… Bon c’était aussi l’enthousiasme d’avoir eu un blockbuster qui, pour une fois, ne prenait pas spécialement le spectateur pour un con, et qui était fait avec sincérité. Et putain ça fait du bien. Par contre dommage que ce soit tout public, ça aurait pu aller encore plus loin.
5/6

[Gizmo]

a vue la La Planète des Singes : les origines.
très bon film rien a redire sur se qui a déjà était dit
à noté que vue la trajectoire du film on sens qu'il y aura une suite.
5/6

[lili]

cette après midi j'ai regarder black swan sa parle d'une danseuse étoile qui va débloquer car elle a une grosse pression pour le balai
très bon film je lui mais 5/6
j'ai aussi regarder le planète des singe je les trouver bien je lui mais aussi 5/6

[deadpool_az]

Dans les deux cas ça fait partie des films à voir absolument cette année

Le succès de Black Swan a d'ailleurs été surprenant, dans la mesure où c'est loin d'être un film grand public... Ça fait d'autant plus plaisir.

[deadpool_az]

Mais… Pas de critiques des nanars qu’on a vus ? Ahah, inutile d’essayer de remiser ces souvenirs dans un coin de votre cerveau, c’est un fait, on a passé du temps devant ces « films », aussi douloureux soient-ils. Huhu.


Mega Force (Hal Needham – 1982)

Hum. Alors il y a la Mega Force. Une équipe composée des meilleures unités de chaque pays libéral, destinée à faire régner la liberté. Autant dire qu’ils interviennent souvent dans les pays ennemis (donc communistes). On a donc des gentils très gentils et des méchants, mais en fait pas si méchants parce qu’ils ont quand même un bon fond. Et puis de toute façon personne ne meure ni même n’est blessé tout au long de ce blockbuster d’une ringardise sans pareil, aux dialogues (et tentatives d’humour) toutes plus stupides les uns que les autres, et ou finalement au bout du compte le scénario n’avance pas et rien ne se passe tout simplement. Il n’y a strictement aucune différence de situation ou de quoi que ce soit entre le début et la fin du film. On a juste tenu 1h30 devant du vide. Du vide mal fait et ringard. Bon, y a quand même 2-3 explosions pour nous tenir éveillé.
0,5/6
Note nanar : 3,5/6


Dinosaur from the deep (Norbert Moutier – 1993)

Quand on n’a pas de sous, reste heureusement le talent pour arriver à se démarquer (Peter Jackson Sam Raimi, etc etc.). Et quand on n’a pas de talent non plus ? Le scénario vaut pourtant son pesant de cacahuètes : comme la peine de mort n’existe plus, pourquoi ne pas envoyer un criminel dans le passé pour l’y exécuter (bon sang mais c’est bien sûr…)… Au passage, étourderie du « scénario », ce voyage dans le temps va se muter en voyage dans l’espace sur une planète sauvage jumelle de la Terre (en fait, la forêt de Fontainebleau, mais bon passons…) où sévit des dinosaures (en fait, un jouet en plastique et une chaussette maquillée, mais bon passons…). Et on a vraiment droit à un maelström d’inexpérience, de non savoir-faire, de débilité profonde, le tout se voulant en plus très sérieux. Les acteurs, la musique, la photo (ces filtres pour exprimer la nuit, mein gott), la réalisation, le son, les décors, les costumes, les effets spéciaux, tout est à jeter et transpire le ridicule dans ce film d’un autre monde… Bon sinon le réalisateur a commis d’autres films (Alien Platoon, Mad Mutilator, Trepanator…), et ça donne envie.
Note : 0/6
Note nanar : 4,5/6


Super Inframan (Hua Shan – 1975)

Des méchants monstres cachés dans les profondeurs de la Terre vont venir, comme ça, détruire la Terre… Ca tombe bien, c’est le jour même où un scientifique embauché par l’armée secrète japonaise vient enfin de finaliser son travail pour créer un super-héros, après de longues années de recherche ! Et tout s’enchaîne : Super Inframan contre une grosse plante, Super Inframan contre deux robots, Super Inframan contre un gros truc poilu, et ainsi de suite. Le scénario, les dialogues, et surtout les monstres et combats font de ce Super Inframan un bon nanar sympathique et ne nécessitant pas trop d’endurance. Reste même une photographie léchée et certains points presque réussis.
1,5/6
Note nanar : 4/6


Devil Story : Il était une fois le Diable (Bernard Launois – 1985)

Un film d’horreur normand censé concurrencer les Etats-Unis et leurs vague de slashers (Vendredi 13, Halloween). Le pire est que le réalisateur (très belle édition de l’équipe Nanarland, gavée de bonus) y croit encore et trouve toutes les excuses possibles pour justifier son travail (dont l’éternel « manque de moyens »). Cumulant tous les défauts d’un Dinosaur from the Deep, il n’empêche que ce film reste très douloureux à regarder car l’aspect film pourri surpasse l’aspect nanar. Et pourtant, des éléments nanars il y en a (le scénario incompréhensible mêlant une momie, un monstre nazi, un bâteau revenant, une fantôme, une malédiction et un cheval du diable y faisant grandement partie), mais voila il arrive un moment où le cerveau ne suit plus devant tant d’incompétence…
0/6
Note nanar : 1,5/6

Et juste deux films au cinéma :


La Piel que habito (Pedro Almodovar – 2011)

