Re: Qu'avez-vous écouté récemment ?

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Testament – The Very Best of Testament (2001, couvrant la période 1987-1994)

Moins connu que le Big Four, Testament n’en reste pas moins un groupe phare du thrash métal. Ayant connu son heure de gloire (comme tous les groupes de thrash) du milieu à la fin des 80s, il a connu depuis une baisse permanente de popularité (comme la plupart des groupes de thrash). Revenant sur son âge d’or, cette compilation prouve la grande diversité du groupe, autant à l’aise sur des chansons rapides à la Slayer que sur des ballades, ou encore quand il faut envoyer du lourd (Sepultura) ou être plus mélodique (Megadeth). En somme un peu de tout, et toujours très maîtrisé. Une bonne surprise.


Slayer – South of Heaven (1988)

Slayer continue sur la lancée de l’album culte Reign in Blood avec ce disque un poil moins rapide (mais un poil) qui envoie du lourd, entre les paroles débitées de Tom Araya, la batterie toujours identifiable qui frappe sec de Dave Lombardo, la vitesse et les riffs assourdissants, un excellent album dont le son très proche de Reign in Blood est immédiatement reconnaissable. Après, l’album est un peu rude d’aspect donc il faut accrocher.


Lenny Kravitz – Greatest Hits (2000, couvrant la période 1989-2000)

Excellent best of du self-made-man Lenny Kravitz, mélange de pop, de rock et d’un peu de soul. Très calibré pour plaire mais en même temps le savoir-faire de Kravitz est indéniable (c’est lui qui joue tous les instruments qu’il enregistre) et certaines chansons indémodables (« Are you gonna go my way »). Bref du très bon son.


Queens of the Stone Age – Rated R (2000)

Groupe phare du stoner rock, QOTSA possède vraiment un son à part, très indé. Cet album – le plus expérimental du groupe – est porté par la voix immédiatement reconnaissable de Josh Homme, des riffs obsédants, un agréable vent de folie et puis surtout des titres très accrocheurs. Un groupe phare du rock/metal indé à découvrir absolument.


Alice in Chains – Greatest Hits (2001, couvrant la période 1990-2001)

Pour résumer le courant grunge des années 90, on peut s’en tenir à 4 groupes : Nirvana la référence, Pearl Jam plus commercial, Soundgarden plus heavy, et Alice in Chains, plus calme. Calme, façon de dire puisque le groupe envoie quand même du lourd mais son rock est plus pessimiste, plus sombre que les précédents, plus psychédélique et introspectif également. Et pourtant, une force impressionnante émane des chansons. Bref, un groupe culte à découvrir. Ce Greatest Hits reprend les meilleurs morceaux de leurs trois premiers albums (90, 92, 95), avant que le groupe ne se sépare suite au décès de leur chanteur, avant de se reformer et de ressortir un album en 2009.


The Dandy Warhols – Dandy’s Rule OK ? (1995)

Tout premier album du groupe indépendant de pop/rock psychédélique, un album qu’on peut diviser en deux parties : d’une part du rock indé plutôt classique mais très sympathique, et pour l’autre moitié des digressions électro hypnotisantes (certaines chansons durent 16 min). Un premier album à part, couillu et exigeant, mais une très bonne surprise pour ma part.


The Ting Tings – We started nothing (2008)

Les Ting Tings sont un petit groupe d’indie pop saupoudrée d’électro qui ont connu le succès dès ce premier album (le second est sorti il y a quelques mois) grâce au fameux « Shut up and let me go » reprise par Fanta. Le reste de l’album est quasiment identique : de courtes chansons pop électro dynamiques et entraînantes. Sympathique.

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Dream Theater – Greatest hits (2008)

Best of du groupe culte de metal progressif, un album plutôt bâtard puisque le principe du best of ne sied pas du tout à Dream Theater : en effet, la plupart de leurs albums sont des concepts-albums, des albums formant un tout, alors forcément retrouver des morceaux à la suite n’ayant aucun rapport, ça fait bizarre (avec quelques fins de chansons très abruptes, justement). Le premier CD reste quand même excellent, avec des morceaux énormes (dont l’indétronable Pull Me Under), mais le second, uniquement composé de ballades, peine à intéresser. Bref, autant se procurer des albums complets du groupe, ce que je vais m’empresser de faire !


Faith No More – King for a day… Fool for a lifetime (1995)

Encore une fois Faith No More, catalogué funk metal, reste impossible à étiqueter et cet album nous propose rien de moins qu’une avalanche de styles, metal à hard rock en passant par du punk hardcore, des ballades, du jazz et du blues ! Le tout est à chaque fois réussi et les changements de styles des chansons ne viennent pas une seule fois nuire à l’harmonie de l’album ! Un pari vraiment très osé mais à ce niveau-là de réussite, c’est la grande classe. Enorme.


White Zombie – La Sexorcisto : Devil Music, vol.1 (1992)

J’ai déjà écouté du White Zombie sensiblement plus inspiré que sur cet album où, même si les chansons sont pour la plupart toutes très sympa, le metal indus proposé par le groupe reste trop monocorde, au point qu’il est parfois difficile de distinguer les chansons les unes des autres. Bof, malgré le statut de précurseur de ce grand groupe.


Eric Clapton – The Cream of Clapton (1995)

Une compilation des plus grands hits d’Eric Clapton, que ce soit en solo qu’avec les groupes légendaires Cream et Derek & The Dominos. Dommage seulement qu’il ne contienne pas sa période Yardbirds. A part ça, forcément, du très bon rock / blues-rock, Eric Clapton reste un des plus grands guitaristes sur cette planète et cela s’entend bien. Un chanteur / guitariste à connaître absolument.


Slipknot – Vol.3 (The Subliminal Verses) (2004)

Après le très personnel Iowa, Slipknot décide d’aller vers un son plus doux (d’autres diront plus commercial) pour ce vol.3 beaucoup plus accessible et moins brouillon que le précédent album. Même si ça reste un peu trop bourrin pour moi (trop de changements de rythme, de cris, de vitesse), certaines chansons dénotent et valent vraiment le coup d’œil (Duality, Psychosocial). Ca reste difficile à appréhender, Slipknot, mais dès qu’on arrive à rentrer dedans, c’est excellent.

[deadpool_az]

Babyshambles : Shotter’s Nation (2007)

Deuxième albums des Babyshambles, groupe fondé par Pete Doherty à la suite du split des Libertines (les autres membres ont eux fondés les Dirty Pretty Things). Du très bon rock indé so british, à la limite du garage rock et qui ose pas mal de trucs. Rien à redire, un groupe à découvrir.


Van Halen : For Unlawful Carnal Knowledge (1991)

Après d’excellents album, ce “F.U.C.K.” fait vraiment brouillon. On a l’impression que le groupe à sacrifié tout leur côté entraînant et bluesy sur l’autel de la technicité. Alors certes la maîtrise est impressionnante, mais cette démonstration technique manque vraiment d’âme et de chansons vivantes.


Metallica : Load (1996)

Après le fameux Black Album, il faut dire que Metallica déçoit un peu (beaucoup ?) avec ce Load, où seules quelques chansons sympathiques surnagent (King Nothing, Until it Sleeps) dans 1h20 moyennement inspirées, et plutôt orientées hard-rock / heavy-metal que thrash. Ils se rattraperont largement un an plus tard avec ReLoad, mais c’est une autre histoire.