Surprenant de voir Almodovar sur une thématique qui correspond en tout point à du Cronenberg. Et malheureusement le point de vue clinique et le parti pris scénaristique rendent l’objet beaucoup trop froid et pas assez enclin à l’émotion (alors que tout nous révéler au début aurait permis de nous identifier au personnage et de rendre l’ensemble plus humain). Malgré cela, on a quand même droit à un joli thriller érotique et organique, serti de belles images et avec d’excellents acteurs. Un étrange film, loin d’être raté mais encore trop bancal, dommage.
3,5/6


La guerre est déclarée (Valérie Donzeli – 2011)

Difficile de traiter un sujet aussi délicat que le combat sur plusieurs années de deux parents contre la tumeur maligne s’emparant du cerveau de leur fils nouveau-né. Encore plus quand le récit est autobiographique, la réalisatrice (et actrice principale) et l’acteur principal racontant tout simplement ce qui leur été arrivé. Et c’est plutôt réussi, léger et avec suffisamment de recul et d’humour pour ne pas tomber dans le misérabilisme de bas étage. C’est prenant et beau, malgré des acteurs pas toujours au top et une réalisation beaucoup trop axée « cinéma d’auteur ».
3,5/6

[deadpool_az]

Bon j'attends vos notes pour les nanars... :p


The Artist (Michel Hazanavicius – 2011)

George Valentin (Jean Dujardin, tout simplement parfait) est un acteur célèbre à Hollywood à la fin des années 20. L’arrivée du parlant va le mettre au placard et c’est Peppy Miller (Bérénice Béjo, pétillante, mutine, la vraie révélation du film) qui va accéder au rang de star. Film muet allant à l’essentiel, sans artifice, et en même temps hommage à ceux-ci, et en même temps mise en abîme du cinéma et analyse de celui-ci, Michel Hazanavicius joue des différents niveaux de lecture sans rendre son film compliqué. On peut bien sûr chercher les références et analyses mais c’est surtout l’essence d’un film simple, d’une magnifique histoire d’amour qui ressort. Et rehaussé bien sûr par ces deux acteurs incroyables, par des seconds rôles de luxe (John Goodman et James Cromwell, mince !), une superbe réalisation, le tout muet et en noir et blanc bien sûr… Une magnifique surprise. Et un film français, putain.
6/6


Drive (Nicolas Widning Refn – 2011)

Un cascadeur pour l’industrie du cinéma faisant du covoiturage louche la nuit va s’impliquer dans l’histoire d’une famille (ses voisins d’appartements) pris au piège par la pègre… Ryan Gosling est comme une ombre dans ce film crépusculaire : il vient, voit, arrange et part. Tel un Clint Eastwood du western. Et il n’est question de rien de plus dans ce film qu’un scénario d’une simplicité sans pareil. Mais comme pour The Artist, on ne demande rien de plus que ce cinéma à l’état pur, cette essence du cinéma. Des acteurs excellents (le mutique Ryan Gosling n’est pas si mono-expressif que ça dans le film, regardez toute cette violence contenue), une photographie et une ambiance rappelant le Michael Mann des grands jours (à base d’électro de première facture), et surtout cette mise en scène de Refn, qui après Pusher, Bronson et Valhalla Rising nous rappelle une fois de plus qu’il reste un des grands réalisateurs montants actuels. Et vivement son prochain film.
6/6


Twilight 2 (Chris Weitz – 2009)

Je t’aime moi non plus, je t’aime trop alors je te dis que je ne t’aime pas pour ne pas te faire souffrir, oui mais je t’aime quand même plus que même si je souffre c’est pas grave, blabla. En gros. Et un triangle amoureux, en plus. Bon sinon comme les autres films : des acteurs insupportables (Kristen Steward qui dort debout, Robert Pattinson éternellement constipé), une réalisation affreuse (certaines scènes sont juste eargh), un côté déjà kitsch alors que le film vient de sortir, des effets spéciaux lamentables (c’est quoi ces loups ?), un scénario vide, des idées mormones écœurantes (faut surtout se marier avant de consommer hein ? genre le vampire qui se tape une fillette de 90 ans de moins que lui mais qui reste tatillon sur la question du mariage), bon reste quand même une relativement jolie photographie et puis c’est rigolo.
1/6

[Gizmo]

"puis c’est rigolo."

j'aime beaucoup

[Gizmo]

ba le soucie c que tu a déjà tout dit pour les nanars ^^
pour les notes j'ai les même que toi au final.

pour the artist, je v surement aller le voir mardi.
et j'en profite pour confirmé que je vient jeudi je te tiendrai au courent pour mon heure d'arrivé

[deadpool_az]

Ok ok.

[Gizmo]

est aller voir the artist avec lili:
sa nous à beaucoup plus, je trouve que le muet nous fait ressentir les chose plus fortement.
j'aurai mi la note max si j’avais pas ressentie quelque longueur
5.5/6

[deadpool_az]

En plus le réalisateur est conscient de cette baisse de rythme à un moment... Il a même expliqué que c'est à cause de ce moment de flottement qu'il a rajouté la scène de l'alcool dans le reflet de la table (qu'il trouvait un peu m'as-tu-vu) et le panneau avec l'année, les deux seuls plans qu'il a ajouté après le festival de Cannes, histoire de structurer un peu plus le récit et d'éviter cette période de flottement... qui existe malgré tout.