The White Stripes : Elephant (2003)

Connaissant uniquement les Seven Nation Army et The Hardest Button to Button avant d’écouter l’album, je ne m’attendais pas trop à ça en découvrant la galette qui a révélé les White Stripes. Beaucoup plus blues et posé que ces deux chansons très alternatives et rythmées, l’ensemble m’a donc moyennement emballé. Il faudrait que je le réécoute à tête reposée.


The Hives : Veni Vidi Vicious (1999)

Deuxième album des Suédois punk garage, un album qui impose un rythme soutenu pendant 30 minutes qui n’arrête pas. Du bon punk presque hardcore à base de riffs ultra-rapides (la chanson Hate to Say I Told You So est juste énorme). Un tantinet assez indigeste pour moi quand même, on arrive vite à saturation.

[deadpool_az]

Mastodon – Blood Mountain (2006)

Encore du très bon stoner metal de la part de Mastodon, un poil moins agressif que le précédent même si les riffs lourds et oppressants sont de rigueur, avec cette touche sludge inimitable propre au groupe. Un album parfois expérimental (notamment avec deux excellents morceaux instrumentaux) et progressif, dont pas toujours facile d’accès mais vraiment excellent.


Mastodon – Crack the Skye (2009)

Mastodon s’adoucit légèrement avec ce Crack the Skye un poil plus « mainstream » que les précédents albums. Plus accessible donc mais surtout plusieurs cran au-dessus des précédents albums, avec des titres à l’efficacité redoutable. Un changement de style progressif et logique avant leur dernier album, le chef d’œuvre The Hunter. Vivement que je puisse les revoir en live.

[deadpool_az]

Foo Fighters – Foo Fighters (1995)

1er album des Foo Fighters, le groupe de Dave Grohl, juste après la dissolution de Nirvana. L’homme occupe rien de moins que tous les postes pour cet album grunge néanmoins un peu moins abrasif, plus pop et plus alternatif que Nirvana. Les chansons restent tout de suite en tête, bref du très bon son.


Garbage – Not your king of people (2012)

7 ans après Bleed like me, un nouvel album plutôt surprenant… qui condense en fait un peu les styles des 4 albums précédents. En effet, on a droit à des chansons bien pop, presque electro, avec toujours cette touche alternative à la Garbage, et d’autres plus rock… Des chansons rapides, parfois trop, et d’autres plus douces… Bref un peu de tout, pas toujours réussi mais certaines chansons valent franchement le coup d’œil (« I hate love ») pour cet album inégal mais quand même très sympathique.


Oasis – Stop the clocks (2006, couvrant la période 1993-2004)

Pas grand-chose à rajouter, le best of d’un des groupes phares de la Britpop des années 90. Du rock alternatif tendance pop, plein de chansons que tout le monde connait déjà pour un groupe culte auquel je n’ai jamais vraiment accroché (rythmique un peu trop lourde) mais qui reste agréable à l’écoute.

[deadpool_az]

Black Lab - See the Sun (2005)

Comme toujours avec Black Lab, du bon pop-rock accrocheur et de bonne facture. Peut-être un peu trop de ballade dans celui-ci, mais comme il y a l’excellent tube « Learn to Crawl » on pardonne.


Deep Purple – The Battle Rages On (1993)

Souvenir de fac où on se passait l’album en boucle pour réviser, un excellent album de hard-rock, un peu métal, très technique mais aussi très prenant, qui confirme l’immense talent de ce groupe culte et précurseur.

[Gizmo]

en se moment j 'écoute a fond le nouvelle album d Indochine mais je préfère attendre et avoir un peut de recule avant de donner un avis

[deadpool_az]

Iggy Pop - Nude & Rude : The Best of Iggy Pop (1996, couvrant la période 1969 - 1996)

1er best of d'Iggy Pop, celui-ci à l'avantage de reprendre également les titres qu'Iggy avait chanté à l'époque du groupe des Stooges, en particulier I Wanna be Your Dog, Search and Destroy ou encore No Fun, donc du bon garage rock bien abrasif. Le reste suite la carrière du chanteur, dont sa "résurrection" avec David Bowie à la production (Lust for Life, The Passenger) puis son passage au rock n' roll pur. Un album assez disparate mais franchement excellent.


Audioslave - Audioslave (2002)

Quand les musiciens de Rage Against the Machine s'associent au chanteur d'Audioslave, ça donne du lourd. Ca se réinvente des deux côtés pour nous donner du post-grunge bien heavy et aux riffs qui détonnent, en particulier lors du 1er titre de l'album Cochise. Les ballades grunge ne sont pas en reste dont l'excellente Shadow on the Sun. Bref, un bien bel album, puissant du début à la fin.


Dirty Pretty Things - Waterloo to Anywhere (2006)

Quand les Libertines ont éclatés, Pete Doherty est parti fonder les Babyshambles, et le reste du groupe les Dirty Pretty Things, qui a tenu 4 ans et pondu deux albums. Ce premier essai très garage punk et rock indé semble vraiment très inspiré des Strokes, mais conserve malgré tout une belle identité. C'est fun, frais, accrocheur, bref tout ce que le rock alternatif anglais peut proposer de meilleur. Une belle réussite.


The Kooks - Inside In / Inside Out (2006)

1er album des Kooks, du pop/folk/rock indé, plutôt sympathique même si un peu trop rapide et décalé à mon goût. Quelques chansons sortent du lot (Naïve), mais la répétition et la lassitude pointent trop souvent le bout de leur nez. Sympathique, sans plus.

[deadpool_az]

Slayer - Divine intervention (1994)

L'album arrive directement après la meilleure période de Slayer (la trilogie Reign in Blood - South of Heaven - Seasons in the Abyss), et on sent un léger essoufflement de la part du combo thrash et rageur, en effet malgré un rythme puissant et quelques compos inspirées, on a l'impression de toujours entendre un peu la même chose... Ca reste du bon son mais la tracklist aurait dû être plus diversifiée.


The Clash - Give'Em Enough Rope (1978)

Juste après avoir rencontré le succès avec leur premier album, les Clash nous gratifient d'un deuxième album très recherché et entraînant malgré un trop grand professionnalisme en faisant un album pas assez spontané pour du punk rock. Mais l'album reste excellent et ils se rattraperont largement sur leur suivant, London's Calling.


Aerosmith - Rock in a Hard Place (1982)

Après un début un peu brouillon, l'album part dès le deuxième tiers dans du très bon Aerosmith, à savoir un hard-rock bluesy au groove du tonnerre, qui alterne riffs percutants et quelques très jolies ballade, malgré l'absence du guitariste Joe Perry.


Blur : The Best Of (2000, couvrant la période 1990 - 2000)

J'avoue que je m'attendais à beaucoup mieux pour le best of d'un des groupes phares de la Britpop. Quelques chansons sont vraiment très sympas, mais globalement c'est trop mou et "gentillet" pour y accrocher. En même temps, c'était un peu le début de la mouvance alternative britannique. Mais bon, je préfère de loin Oasis.


Bon Jovi - Cross Road (1994, couvrant la période 1984-1994)

Un best of de la période la plus prolifique, autant quantitativement que qualitativement, du groupe de hard FM Bon Jovi. C'est plutôt sympa, du bon pop rock entraînant, à tendance hard-rock / glam-rock voir metal (Livin' on a Prayer, Runaway), avec quelques jolies ballades (dont l'indémodable Always). C'est toujours un peu la même chose mais globalement si on accroche au hard FM cette compilation est très sympathique.

[deadpool_az]

Pantera - Far Beyond Driven (1994)

De l’excellent groove metal ravageur, puissant, oppressant, aux riffs rapides et lourds, aux solos vraiment uniques de Dimebag Darrell, à la voix puissante et rocailleuse de Phil Anselmo… On commence par 4 chansons cultes (entre autres le violent Strength Beyond Strength et puis surtout l’hymne metal I’m Broken) avant de se (re)poser un peu et de réattaquer de plus belle. Un album étonnement inspiré mais qui peut aussi être épuisant tant l’album file à un rythme ultra-rapide. Pantera a régné en maître du metal sur toute la décennie 90, ça ne fait aucun doute avec cet album.


Queens of the Stone Age – Songs for the Deaf (2002)

Troisième album du groupe, l’album qui l’a révélé au grand public après un Rated R encore pas mal expérimental. Encore plus lourd, du stoner planant et entraînant à base de riffs saturés, de mélodies subtiles et du timbre de voix très « indé» de Josh Homme. On débute l’album sans concession avec le très violent « You Think I Ain’t Worth a Dollar, But I Feel Like a Millionaire » puis on enchaîne avec le culte « No One Knows », nous mettant tout de suite dans l’ambiance électrique et décalée de l’album, qui contient son lot de hits (Go With the Flow) bien percutants. De l’excellent rock alternatif.


Faith No More – Album of the Year (1997)

Dernier album du groupe inclassable Faith No More, celui-ci début très fort avec des chansons funk metal bien percutantes et rageuses, pour continuer tout du long sur ce qui fait le sel de Faith No More : un style inimitable (rock, metal, rap, blues, jazz), des morceaux tous différents et pourtant un ensemble toujours cohérent, un punch d’enfer, et puis la voix toujours aussi impressionnante de Mike Patton, qui joue de tout les registres, ose et réussit tout. Pas le meilleur album (King for a Day ou Angel Dust sont bien au-dessus), mais très bon néanmoins.


Metallica – ReLoad (1997)

Seconde partie de Load sorti un an plus tôt, Metallica continue dans le même registre en s’éloignant du thrash metal pour proposer une approche beaucoup plus heavy, voir hard rock. Mais le groupe n’en oublie pas pour autant les chansons percutantes, puissantes comme en témoignent les excellentes « Fuel » et « The Memory Remains » qui ouvrent l’album. Forcément, après une telle entrée en matière le reste s’assagit un peu, en particulier grâce à la ballade The Unforgiven II, un pari osé et franchement plutôt réussi. Le reste suit ensuite le même rythme de croisière, des chansons heavy/hard rock (voir une chanson carrément hard FM, ça surprend !) qui vont du sympathique au sans plus, interrompus par quelques chansons plus calmes. Ce qui pêche surtout est la longueur de l’album (1h15, tenez-vous en plutôt aux 45 minutes réglementaires, ça passe mieux !), mais globalement un album plutôt bon, en tout cas largement meilleur que Load. Et qui vaut l’achat rien que pour ses deux premières chansons.


Ozzy Osbourne – No More Tears (1991)

Sixième album d’Ozzy Osbourne, du heavy metal sauce Osbourne donc, c’est-à-dire avec ce côté un peu fou, sa voix puissante et mielleuse et ses thématiques parfois décalée et/ou mystico-fantastique. Un album plutôt sympathique, qui ouvre sur deux belles compositions très rythmées que sont « Mr. Tinkertrain » et « I Don’t Want to Change the World » (on sent d’ailleurs sur celle-ci que c’est Lemmy Kilmister de Motörhead qui a participé à l’écriture), puis sur la ballade « Mama, I’m Coming Home », qui annonce l’excellente "Dreamer" qu’on retrouvera dans son 8ème album. Le reste est assez inégal et vaut surtout, là encore, pour les quelques chansons aux refrains prenants signés Kilmister, et aux riffs assurés par l’excellent Zakk Wylde et sa guitare claire et électrique. L’amateur de heavy metal en aura pour son argent.


Pantera – Vulgar Display of Power (1992)

L’album le plus connu et abouti de Pantera, considéré comme un des meilleurs albums metal des années 90… Il faut dire que l’ensemble commence très fort avec le rageux « Mouth for War », suivi des puissant « A New Level » et « Walk » (avec son riff de plomb). On enchaîne directement avec le très dynamique « Fucking Hostile » pour se « reposer » sur la « ballade » « This Love ». L’ensemble reprend ensuite de plus belle jusqu’aux deux dernières chansons, un peu plus calmes que les autres, et ça n’est pas un mal. Un excellent album de groove metal, d’une puissance et d’une énergie assez impressionnante, porté par un groupe légendaire.


Korn – Korn (1994)

1er contact avec le groupe culte de nu metal Korn avec leur tout premier album, qui commence directement par l’excellent “Blind”, mélange de metal bien lourd et de rythmique africaine, porté par des refrains prenants... Le reste des chansons suit toujours un peu la même structure : des couplets doux et aux rythmes presque hip-hop, des refrains puissants et rageurs et de fréquents changements de tons. Certains chansons sont moyennes, d’autres franchement excellentes surtout quand le groupe s’essaye à quelques expérimentations plutôt réussies (avec des chants semblables à de l’opéra, avec de la musique celtique, ou encore cette dernière chanson où la moitié des 8 minutes est « bercée » par les sanglots d’un homme). Bref, je n’ai pas forcément tout apprécié, mais l’ensemble était suffisamment intéressant pour que je décide de me pencher un peu plus sur le groupe.


Black Sabbath – Vol.4 (1972)

Quatrième (sans blague ?) album de Black Sabbath, le tout début du heavy metal donc, avec des musiques qui se rapprochent quand même du hard rock au niveau de la tonalité. 10 chansons en tout, dont deux petites instrumentales de transition et également leur toute première ballade ("Changes"). L'ensemble est toujours autant maîtrisé, avec des riffs de plomb qui restent dans la tête longtemps après ("Supernaut"), des solos d'enfer, la voix puissante d'Ozzy Osbourne... En préféré, je citerais peut-être "Wheels of Confusion" et son rythme très stoner ou encore la très country "St. Vitus Dance". Mais en tout cas du grand grand son.


Kyuss – Wretch (1991)

Premier album de Kyuss, le groupe de Josh Homme avant Queens of the Stone Age. On sent encore un peu l’influence du thrash dans cet album (en particulier de Metallica et Motörhead) et également des chansons psyché de Black Sabbath, même si le groupe essaye de proposer quelque chose de sensiblement différent, qu’on a appelé « Stoner rock » : un tempo plus lent, des riffs qui se répètent pour donner un ensemble quasi-hypnotique, un son très lourd appuyé par une basse omniprésente... et un côté alternatif pas désagréable. Même si cet album ne vaut pas les suivants, certaines chansons valent franchement le coup d’œil (notamment l’énorme chanson d’ouverture « (Beginning Of What’s About To Happen) »), tandis que d’autres semblent un peu moins inspirés et se ressemblent trop. Mais un bien beau premier album quand même (Josh Homme avait 17 ans bordel !).