[deadpool_az]

Real Steel (Shawn Levy - 2011)

Bon pas beaucoup de surprises dans ce blockbuster familial au scénario cousu de fil blanc, mais bon ça marche. Dans un futur très proche (au passage univers sympathique et justement pas si lointain, donc auquel on s'attache facilement), un papa loser se borne à faire des combats de robots quant on lui colle un gamin dont il ne voulait pas, et bizarrement l'alchimie se fait entre les deux et un vieux robot récupéré par le gosse va les rapprocher encore plus. Bon hormis tout les passages obligés et plutôt bien torchés le film vaut surtout (forcément) pour ses très bons combats de robots, et sans shaky-cam s'il vous plait ! Un Rocky robotique et tout public, en sommes. Convenu mais sympathique.
3,5/6


Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne (Steven Spielberg - 2011)

Finalement pas mal de défauts dans ce film très attendu, et par les fans de Tintin et par ceux de Spielberg. Une animation des personnages audacieuse mais un peu froide, un scénario trop léger et attendu, quelques coups de mous, et surtout un John Williams roublard qui reprend les thèmes d'Arrêtes-moi si tu peux ou encore d'Indiana Jones, et une 3D anecdotique. Mais à côté de ça, l'animation est juste magnifique (le rendu des tissus, de l'eau, du métal.. Impressionnant), l'esprit de Tintin respecté à la lettre (autant dans la caractérisation des personnages que dans l'aventure ou l'humour), les clins d’œils à la BD savoureux, la réalisation parfaite, et puis surtout voila enfin un grand film d'aventure, bourré d'actions, qui lorgne du côté des réalisations et productions Spielberg des 80s tout en proposant une approche beaucoup plus moderne. Et rien que pour le plan-séquence d'action/aventure/burlesque de plus de 5min, la plus belle scène que j'ai vu au cinéma de l'année, au moins, le film vaut le coup d’œil. Beaucoup de défauts mais aussi d'énormes qualités donc. Je pense l'apprécier plus en le revoyant. Et vivement la suite.
5/6

[Gizmo]

à vue tintin:
vraiment très bon, j'ai vraiment aimé pour ma part.
et puis la scène de bataille sur les bateaux contre les pirates.....pouaaaa énorme (l'arrivé de rackham est très styler d'ailleurs!!!)
5/6

[deadpool_az]

Plus j'y repense et plus j'ai envie de le revoir...


Les Moissons du Ciel (Terrence Malick - 1979)

Aux États-Unis, au début du 20ème siècle , un jeune couple (se faisant passer pour frère et sœur) se fait embaucher dans une propriété agricole pour y travailler. Le jeune propriétaire, malade, n'en a plus pour longtemps. Il tombe amoureux de la fille et celle-ci va l'épouser. Mais il se remet finalement de sa maladie. L'amour difficile voir impossible, le temps qui semble s'arrêter, la beauté des paysages, le travail de la terre, la vie, ou encore ce regard nostalgique porté sur l'histoire de l'Amérique, tout les thèmes du contemplatif Terence Malick sont bien là pour un film qui a malheureusement beaucoup vieilli et qui est porté par des acteurs trop peu charismatiques. Trop long et laborieux pour un film qui n'arrive pas à nous porter comme le font La Ligne Rouge ou encore Tree of Life, malgré une magnifique photographie et réalisation.
3/6


Dark Star (John Carpenter - 1974)

Premier film de John Carpenter, qui est en fait un moyen-métrage de fin d'année d'étude racheté par un producteur et rallongé par le réalisateur pour le sortir au cinéma. Un film très ambitieux vu son apparent manque de moyen, en même temps film contestataire, film de science-fiction moderne et film humoristique. Le résultat est donc forcément bancal : les idées sont excellentes, certaines scènes valent franchement le coup d'œil (et en plus d'être fortement inspiré par 2001 de Kubrick, on sent que Dan O'Bannon (scénariste d'Alien) est passé par là puisqu'on y voit largement les bribes de ses futurs scénarios) mais le faible budget plombe beaucoup de bonnes idées (rien qu'à voir les effets spéciaux, la photo, les acteurs...). En tout cas ça reste quand même extrêmement prometteur pour un premier film, certains passages m'ont franchement surpris par leur intelligence et leur maturité.
3/6

[Gizmo]

A vue intouchable:
très bon film, on passe de scène drôle à émouvante en peut de temps, scénario et acteurs bon, un Omar qui tien bien sont rôle.
seule bémol des passages un peut trop clicher
5/6

[deadpool_az]

Polisse (Maïwenn – 2011)

Le quotidien difficile d’une équipe de la brigade des mœurs capté par une journaliste devant faire un photo reportage de leurs activités. Même si on se fout un peu du personnage campé par Maïwenn et de son évolution parmi les agents de la brigade, le film nous fait tenir presque 2h sans aucun fil directeur, juste une succession de scènes de la vie de cette brigade, du côté intérieur mais également du côté de leur vie personnelle. Même si le côté externe semble un peu fourre-tout (tel agent va être alcoolique, tel agent aura des problèmes conjugaux, tel agent sera anorexique) pour nous montrer que ces agents restent des personnes malgré tout, avec leurs propres problèmes, on se prend d’affection pour cette palette d’acteurs la plupart très bons (surtout l’excellent Joey Starr) confrontés à des situations extrêmement délicates. Et certaines scènes nous prennent vraiment à la gorge, mais heureusement Maïwenn sait contrebalancer ça par des pointes d’humour bien pensées et dosées. Ces 2h immergées avec cette brigade sont donc au final une bouffée d’air frais mais en même temps amènent a sacrément réfléchir quand on voit les problème avec lesquels ces agents peuvent être amenés à être confronté quotidiennement.
5/6