[deadpool_az]

Metallica – Death Magnetic (2008)

Après l’interlude moins thrash et également moins complexe et plus instinctifs qu’ont été les albums Load, ReLoad et surtout St Anger, Metallica décide de revenir aux sources avec cet excellent et très technique Death Magnetic, pas loin d’être sans défauts de bout en bout (même si on ne retrouvera jamais l’excellence des débuts, en particulier les albums Master of Puppets et Ride the Lightnings). 10 chansons en tout, mais qui totalisent quand même 1h15 de musique ! On commence avec trois chansons très rythmées et heavy qui donnent le ton, suivi de la très sympathique ballade « The Day That Never Comes », qui va ouvrir sur la période la plus intéressante de l’album. En effet, suivent très vite les deux superbes singles « All Nightmare Long » et « Cyanide », parfaitement composés, entre riffs prenants, solos démentiels, ruptures sèches et puis la voix puissante sans trop en faire de James Hetfield. « The Unforgiven III » suit l’ensemble, encore une fois une belle variation de la ballade culte du même nom, puis viens le troisième single de l’album « The Judas Kiss ». On se pose ensuite un peu avec la longue (10 min !) instrumentale « Suicide & Redemption », un peu lente à démarrer mais franchement excellente ensuite, puis vient déjà la fin de l’album avec le dernier et très bon single « My Apocalypse », au rythme presque aussi rapide que du Slayer période Reign in Blood. Rien à redire, Metallica Rules !


Bérurier noir – Enfoncez l’clown (1999)

Compilation des meilleurs titres du Béru pour fêter les 10 ans de la séparation du groupe, un excellent album punk de bout en bout, comprenant riffs saturés et hypnotiques, chansons revendicatrices et punch festif tendance chapiteaux. On y trouve autant des chansons rageuses (beaucoup sur ce qu’il se passait au Cambodge à l’époque, dont l’excellente « Vietnam Laos Cambodge ») que d’autres plus guillerettes (« Commando Pernod ») ou rassembleuses (« Salut à toi »). Non vraiment rien à jeter dans cet album, qui donne juste envie de l’écouter encore et encore. La fougue et l’énergie punk manque beaucoup dans la musique actuellement...


Mastodon – The Hunter (2011)

Dernier album en date de Mastodon, où cette fois le groupe de sludge/stoner se veut plus accessible que dans ses précédents albums. Et cela ne veut pas pour autant dire moins bon, puisque cet album est peut-être le meilleur de cet excellent groupe. On décolle directement avec le rageux et malsain Black Tongue (peut-être ma chanson préférée du groupe) pour ne plus retomber avec un album qui alterne excellents instrumentaux, des chansons plus posées et d’autre d’une lourdeur sans pareil. Et même si quelques chansons se ressemblent malheureusement, le groupe se complète de plus en plus, notamment au chant assuré selon les chansons par trois membres différents. On sent vraiment une synergie et ça envoie du très très lourd. A écouter sans hésiter.


Blue Öyster Cult – Super Hits (1998, couvrant la période 1972-1981)

Un best of de la meilleure période du grand groupe de hard rock Blue Öyster Cult qui nous propose 10 titres très disparates (du hard rock, un peu de heavy metal, du rock psyché et même quelques sonorités expérimentales électro) mais vraiment excellent. En plus (et heureusement !) l’album n’oublie pas les titres culte du groupe comme « (Don’t Fear) The Reaper » ou encore « Godzilla ». Une compilation qui donne envie de vite se procurer les albums cultes du groupe.


Scorpions – Blackout (1982)

Considéré comme le meilleur album du groupe, c’est aussi celui où le son y est le plus heavy, et où même les ballades sont assurées à un rythme d’enfer. L’ensemble ne dure qu’une grosse demi-heure mais est parsemé de petites pépites grâce aux guitares électriques omniprésentes, aux solos démentiels et aux refrains accrocheur (avec en prime le grand classique « No One Like You ». Très bon.


Deftones – Adrenaline (1995)

1er album du groupe de nu metal Deftones, où on peut voir que le groupe trouve dès le début son style si singulier : riff lourds et répétitifs (lorgnant pas mal du côté du métal industriel, White Zombie en tête) interrompus par des refrains très prenants, entêtants et souvent mélodiques. C’est juste dommage que certaines chansons se ressemblent un peu trop mais dans l’ensemble du métal d’une efficacité remarquable. Vivement que je me trouve les albums suivants.

[Gizmo]

j'ai découvert Scorpions – Blackout dans les année 90, quand j'avait piquer le tourne disque de mon père^^
j’écoute en boucle la chanson blackout. j'avai bon gout déjà gamin
faudrait que je lui redemande sont tourne disque et c vinyle au passage, il doit avoir de belle perle (ange, scorpions, police etc)

[deadpool_az]

Pareil, quand je regarde les vieux vinyles il y a du lourd : Led Zep, les Stones, Pink Floyd, Scorpions, Deep Purple, AC/DC... Et puis Ange, ce groupe qui a dû faire un immense carton en Bourgogne mais pas plus loin.

[deadpool_az]

Jane's Addiction - Ritual De Lo Habitual (1990)

Deuxième album du groupe de rock alternatif Jane’s Addiction, un disque largement scindé en deux parties bien distinctes : un première partie très dynamique et orientée punk rock voir skate rock, et une seconde moitié aux chansons plus lentes et longues et aux sonorités plus expérimentales. Dans les deux cas c’est très réussi, mais peut-être aurait-il valu mieux équilibrer l’album ?


Korn - Follow the Leader (1998)

Troisième album du groupe précurseur et instigateur de la vague nu metal, encore une fois un très bon album même s’il ne dépasse pas la grande qualité du 1er. Riffs lourds et sombres, sonorités hip-hop et tonalités parfois plus expérimentales, il y a un peu de tout dans cet album mais toujours avec la « patte » Korn. A noter surtout l’excellente chanson « Freak on a Leash » et les 4-5 dernières de l’album, toutes excellentes.


Arctic Monkeys - Whatever People Say I Am, That's I'm Not (2006)

Tout premier album des Arctic Monkeys qui faisaient déjà preuve à l’époque d’un talent assez monstrueux avec leur rock alternatif empruntant autant aux mods des débuts (Kinks, Troggs) qu’aux nouveaux groupes alternatifs apparus récemment (Strokes). C’est rapide, frais, dynamique, et l’excellente voix d’Alex Turner ajoute un plus indéniable. Manque juste un peu de mélodies prenantes et légères, mais ça ce sera pour le prochain album…


The Dandy Warhols - ….The Dandy Warhols Come Down (1997)

Deuxième album et déjà on a le son qui fait la spécificité des Dandy Warhols : du rock indé aux mélodies très british, un son accrocheur, et beaucoup de longs morceaux psyché disséminés entre des hymnes plus fédérateurs. Très bon.


Metallica - Kill'Em All (1983)

Tout 1er album de Metallica, où apparait encore le nom de Dave Mustaine dans les crédits, avant que celui-ci ne se fasse virer et ne créé Megadeth. Le rythme ultra-rapide pour l'époque, les riffs entêtants et incessants et les solos démentiels ont un peu été à la base du thrash metal. Et il faut dire que l'album est excellent, même si c'est bizarre d'entendre la voix alors très juvénile de James Hetfield... On commence avec "Hit the Lights", parfait pour entamer un album (ou un concert, puisque le groupe commence chaque live avec ce morceau depuis quelques années), avant de ne pas s'arrêter avec les 3 tubes que sont "The Four Horsemen", "Motorbreath" et "Jump in  the Fire"... S'ensuite l'instrumentale expérimentale "(Anesthesia) Pulling Teeth" et on reprend avec l'encore plus nerveux "Whiplash". Et puis sur la fin, on a droit à l'excellent "Seek & Destroy", très inspiré du "Am I Evil ?" de Diamond Head (come d'autres morceaux, en sent encore beaucoup d'influences heavy metal dans l'album) mais néanmoins très prenant, lourd, heavy... bref, un excellent 1er album !

Et petit top Metallica du coup (enfin juste les albums "originaux", j'ai toujours pas écouté l'album de reprise Garage Inc.) :

1 - Ride the Lightning (1984)
2 - Master of Puppets (1986)
3 - Metallica (1991)
4 - Death Magnetic (2008)
5 - Kill 'Em All (1983)
6 - ...And Justice for All (1988)
7 - ReLoad (1997)
8 - Load (1996)
9 - St. Anger (2003)


Stone Temple Pilots - Tiny Music... Songs from the Vatican Gift Shop (1996)

Du rock alternatif très sympa, là encore très british dans l'âme (on sent l'influence de la britpop), au son limpide et aux mélodies accrocheuses, et puis avec l'excellent chanteur Scott Weiland (Velvet Revolver). L'album contient deux excellents singles ("Pop's Love Suicide" et "Ride the Cliché") et puis le reste des chansons suit un peu la même structure... Je regrette juste une partie instrumentale que j'ai trouvé parfois trop chargée, qui faisait un peu "bouillie"... C'est dommage, mais j'ai beaucoup aimé découvrir le groupe.


Avenged Sevenfold - City of Evil (2005)

LE groupe metalcore du moment, qui prend malgré tout un virage beaucoup plus commercial (accessible ?) avec ce troisième album, où cette fois l'ensemble n'est plus crié mais chanté, où le tempo est moins rapide et l'ensemble beaucoup plus mélodique. Bon mis à part ça c'est toujours un peu pareil, des refrains très accrocheurs et mélodieux, d'excellents solos, des riffs percutants, et puis surtout des compositions aux structures loin des "couplet-refrain-couplet" : plein de rupture de tons, de changements de mesures... Pas le genre de groupe que j'écouterais tous les jours, mais j'ai bien aimé (notamment le hit "Bat Country", ou encore "Beast and the Harlot").


The Cure - Galore (1997, couvrant la période 1987-1997)

Best of qui couvre la première décennie du groupe de Robert Smith, un son unique mélange de punk, de rock alternatif, de new wave et de gothique... Avec en plus un petit côté pop et des chansons au format single assez sympa. On sent bien le côté anglo-saxon de l'album, l'influence des Smiths surtout. Au final chaque chanson est vraiment sympa, très accrocheuse, bref un excellent best of qui m'a donné envie de me procurer des albums du groupe.


Aerosmith – Done with Mirrors (1985)

Huitième album d'Aerosmith où cette fois le groupe se retrouve au complet après le hiatus Rock in a Hard Place où les guitaristes Joe Perry et Brad Whitford n'étaient pas de la partie. Et on sent que le groupe veut retourner aux sources en proposant un album carré et allant à l'essentiel (9 pistes seulement), sans même s'encombrer de ballades mielleuses qui font aujourd'hui leur réputation. En somme du très bon hard-rock bluesy, à la guitare encore plus électrique que d'habitude (on pense à Van Halen) et au rythme un peu plus heavy qu'à l'accoutumée (on pense là à AC/DC). Très bon.

[Gizmo]

voici ma playlist deezer c dernier temps:

Stromae: Formidable
Thirty Seconds to Mars: Up In The Air
Phoenix: Entertainment
Paramore: Now
DISSONANT NATION: La chanson
Franz Ferdinand: Love Illumination
Indochine: College boy
Granville: Jersey (Version Album)
Lindsey Stirling: Electric Daisy Violin

[deadpool_az]

Tout le monde se met à Lindsey Stirling ou quoi ? ^^


Guns N’ Roses – Use Your Illusion I (1991)

Troisième album du groupe qui comprend quand même rien de moins que 16 titres pour un total d’1h16 ! Un peu de tout dans cet album, d’excellentes chansons hard-rock (Dust N’Bones, Don’t Cry), de magnifiques ballades, des chansons un peu plus expérimentales... Des chansons rapides (la reprise Live and Let Die des Wings), d’autres plus longues. Un disque qui nécessite plusieurs écoutes pour bien l’apprivoiser, tant les structures musicales sont complexes, mais qui se révèle vraiment jouissif par la suite. Vivement Use Your Illusion II, avec Civil War ou la reprise Knockin’ On Heaven’s Door.


Megadeth – The System Has Failed (2004)

L’album de la renaissance pour certains, ou après quelques incartades un peu plus heavy et “light” (Cryptic Writings, Risk, The World Needs a Hero), Megadeth revient aux sources du thrash metal. Et bien pour ma part j’ai moins aimé, justement parce que beaucoup de chansons se ressemblent et c’est un peu toujours la même chose : des riffs répétitifs avec la voie de Dave Mustaine par-dessus, et puis quelques solos de temps en temps. Certaines chansons valent vraiment le coup, notamment l’entraînante Die Dead Enough, mais bon globalement un album trop monocorde pour être vraiment satisfaisant.


Static-X – Machine (2001)

Deuxième album du groupe de nu metal Static-X, un ensemble vraiment très rapide, rageur, énergique. Un peu trop même peut-être puisqu’on ne se poste pas tout au long des 12 pistes que composent l’album, mais certaines chansons sont franchement excellentes, avec un très bon dosage nu metal (pour le chant parfois rappé) / metal industriel (pour les rythmiques lourdes et répétitives), et puis avec des refrains accrocheurs et prenants. Pas forcément mon style de musique préféré (un peu trop rapide et furieux pour moi) mais ça m’a donné quand même envie de suivre le groupe d’un peu plus près.


Guns N’ Roses – Use Your Illusion II (1991)

Deuxième album du dyptique, que j’ai trouvé bien supérieur à son grand frère. En même temps, on commence avec la monumentale « Civil War », on continue avec les très rythmée « 14 Years » et « Yesterdays » puis vient la magnifique reprise de la fameuse ballade de Bob Dylan « Knockin’ On Heaven’s Door » pour nous achever dès le début. Le milieu de l’album est un peu plus brouillon (comme Use Your Illusion I) même si cela reste excellent, et la fin de l’album, avec notamment une version alternative de la ballade « Don’t Cry », est magnifique. Du tout bon.


Deftones – Around the Fur (1997)

L’album le plus connu et le plus apprécié de ce fameux groupe de nu metal, et on comprend rien qu’avec la première chanson « My Own Summer (Shove It » et son rythme d’enfer : riff percutant et incessant et refrain rageur. Le reste suit toujours un peu le même parcours : des riffs rapides et répétitifs très metal industriel, et des refrains plus mélodieux. Mais c’est aussi ça qui rend l’album lassant et surtout difficile à écouter en entier pour ma part : l’ensemble est trop rapide et brutal. Bon certains chansons restent quand même très sympathique (notamment « MX » avec Max Cavalera (Sepultura, Cavalera Conspiracy, Soulfly)) mais ça cogne beaucoup trop pour moi. Ah et puis le coup de mettre deux chansons cachées après respectivement 15 et 12 minutes de silence sur la dernière piste, mouais.


Sonic Youth – Dirty (1992)

Un des albums les plus connus du groupe de rock alternatif Sonic Youth, qui est vraiment une excellente découverte. Du rock indépendant bien rythmé, avec un côté un peu punk, un peu pop, et puis la voix grave et décalée de Kim Gordon qui m’a pas mal fait penser à Garbage (on sent d’ailleurs l’énorme influence de Sonic Youth sur le groupe de rock électro). C’est frais, entraînant, parfois un peu osé et expérimental, mais en tout cas toujours réussi. Excellent.