Twilight 4 : Révélation 1ère partie (Bill Condon – 2011)

1-3-2-4, l’ordre rêvé pour découvrir ces perles du cinéma. On commence donc, comme le laissait comprendre la fin du 3, par le fameux mariage de Bella et Edward, puis par leur lune de miel. 45 minutes de vide où il ne se passe strictement rien, mais rien, mais rien. Une purge comme l’était les 2 et 3. Après, c’est mieux. La cruche tombe enceinte et ne veut pas avorter même si le bébé, vampire, lui pompe son sang. Et les loup-garous veulent la tuer. Et pour une fois le triangle amoureux fonctionne, le film marche et est plutôt prenant, et en plus assez répugnant par moments (Bella qui dépérit fait vraiment peur à voir, et de ce point de vue les fx sont vraiment bien fichus, à l’inverse de ces grosses peluches de loup garous ridicules, ou encore la scène l’accouchement). Donc amoral. Donc j’aime. Même si cette conne d’écrivain nous rabâche ses idées mormones absolument écœurantes (on se protège pas pendant l’acte, on avorte pas, blablabla connasse). Donc en gros 45 minutes de néant et le reste qui est plutôt prenant et bien fichu. Le moins mauvais pour le moment. Et je vais même le marquer, entre guillemets quand même : « une bonne surprise ».
2,5/6


Contagion (Steven Soderbergh – 2011)

Un virus mortel et très contagieux se répand, et Soderbergh va analyser l’événement par le biais de plusieurs personnes étroitement impliquées (biologiste, organisme de santé, bloggeur), du début à la fin, d’un point de vue très clinique. Mais malheureusement très chiant. Même si rigoureusement exact et plutôt bien ficelé, le scénario est filmé plan-plan, sans génie et sans inspiration. Encore pire, certaines scènes et personnages ne servent pas à grand chose. La superbe palette d’acteurs (mince, Kate Winslet, Jude Law, Matt Damon, Laurence Fishburne…) est au service minimum, mais il faut dire que la caractérisation de leurs personnages ne leur permet pas beaucoup d’aller plus loin. Bref, on se fait chier.
2/6


Time Out (Andrew Niccol – 2011)

Modifiées génétiquement, chaque personne arrête de vieillir à 25 ans. Et un compte à rebours s’affiche sur son bras : il ne lui reste plus qu’une année à vivre. Chaque bien et service se monnaie par du temps à vivre, qui est devenu la monnaie officielle. Mais cela créé un clivage entre les quelques milliers d’immortels et quasiment tout le reste de la population, survivant souvent au jour le jour. Malgré ce scénario potentiellement très intéressant et qui va néanmoins amener quelques excellentes scènes, au bout d’une demi-heure Andrew Niccol préfère se la jouer action et course-poursuite, nous assénant sans aucun recul tout les poncifs du blockbuster hollywoodien. L’idée était excellente, le réalisateur (scénariste de Truman Show quand même) sait filmer, les acteurs sont corrects, mais Niccol retombe dans les mêmes travers que son précédent film, Lord of War. En largement pire. Du beau gâchis.
2,5/6


La Mouche (David Cronenberg – 1986)

Revu au cinéma, un film de métamorphose/transformation qui n’a pas vieilli d’un poil. Les acteurs sont excellents, et Cronenberg, en régurgitant tout ses classiques et en y apposant ses propres thématiques (la chair, la fusion homme-machine, les mutations), créé un film de monstre organique, sale, drôle aussi, et surtout parfaitement maîtrisé. Et un gros plus aux effets spéciaux qui sont toujours aussi dégueu.
6/6


Metropolis (Fritz Lang – 1927)

En 2026, la ville haute des riches est alimentée en énergie par la ville basse, composée d’usines en sous-sol continuellement remplies d’ouvriers se tuant à la tâche. La révolte couvant, un entrepreneur fortuné va envoyer un robot à l’apparence humaine semer la discorde, pendant que son fils s’aperçoit de la supercherie. En très gros. Très difficile à résumer et surtout à critiquer tant il est riche, ce qui frappe dès le début est surtout la dualité du film : dualité entre Fritz Lang, réalisateur perfectionniste qui compose des plans millimétrés et une narration au poil, le tout rehaussé par un imaginaire et une esthétique qui va tout simplement servir de matrice à l’ensemble de ce qui sera science-fiction et même fantastique par la suite (que ce soit films (Blade Runner, Star Wars…), séries tv, romans, jeux vidéos, comics…), et de l’autre côté, sa future ex-femme, Thea von Harbou, qui appose son scénario et ses idées simples, presque simplistes, tendant vers les idées du national-socialisme. Ce qui sera d’ailleurs la cause de leur séparation, puisque von Harbou adhérera aux thèses nazis et Lang s’expatriera aux Etats-Unis. Même si on sent certaines idées nazis commencer à creuser (le blond aryen, les valeurs, le savant fou qui symbolise le juif…), le film est résolument optimiste, avec une conclusion heureuse, sûrement dû au contexte de l’époque (le sortir de la guerre de 14-18, la crise qui n’est pas encore arrivée).
De ce point de vue le film est d’ailleurs assez intéressant et ambiguë, puisqu’on ne sait s’il fait l’apologie du taylorisme ou s’il le combat. Je penche pour la première proposition, tant la fin très brève nous rappelle les morales assénées à coup de marteau d’Eisenstein, même si du côté opposé idéologiquement.
A part ça, film séminal du film de science-fiction donc, mais d’autres thèmes brassent le film tout du long, en particulier la religion, mais également la politique, l’actionnariat, la lutte des classes. Et le film n’est pas spécialement qu’un film de science-fiction, il y a également beaucoup de sérial, de l’action, des passages psychédéliques extrêmement réussi, un peu d’horreur… Et puis ce qui frappe, je le redis mais c’est surtout l’incroyable réalisation de Fritz Lang, et les acteurs ne sont pas en reste tant le réal est un excellent directeur d’acteur.
Bon on va s’arrêter là, mais il y aurait à dire et à redire sur cette œuvre impressionnante, un des derniers films expressionnistes allemand. Et surtout un putain de chef d’œuvre.
6/6