Radiohead – OK Computer (1997)

Considéré comme le meilleur album de Radiohead et également comme un des meilleurs albums des années 90, je m’y suis un peu ennuyé. Déjà parce que Radiohead prend un virage beaucoup plus progressif et expérimental que sur ses deux premiers opus qui sonnaient bien rock alternatif (Pablo Honey et The Bends), mais surtout parce qu’écouter les complaintes lancinantes de Thom Yorke m’a vite saoulé. Bon peut-être que j’en attendais beaucoup aussi, mais malgré quelques excellentes chansons (« Paranoid Android », le tube « Karma Police » ou encore la mélodie « No Surprises ») et un perfectionnisme impressionnant, cet ensemble mou et dépressif m’a franchement déçu.

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Bon j'écris sur un fichier que je complète au fur et à mesure et parfois j'oublie de poster


The Smashing Pumpkins – Machina/The Machines of God (2000)

5ème album des Smashing Pumpkins qui a une place un peu particulière : Billy Corgan, leader du groupe, désirait proposer un concept album ambitieux en deux albums. Devant le peu de succès de celui-ci, assez délicat à appréhender, le second Machina se verra uniquement proposé en téléchargement gratuit (en l’an 2000 !), Corgan ne souhaitant pas que les studios s’immiscent dans la conception de l’album. Et l’album dans tout ça ? 15 titres et toujours un peu la même chose, du rock alternatif tendance grunge très planant, doux, néanmoins avec une grande tristesse à l’intérieur et des guitares saturées au maximum. La première moitié est franchement sympa, notamment avec les ballades Heavy Metal Machine et surtout l’excellentissime This Time, et puis ensuite c’est un peu plus ardu et parfois trop expérimental. Mais même moyen, du Smashing Pumpkins reste toujours aussi unique et intéressant.


Blink-182 – Blink-182 (2003)

Avant-dernier album du groupe, et peut-être celui qui l’a fait le plus connaître du public grâce en particulier au tube Feeling This. Mais tout le reste est franchement sympa, parce que du haut des 16 titres que composent l’album, le trio Blink-182 (dont je n’avais quand même pas spécialement un a priori positif) propose un peu de tout, particulièrement du skate rock / punk rock (et même pop) bien énergique et prenant mais aussi des ballades sympathiques et d’autres chansons un peu plus expérimentales, comme une chanson aux hymnes presque country. Les 50 minutes de l’album passent à une vitesse folle et on en redemande. Très bon.


The Offspring – Americana (1998)

Cinquième album du groupe où celui-ci marque un virage un peu plus pop et commercial. Mais bon pour le coup ça n’est pas pour me déplaire puisque même si on perd un peu de l’esprit punk l’album est excellent de bout en bout, en particulier grâce à ses trois hits : le frénétique « Pretty Fly (for a White Guy », l’entraînant « The Kids Aren’t Alright » et la presque ska « Why Don’t You Get a Job ? ». Et puis tout le reste est à l’avenant, frais et communicatif. J’ai également adoré la dernière chanson, assez heavy, et dont les 8 minutes ne souffrent d’aucune longueur ! Bref, excellent.


Clint Mansell - Requiem for a Dream (2000)

Un BO assez particulière puisqu’on est loin des BO de films “classiques” alors que là il y a quantité de morceaux (33 pour 50 minutes !), et donc on change constamment de rythme. Et puis même la musique en elle-même à un tempo très syncopé, agressif parfois, plus doux d’autres fois, épousant un peu le rythme en dent de scie du film et de son sujet. Donc pas le genre de BO à écouter pour se détendre, même si la musique est excellente. En tout cas ça m’a donné envie de revoir le film et de me procurer la BO de The Fountain du même auteur.


Joy Division – Unknown Pleasures (1979)

1er contact avec le groupe culte Joy Division, le moins que l’on puisse dire est que j’ai franchement adoré. Du post-punk très cold wave et à forte consonance gothique, qui nous emporte à chaque chanson. La voix de l’excellent Ian Curtis y est pour beaucoup : grave, forte et pourtant pleine de subtilité et de grâce, un peu comme un Jim Morrison des Doors. Et puis les rythmiques entêtantes et faussement minimalistes (ont commence déjà à voir poindre le New Order que deviendra le groupe) restent en tête longtemps. Un album franchement excellent en tout point.


Louise Attaque – Louise Attaque (1997)

Bon comme tout le monde je connaissais beaucoup de musique de Louise Attaque, mais je n’avais jamais réellement écouté un de leurs albums... Et c’est franchement excellent. Des rythmiques simples mais vraiment prenantes, des paroles pleines de sens et puis surtout la voix sans pareil de Gaëtan Roussel, qui confère vraiment un côté « autre » à l’album. De l’excellent rock, à écouter bien sûr pour les intemporelles et archiconnues « J’temmène au vent », « Ton invitation » et « Les Nuits parisiennes », mais aussi pour d’autre chansons moins connues mais aussi bonnes comme « Amours », « Léa » ou encore « Fatigante »... Hop, on va chercher le deuxième album maintenant...


Foo Fighters – The Colour and the Shape (1997)

Deuxième album du fameux groupe de Dave Grohl, du metal/grunge un peu plus ambitieux et agressif que l’album précédent et pourtant qui semble un peu plus passe-partout... On reste toujours sur la même longueur d’onde si bien qu’il faut plusieurs écoutes pour bien arriver à distinguer les morceaux. Certaines chansons taillées single sont excellentes (les cultes « Monkey Wrench », « My Hero » ou encore « Hey, Johnny Park ! »), et puis le reste est toujours très correct. Il n’empêche que je suis légèrement déçu par cet album qui manque un peu de peps...


NOFX – So Long and Thanks for All the Shoes (1997)

Du skate punk très dynamique et à la bonne humeur communicative, très rapide aussi (33 minutes pour 16 titres ^^) et avec un peu de tout : la plupart du temps des courtes chansons punk très énergique (notamment avec la voix très concernée du chanteur-bassiste Fat Mike), dont les 4-5 premières chansons excellentes, une reprise de « Champs Elysées », une chanson ska (« Eat the Meek » ou encore une chanson festive/chapiteaux (« Flossing a Dead Horse »). Bref un peu de tout, toujours dominé par cette constante skate punk pleine d’énergie.


Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Dernier des cinq albums (Black Sabbath, Paranoid, Master of Reality, Vol. 4 et celui-ci) de la première et meilleure période de Black Sabbath, quand le groupe était encore au complet et redéfinissait entièrement le rock et le métal. Malgré seulement 8 titres dont une piste instrumentale assez moyenne (« Fluff »), l’ensemble est excellent de bout en bout, toujours avec cette rythmique lourde et hypnotique (Tony Iommi à la guitare) et la voix suave et puissante d’Ozzy Osbourne. Quelques chansons sont du pur Black Sabbath (notamment l’excellente et culte « Sabbath Bloody Sabbath » ou encore « Looking for Today »), donc forcément sans trop de surprises, d’autres un peu moins « marquées » de la patte du groupe et pourtant non moins intéressantes. Je regrette juste un côté hard rock à la Deep Purple qu’on perd un peu, mais il faut dire aussi qu’on allait droit dans ce qui aller donner le heavy metal, en particulier ici l'introduction du synthétiseur qui fera grand bruit jusqu'au milieu des 80s.