Ah et puis précision : au cinéma on a eu droit à la version restaurée de 2010 avec les 20 minutes supplémentaires retrouvées à Buenos Aires. Ce qui fait qu'il ne manque plus que 5 minutes au film pour être enfin complet. \o/

(et pour Intouchables ça sera quand ça se tassera un peu au niveau de la foule :p)

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L’Ordre et la Morale (Mathieu Kassovitz – 2011)

1988, Nouvelle-Calédonie. Des indépendantistes tiennent en otage des gendarmes français. Une troupe d’intervention du GIGN est dépêchée. L’affaire pourrait se résoudre pacifiquement, mais c’est sans compter sur le second tour des présidentielles qui va faire de cet événement un enjeu politique en essayant de résoudre coûte que coûte l’affaire avant la date fatidique des élections, peu importe le nombre de vies humaines que cela coûtera, et quitte à faire venir de nombreux régiments d’armée…
On suit le responsable du GIGN dans ce film, qui démissionnera peu après, acteur principal de l’affaire mais finalement presque témoin devant des événements qui le dépassent.
Multipliant les thématiques (l’aspect politique très développé, le facteur humain aussi dont un point de vue sur ce qu’on qualifie de terrorisme au moins aussi nuancé que le Munich de Spielberg, la culture des peuples), les messages (antimilitaires pour la plupart), et surtout nous assénant l’abjecte vérité comme un poing au milieu de la figure, le film est d’une richesse et d’une densité folle. En plus d’être une véritable pièce à conviction sur les faits barbares qui ont été commis en Nouvelle-Calédonie (une enquête à prouvée qu’après l’arrestation des preneurs d’otages, certains avaient été exécutés de sang-froid par l’armée française) et la motivation de l’action uniquement politique, ce film sert de devoir de mémoire (et de réflexion) sur un sujet tabou (la France ne s’est pas encore remise de la guerre d’Algérie, alors pensez que pour cet événement là qui n’a que 20 ans…).
Mais en plus du fond, la forme est au moins aussi maîtrisée. Que ce soit des plans contemplatifs ou de la caméra embarquée, Mathieu Kassovitz se révèle un brillant et intelligent metteur en scène. Les plans, la photo, la musique, avec en plus certaines idées de réalisation encore jamais vues… Et les acteurs sont tous bons, Kassovitz excellent.
Bref un film qui dénonce, qui fait mal, qui suscite des réflexions intéressantes tout en essayant d’être le maximum objectif (ce qui n’est pas si évident devant un sujet aussi polémique), et puis même au-delà de ça un excellent film de guerre, très immersif, où le politique côtoie intimement l’armée. Bref, juste un film à voir absolument.
Et on comprend vu le propos très dénonciateur envers les politiques et le caractère de Kassovitz que le film n’ait eu aucune pub, et quasiment aucune visibilité en France. Putain, il y a eu une dizaine de salles pendant 2 mois pour Intouchables et là le film est resté, dans l’agglo dijonnaise, 2 semaines. Juste 2 semaines, putain. Alors qu’on a enfin un vrai grand réalisateur français qui nous propose un film entièrement maîtrisé. A gerber.
6/6



Les Immortels (Tarsem – 2011)

Hyperion rameute du monde pour conquérir la Grèce tout en cherchant l’arc d’Epiros pour enfin libérer les Titans. Et il se trouve que, comme ça, par hasard, Thésée traînait dans le coin. Je dis bien par hasard car pratiquement tous les personnages ont des motivations floues, en plus d’une caractérisation sommaire, presque primaire. Je voyais Tarsem comme un joli poseur, proposant de belles images mais n’ayant pas grand chose à dire avec The Fall, c’est la même chose ici en accentué. Et sauf qu’en plus de ne pas avoir grand chose à dire, il le dit mal et en plus il le dit façon « respectons le cahier des charges d’un bon blockbuster hollywoodien ». Comme Time Out mais en pire, tous les poncifs hollywoodiens y passent et le film enchaîne les passages obligés et attendus du début à la fin. Les acteurs sont mauvais ou cabotinent (Mickey Rourke pour changer), et le scénario est vraiment d’une inconsistance et d’une inanité assez éblouissante. Reste quand même de jolies images, une belle photo, et quelques scènes de combat « 300-like » où on prend son pied même si le gore à rajout rend l’ensemble encore plus vulgaire.
1,5/6
Et j’oubliais les trahisons et références ridicules (cf. le Minotaure) du film, en particulier les Titans, sortes de zombies trapus et hyperactifs d'un ridicule assommant...