ZZ Top – Recycler (1990)

Après les excellents Eliminator (1983) et Afterburner (1985), ZZ Top lâche les synthétiseurs et revient au blues rock pur, plein de guitare électrique et de morceaux bluesy à souhait. Le souci est que chaque piste se ressemble, possède la même tonalité, le même groove. Alors si on écoute attentivement l’album, certaines chansons sont très intéressantes, mais globalement peu de musiques restent en tête. Mais c’est compliqué de reprocher à ZZ Top de faire du ZZ Top...

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Bob Dylan – Highway 61 Revisited (1965)

Bon l’album de la consécration pour Bob Dylan, où son folk guitare/harmonica très typé roots et aux superbes paroles va prendre un tournant un peu plus rock, en particulier avec la chanson d’ouverture, l’incontournable « Like a Rolling Stone ». D’autres tubes composent cet album de 9 titres mais de quand même près de 50 minutes, comme « Tombstone Blues », « Ballad of a Thin Man », « Highway 61 Revisited » ou encore la longue et excellente « Desolation Row », qui sera reprise très différemment par My Chemical Romance pour le générique de fin du film Watchmen. Bref, excellent.


Meat Loaf – Bat Ouf of Hell II : Back Into Hell (1993)

Il aura fallu attendre plus de 15 ans pour que l’artiste Meat Loaf et le compositeur Jim Steinman se mettent d’accord et arrivent à pondre une suite à l’album Bat Out of Hell (6ème meilleure vente de CD de tous les temps), mais au moins le résultat en vaut la chandelle. Du rock wagnérien comme se plait à l’appeler Meat Loaf, en fait du hard rock très élaboré, sophistiqué et opératique, avec également un côté concept album. 1h15 quand même, qui commencent avec le hit/ballade « I’d Do Anything for Love (but I Won’t Do That) », et auquel vont suivre des chansons assez puissantes, prenantes, très mélodiques. Bon j’ai trouvé les derniers titres un peu moins inspirés mais dans l’ensemble un très bon album, même si je n’en écouterai pas tous les jours.


Pantera – Cowboys from Hell (1990)

1er album de la période « groove metal » de Pantera, qui débute peu après l’arrivée de Phil Anselmo aux chants et va réinventer le metal tout en posant Pantera comme le plus grand groupe de metal des années 90. Un album ultra-rapide, violent, plein de riffs excellents et surtout qui contient 3 des plus grandes chansons du groupe : le thrash « Cowboys from Hell », le violent « Domination » et la « ballade » « Cemetary Gates ». Un excellent album, mais à petite dose quand même parce qu’on arrive assez rapidement à saturation.


Stone Sour – Come What(ever) May (2006)

Deuxième album du groupe Stone Sour (le groupe de Corey Taylor et Joel Ekman avant Slipknot qui va perdurer en parallèle) qui va imposer celui-ci sur la scène internationale, notamment avec la superbe ballade « Through Glass ». Le reste propose de l’excellent metal alternatif un peu tendance grunge, très efficace et surtout très accessible. Et même si certaines chansons sont assez ternes, d’autres emmènent tout sur leur passage : « Hell & Consequences », « Sillyworld », « Made of Scars », « Reborn » ou encore « Socio », en particulier grâce à de superbes refrains et la très belle voix de Corey Taylor et à une section rythmique très entraînante. Très bon.


Them Crooked Vultures – Them Crooked Vultures (2009)

Premier et unique (pour le moment, on peut espérer) album du supergroupe Them Crooked Vultures, composé rien de moins que de Josh Homme (Kyuss et Queens of the Stone Age) au chant et à la guitare, John Paul Jones (Led Zeppelin) à la basse et Dave Grohl (Nirvana et Foo Fighters) à la batterie... Oo On sent vraiment l’influence de Josh Homme puisque la plupart des musiques ont un côté stoner metal, parfois un peu décalé, très proche de QOTSA, mais globalement ces trois personnalités arrivent à ressortir sans que le talent de l’un n’empiète sur l’autre, et ça donne droit à certaines chansons franchement excellentes, comme la très rythmés « New Fang » ou la stoner « No One Loves Me & Neither Do I ». Bon tout n’est pas excellent et sur les 13 pistes qui composent l’album certaines peines à se démarquer, mais rien que pour le groupe, certaines chansons justes parfaites et l’artwork du CD, l’album vaut largement le coup !


Queens of the Stone Age – Lullabies to Paralyze (2005)

Peut-être l’album le plus « heavy » du groupe, avec des basses encore plus lourdes et un côté stoner accentué. Egalement aussi l’album sûrement le plus accessible, avec des rythmiques plus pop et des mélodies plus accrocheuses (en particulier l’excellent hit « Little Sister »). Et puis en gros, toujours excellentissime comme tous les albums de QOTSA.


Nickelback – The Best of Nickelback Volume 1 (2013, couvrant la période 2001-2013)

Hormis les deux premiers albums Curb et The State non représentés (sûrement trop grunge), un premier best of de tous les autres albums de Nickelback. Bon comme d’habitude les fans adoreront et les détracteurs n’aimeront pas. Ca reste quand même des mélodies ultra-accrocheuses portées par un son metal très lourd et la voix puissante de Chad Kruger, avec en plus, et c’est la spécificité Nickelback, d’excellentes ballades. Un excellent best of.

Bon sinon en ce moment je n'écoute plus vraiment de CD mais surtout je découvre au fur et à mesure les différents groupes qui vont passer au Hellfest, afin de pouvoir faire mon choix avant le festival. Du coup j'ai découvert pas mal de groupes très intéressants (Alter Bridge, Hatebreed, Iced Earth, Misfits, Millencolin), et il y a aussi des groupes que je suis sûr de ne pas voir (tout le black metal : Emperor, Behemoth,Gorgoroth, Watain...).

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Deep Purple – In Rock (1970)

L’album qui a définitivement révélé Deep Purple au monde, et également le 1er album de la 2ème mouture du groupe, la période la plus faste et la plus ambitieuse. Et il n’y a rien à redire, c’est excellent de bout en bout, et c’est réellement le début du hard rock, et même du heavy metal. Juste 7 chansons mais quand même 43 minutes de musiques bien rythmées et dosé comme il faut, entre single simple et efficace (« Into the Fire »), musiques plus progressives et techniques (« Flight of the Rat ») ou encore l’excellentissime ballade psychédélique « Child in Time ». Les solos sont majestueux (Ritchie Blackmore) , la voix de Ian Gillian puissante et sur tous les tons, les claviers de Jon Lord... Bref excellent de bout en bout. Vivement le Hellfest ! :p


Queens of the Stone Age – Lullabies to Paralyze (2005)

4ème album de QOTSA, qui conserve toujours sa fibre stoner un peu décalée mais cette fois quand même beaucoup plus accessible, avec un côté single sympathique mais qui fait regretter les albums précédents. Après ça reste toujours un peu la même chose, et c’est tant mieux tant le groupe est unique en son genre : la voix « indé » de Josh Hommes, les basses omniprésentes et qui rythment l’ensemble, quelques morceaux bien barrés qui vous emportent, et puis dans cet album l’excellentissime single « Little Sister ».