Intouchables (Eric Tolenado & Olivier Nakache – 2011)

On ne vas pas revenir sur le scénario que tout le monde connaît, passons directement au film : ben c’est pas mal du tout. Bien sûr on est dans le scénario classique des deux personnes que tout oppose et qui vont se rapprocher, mais comme les personnages sont intéressants et sonnent juste, on reste accroché à leur histoire. Et la force du film est surtout de se la jouer pudique par rapport à des sujets assez délicats, sans pour autant se censurer (preuve en est quelques bons passages humoristiques). Mise à part ça les acteurs sont très bons, bref un film loin d’être inoubliable mais qui fait passer un agréable moment.
3,5/6

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A Dangerous Method (David Cronenberg – 2011)

L’histoire romancée du psychanalyste Carl Jung (Michael Fassbender, impérial comme d’habitude), entre son opposition aux théories de Freud (Viggo Mortensen) et son amour pour une patiente (Keira Knightley, la vraie révélation du film, impressionnante). Malgré un scénario plutôt intéressant, un trio d’acteur éblouissant et encore une fois une réalisation sobre mais juste magnifique de Cronenberg, on s’ennuie. Celui-ci s’écarte de plus en plus de ses thématiques (pourtant avec un scénario comme ça on était en plein dedans) et rend un film plat, fade, sans aucun élan pulsionnelle… On attend donc patiemment que ça se passe en rêvant du même film avec un traitement plus pêchu et cronenbergien.
3/6


Carnage (Roman Polanski – 2011)

Ecarté de sa bande, un enfant blesse le meneur en un coup de branche d’arbre, le défigurant momentanément. Les parents se retrouvent pour en discuter, et les échanges d’abords très cordiaux finissent vite en pugilat. Pour un petit film adapté d’une pièce de théâtre, Polanski semble bien inspiré dans sa mise en scène, plus subtile qu’elle n’y paraît, jouant beaucoup des hors champs malgré un sujet restreignant les possibilités. Il n’empêche que le film reste un poil paresseux quand on sait de quoi est capable le metteur en scène, mais les 1h20 du films passent très bien, notamment grâce à un quatuor d’acteurs époustouflants (Kate Winslet, Jodie Foster, John C. Reilly et la vedette du film Christopher Waltz, qui nous change de ces derniers cabotinages) et à des situations et dialogues savoureux. Sans prétention donc, mais assez drôle pour valoir le déplacement.
3,5/6


Hara-Kiri : mort d’un samouraï (Takashi Miike – 2011)

Le contexte est déjà super intéressant : pendant une période de paix dans le royaume féodal du Japon, les rônins (samouraïs sans maîtres) erraient et n’avaient souvent pas de quoi subvenir à leurs besoins. Jusqu’au jour où un rônin arriva dans une seigneurie et demanda au seigneur de pouvoir pratiquer le seppuku (le rituel de l’hara-kiri donc) en ses lieux. Le seigneur, touché, recruta le rônin comme samouraï chez lui. S’ensuivit une vague de « samouraïs pantomimes », qui allèrent dans des seigneuries en prétextant vouloir se suicider, et se faisaient grâce à ce geste de dévouement faussé, soit recruter soit au moins offrir de l’argent pour pouvoir vivre.
Le film se tient donc pendant cette période, seulement une seigneurie ne va pas vouloir rentrer dans le jeu, et oblige un de ces samouraïs à se suicider comme convenu. Arrive par la suite un autre rônin, qui connaissait le précédent et va leur expliquer son histoire.
Je n’ai pas vu l’original de Kobayashi mais en tout cas j’ai été bluffé, autant pour le scénario prenant et sobre, que le contexte historique, le jeu des acteurs et surtout la mise en scène belle, sobre et classique de Miike, tout en pudeur. Certes il faut adhérer au rythme très lent mais Miike, souvent imprévisible et barré, rend ici un très bel hommage aux grands du cinéma japonais. Et prouve qu’il reste un réalisateur à suivre de très près.
4/6


Shame (Steve McQueen – 2011)

On suit ici un homme d’affaire complètement accro au sexe, de toute sorte (internet – live ou non –, prostituée, rencontres d’un soir) et tout le temps. Sa sœur lui rend visite, tout aussi perdue que lui, et les deux vont rentrer dans une spirale destructrice. Steve McQueen prouve encore une fois qu’il reste un grand metteur en scène, mais c’est sur son propos qu’il va devoir travailler. Finalement pas grand-chose à se mettre sous la dent puisqu’on tourne en rond au bout d’une demi-heure. Et c’est dommage, puisque Michael Fassbender, pour changer, est impérial.
3/6

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Hugo Cabret (Martin Scorsese – 2011)

Paris, 1930. Le jeune Hugo Cabret, devenu orphelin suite au décès accidentel de son horloger de père, vit dans la gare Montparnasse et s’occupe de remonter toutes les horloges de celle-ci. Il va peu à peu faire émerger un secret oublié, celui du père du cinéma ! Sous le vernis d’un film de Noël brillamment réalisé, Scorsese nous (re)déclare son amour du cinéma en général, et plus particulièrement de l’œuvre de George Méliès. Un film qui a un peu le cul entre deux chaises donc, entre un film de Noël pour enfants manquant quand même un peu d’aventure pour les contenter (mais malgré tout très beau et avec une bonne dose de merveilleux), et un vrai plaisir coupable de cinéphile. Mais un vrai de vrai plaisir de cinéphile (entre la reconstitution des studios de Méliès – les premiers studios de cinéma ! – , celle d’un tournage de film, un petit passage sur l’histoire du cinéma, bref que du bonheur). A part ça, le film se tient quand même droit sur ses plus de deux heures, et côté forme on tape encore dans le haut du panier avec Scorsese : la photo de Dante Ferreri toujours aussi belle, avec en plus une magnifique reconstitution du Paris du début du XXème siècle et de la gare Montparnasse), le montage de Schoonmaker, la musique, les acteurs (Christopher Lee, Jude Law, Sacha Baron Cohen puis surtout Ben Kingsley) et puis encore une fois la réalisation d’une rare maîtrise de Scorsese… Un film mineur du bonhomme quand même, on sent qu’il veut surtout se faire plaisir tout en respectant le cahier des charges, mais bon sang quel pied…
Un bon 5/6

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Citizen Kane (Orson Welles – 1941)

Charles Foster Kane, véritable magnat de la finance, homme excentrique, controversé, solitaire, meurt, seul, dans son immense propriété sobrement baptisée «Xanadu ». Son dernier mot : « Rosebud. » Par le biais de témoignages, des journalistes vont retracer la vie de Kane – sous forme de flashbacks (tain je peux pas m’empêcher de penser à la Classe Américaine avec ces conneries) – afin d’en savoir plus sur le pourquoi du comment de ce mystérieux mot. Orson Welles a 26 ans. Il réalise l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma. A base de procédés révolutionnaires (le style de narration, les effets de styles à l’aide de la caméra), d’une grande maîtrise du cadre et de l’image (ces contrastes noirs et blancs influencés par l’expressionnisme allemand, miam !), d’une symbolique omniprésente, de différents niveaux de lecture, d’un scénario simple d’apparence mais en réalité très profond, d’un personnage qui restera énigmatique, de comédiens de talents, d’une photographie nette, d’une profondeur de champ impressionnante, d’un montage intelligent, d’un humour féroce, d’une musique parfaite (Bernard Hermann merde !)… Bref, ça n’a pas vieilli d’un poil et c’est TRES impressionnant. Chef d’œuvre. Et très content de l’avoir découvert au ciné.
6/6


Kattie Tippel (Paul Verhoeven – 1975)

Fin du XIXème siècle, une famille hollandaise pauvre part s’installer dans la grande ville, Amsterdam, afin de survivre et, pourquoi pas, d’y faire fortune. Verhoeven s’intéresse principalement à la fille aînée, Kattie Tippel, qui (c’est une histoire vraie) à force de sacrifices et d’épreuves va réussir à se faire un nom dans le milieu aristocratique hollandais. On est d’abord frappé par la reconstitution, crédible, du vieux Amsterdam (en ce sens l’analyse du milieu social et de la vie de l’époque – surtout des femmes – m’a beaucoup fait penser à From Hell d’Alan Moore). Vient ensuite des acteurs remarquables, et la somptueuses mise en scène de Verhoeven, porté par une très belle photo. Ca a 35 ans, c’est Hollandais, et pourtant le film n’a pas pris une ride et respire la classe. Malheureusement, le manque d’un fil directeur fort vient nuire à ce qui aurait pu être une très grande œuvre.
5/6


Le tueur à l’orchidée (Umberto Lenzi – 1972)

Pas grand chose à dire sur ce giallo plutôt banal mais exécuté de façon plus que correcte par Umberto Lenzi. L’intrigue est un peu trop embrouillée mais néanmoins prenante, et puis si on aime les giallos des 70s on trouvera forcément son compte, puisque le film respecte le cahier des charges avec savoir-faire.
2,5/6

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Rencontre du 3ème type (Steven Spielberg – 1977)

Des phénomènes étranges ont lieu un peu partout dans le monde : des événements climatiques extrêmes, des personnes qui disparaissent, des lumières qui apparaissent dans le ciel… On va suivre d’un côté quelques personnes ayant « vu » les phénomènes de très près, et étant obnubilés par ceux-ci, et de l’autre des scientifiques. Spielberg joue à fond la carte de la découverte de l’inconnu et également du merveilleux (dire que deux ans plus tard sortait Alien de Ridley Scott…) dans ce film géré d’une main de maître. Rythme soutenu, différents niveaux de lecture, photographie superbe (la lumière m’a beaucoup fait penser à 1941 de Spielberg, ou à American Graffiti de George Lucas), acteurs très bons (Richard Dreyfuss est vraiment charismatique, je comprend pas comment il a loupé sa carrière après), certaines scènes restent inoubliables, je regrette juste quelques petites longueurs lors de la seconde moitié. Mais à voir absolument.
5,5/6


Starman (John Carpenter – 1985)

Un voyageur intergalactique débarque sur Terre. Légèrement paumé, il prend la forme du défunt mari d’une veuve esseulée. Celle-ci va finalement l’aider à rentrer chez lui, pendant que la police est à ses trousses. Carpenter sur de la science-fiction, logique. Sur une comédie romantique, un peu moins. Néanmoins le charme opère le long de ce film tendance gnangnan qui se laisse gentiment regarder, en grande partie grâce au charisme et au talent de l’excellent Jeff Bridges. Un Carpenter mineur et gentillet.
4/6


Cronos (Guillermo Del Toro – 1993)

Variation autour du thème du vampire grâce à un singulier objet mi-mécanique mi-mécanique, qui va lentement transformer ses proies en créature assoiffée de sang. Pour un premier film, on retrouve déjà les thèmes des récents films de Del Toro comme Hellboy 2, Blade 2 ou le Labyrinthe de Pan. Mis à part ça, dommage que l’ambiance intrigante du début finisse par laisser place à un presque banal film de monstre, même si le côté désespéré de la condition de la bête est vraiment bien traité, tout comme l’ambiance grandiloquente empreinte d’une douce folie rappelant Alex de la Iglesia. Mais bon, on s’ennuie.
3/6


J. Edgar (Clint Eastwood – 2012)

L’histoire de J. Edgar Hoover, créateur et directeur du FBI de 1925 à 1972. Adoptant un rythme lent et une mise en scène classique et élégante, Eastwood décide de se concentrer sur l’homme que sur le contexte et les événements politiques de l’époque. Un point de vue non moins intéressant, même si j’aurais rêvé de voir Oliver Stone sur un sujet comme celui-là. Mis à part ça, Leonardo Di Caprio et Naomi Watts sont excellents.
4,5/6


Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres (Guy Ritchie – 2012)

La digne suite du premier : du Guy Ritchie pur jus avec beaucoup d’action, de l’humour so british et un tandem d’acteur excellent composé de Robert Downey Jr et de Jude Law. Un divertissement plaisant et qui ne prend pas la tête, qui enthousiasme surtout par sa fin détonnante et astucieuse qui contraste avec certains passages obligés plutôt laborieux. Bref, ça se regarde, mais bon aucune surprise.
3,5/6


Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes (David Fincher – 2012)

En Suède, un journaliste tombé en disgrâce va enquêter sur une disparition étrange survenue il y a une trentaine d’année, à la demande d’une famille pour le moins bizarre. Il sera rejoint par une punkette aussi forte extérieurement que fragile intérieurement. Troisième film sur un serial-killer de la part de David Fincher (après les excellents Seven et Zodiac), et trois façons différentes de faire un film. Ici, malgré un scénario astucieux, prenant et intriguant, ce sont surtout les deux enquêteurs qui vont faire la force du film. Intéressants, profonds, charismatiques, ça fait longtemps que l’on n’avait pas vu de personnages aussi bien caractérisés, et servi par des acteurs talentueux. Mis à part ça, encore une fois David Fincher prouve qu’il est l’un des plus grands réalisateurs actuels (ce générique d’introduction… culte !) et j’ai du mal à voir un seul défaut à ce film pour le moment. Du grand cinéma.
6/6

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La Nuit nous appartient (James Gray – 2007)

Joaquin Phoenix (excellent) dirige des boîtes de nuit et commence petit à petit à tremper dans des affaires louches, mais son père (Robert Duvall, énorme comme d’habitude) et son frère (Mark Wahlberg, bon sans plus) son flics et s’intéressent de plus en plus à son travail… Liens familiaux ou réseau, il va falloir choisir. Dans ce film policier tendu et crépusculaire, James Gray sait nous emmener où l’on ne s’y attend pas et gère parfaitement son film, scènes d’action, scènes contemplatives ou dialogues. Réalisation, photo, musique, rien n’est à jeter dans ce sombre thriller porté par un casting redoutable.
5,5/6

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Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu - 1953)

Un couple de provinciaux vient rendre visite à leurs enfants, dans la capitale japonaise. D'abord bien accueillis, ils vont vite sentir qu'ils dérangent et qu'un fossé s'est creusé entre les générations. Film témoignage du devenir du Japon après la Seconde Guerre Mondiale et de la disparition des valeurs traditionnelles au profit d'une nouvelle société de l'individualisme, Ozu ne prend pas parti mais filme ce qu'on pourrait appeler l'acceptation. Très réaliste et humaniste, il ne se passe pas grand chose durant ces 2h15 mais Ozu est un vrai génie pour faire surgir les sentiments sans le vouloir, et pour composer son film : les scènes ne sont ni trop courtes ni trop longues et le montage est d'une précision remarquable. Bref, un film profondément japonais. J'ai juste eu du mal avec tout ses fameux "plans tatamis" qui rebutent, et puis il faut quand même être bien armé et savoir à quoi s'attendre avant de regarder ce film.
5,5/6

[Gizmo]

hier soir après un taxi 4 sur tf1 lili et moi avons décidé de se faire encore du mal en regardant twilight 4.
après une première partie chiante à souhait je me suis rappeler de la critique de bedo expliquant que c t plus prenant par la suite. j'ai donc attendu....... attendu...... attendu.......attendu...... à ba merde c la fin
excepté de bon effet spéciaux par moment je me suis vraiment ennuyer du debut a la fin, et c pas lili qui pouvait m'aidé car elle aussi etait dépité que moi.
bref la seule raison qui me poussera a voir le dernier sa sera pour bouclé la boucle.
heureusement que les effet spéciaux sont la car se films a vraiment rien a donner. même le mec que j'aimé bien (le vampire avec un regard de malade) à évolué en un mec lisse et sans intérêt.
1.5/6

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