Gojira – The Way of All Flesh (2008)

Après l’excellent From Mars to Sirius, Gojira repart avec un son encore plus lourd et brutal qu’auparavant, pour nous sortir un album de death metal progressif sans concession qui ne nous laisse pas le temps de respirer. On attaque d’emblée avec « Oroborus », un des meilleurs titres du groupe avec son riff tournoyant, puis le reste est très bon mais malheureusement toujours un peu pareil, même si l’album contient les plus gros hits du groupe (« Toxic Garbage Island », « The Art of Dying », « Vacuity »). C’est sûr que Gojira ne ressemble qu’à du Gojira, mais sur un album entier on se lasse parfois. J’y ai donc préféré le précédent album, peut-être plus accessible et varié, même si celui-ci envoie quand même du lourd.


Stone Sour – Stone Sour (2002)

1er album du groupe Stone Sour, le groupe originel du chanteur Corey Taylor et du guitariste James Root avant Slipknot. Un album de metal alternatif orienté grunge très bien équilibré, plein d’excellentes chansons allant de hits violents et rapides à de belles ballades (« Bother »). Dommage, un peu comme l’album suivant, que pas mal de morceaux « oubliables », sans trop de saveur, soient contenus sur le disque.


Linkin Park – Living Things (2012)

5ème et – pour le moment – dernier album du groupe de nu metal Linkin Park, un album très court (37 minutes au compteur), mais ultra efficace : chaque chanson est prenante et va droit au but, et l’album est vraiment énergique, avec un son encore plus électro qu’auparavant. Et puis le groupe semble se poser beaucoup plus du côté du metal que du rap par rapport aux précédents albums. A retenir surtout, l’excellent tube « Burn It Down ».


Rammstein – Rosenrot (2005)

1er album que j’écoute de Rammstein, l’album le moins apprécié par la critique puisque composé en grande partie des « chutes » de l’album précédent, « Reise, Reise ». Et bien j’ai vraiment adoré. Entre musiques très portées metal industriel (avec des riffs répétitifs, simples et saturés), des magnifiques ballades (je me suis réécouté « Spring » et « Stirb Nicht Vor Mir » plusieurs fois d’affilée sans m’ennuyer, une ambiance à la fois pleine de douleur et romantique, des chansons « autres » (« Te Quiero Puta ! »), et puis la langue germanique, à la fois belle et martiale, chantée comme il se doit par la bête de scène Till Lindemann. Si c’est l’album le plus mauvais du groupe, j’ai vraiment hâte d’écouter les autres !


Queen – A Kind of Magic (1986)

Un des tout derniers albums de Queen, contenant principalement des musiques qu’ils avaient composés pour la BO du film Highlander (6 pistes sur 9 au total). Un album assez inégal, contenant surtout les deux excellentes chansons pop-rock : le single « A Kind of Magic » et la ballade « Friends Will Be Friends », et puis surtout l’excellentissime, épique et pas mal metal « Princes of the Universe ». Le reste est au mieux sympathique.


Muse – The Resistance (2009)

Ne connaissant l’album The Resistance qu’à travers l’excellent single « Uprising », j’avais très hâte de découvrir cet avant-dernier album de Muse (oui je retarde un peu) malgré les critiques peu enjouées que j’en avais entendu. Et grosse déception. Parce que cet « Uprising », aux rythmiques prenantes et aux changements de tons franchement excellents et vraiment un single d’enfer… Par contre, le reste est d’un tout autre acabit : entre un pseudo « Bohemian Rhapsody » et un simili « New Born », en passant par de la pop lancinante, on sent vraiment le groupe de Matthew Bellamy peu inspiré. La dernière partie de l’album sauve un peu la donne mais dans l’ensemble c’est franchement décevant.


Van Halen – Women and Children First (1980)

3ème album de Van Halen, je n’en avais jamais entendu parler et pourtant j’ai adoré. On commence par le hit en puissance « And the Cradle will Rock… », 1èrze chanson de Van Halen à contenir des claviers, et qui est entraînante de bout en bout, notamment avec ses inserts de guitare très aériens. Viennent ensuite plusieurs chansons typiquement « Van Halen », de bons morceaux hard-rock avec ce soupçon de blues et surtout ce son de guitare électrique métallique. Puis le duo d’ovnis « Tora ! Tora ! », une introduction uniquement instrumentale lourd, puissante et malsain qui ressemble à du Slayer ( !) et qui enchaîne directement sur « Loss of Control », véritable explosion de rythmes, de changements de mesure, de guitare. On commence à conclure avec le très bon hymne irish « Take yor Whiskey Home » puis on finit sur 2 chansons de pur Van Halen. Excellent de bout en bout, je n’en attendais rien et pourtant le disque a tourné en boucle pendant un bon moment !

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Nirvana – In Utero (1993)

Troisième et dernier album studio de Nirvana, qui en met une couche supplémentaire au niveau de la violence. En effet, les titre les plus connus de l’album (quand même « Heart-Shaped Box », « Rape Me », « Dumb », « Pennyroyal Tea » et « All Apologies », rien que ça) sont de loin les plus calmes ! Il en résulte un album de grunge tendance metal violent, puissant, porté par la voix éraillée et à vif de Kurt Cobain, et qui ne lasse pas un instant. Du grand, grand son.


R.E.M. – Greatest Hits (1998, couvrant la période 1979-1998)

Greatest Hits reprenant pas moins que 17 titres de R.E.M., groupe phare du courant de rock alternatif des années 80, mondialement connus en grande partie pour l’excellent hit « Losing my religion ». Et bien le reste est pas mal du tout, notamment parce que le groupe arrive à distiller des ambiances entêtantes et de superbes mélodies sous un vernis qui semble conventionnel au premier abord. La première écoute passe donc sans que rien ne vienne vraiment titiller notre intérêt, mais dès qu’on commence à bien connaître les musiques le son ne nous lasse pas, qu’il s’agisse de magnifiques ballades ou de chansons énervées.


Jello Biafra and the Guantanamo School of Medicine – White People and the Damage Done (2013)

2ème album du nouveau groupe de Jello Biafra, ex-Dead Kennedys. Et le moins que l’on puisse dire est que Jello Biafra était à lui seul les Dead Kennedys, tant l’aura des DK plane sur cette album. Mais il ne s’agit pas que d’une simple resucée du groupe culte de punk hardcore, on sent vraiment que les compos ont été travaillées pour nous offrir cet excellent disque animé par la voix éraillée de Jello Biafra, par des guitares aiguisées et des sonorités agressives. Un excellent disque pour tout fan des DK, en particulier avec les 2 premières « The Brown Lipstick Parade » et « John Dillinger », ou encore l’excellente « Shock-U-Py ! » concluant l’album.


Serj Tankian – Harakiri (2012)

3ème album (quand même !) de Serj Tankian, le chanteur et leader du groupe culte de nu metal System of a Down. Et même si on retrouve le son typique de cet excellent groupe (dont les guitares et quelques ballades qui sonnent très SOAD), et notamment (forcément) au niveau du chant, Tankian arrive quand même à bien se démarquer. On sent qu’il se fait plaisir dans cet excellent condensé de metal parfois violent, parfois lyrique et en tout cas toujours expérimental et décalé. Les mélodies restent vraiment en tête et puis le gros point positif c’est surtout la voix si particulière et puissante de Serj Tankian, qui en fait assurément un des meilleurs chanteurs actuels de metal. Excellent.


Sum 41 – Underclass Hero (2007)

6ème album (sur 7) du groupe de punk rock Sum 41, un album qui part plutôt bien avec de bonnes chansons bien rythmées et énergiques (« Underclass Hero », « Walking Disaster ») et qui peu à peu ramollit malheureusement… Et comme en plus le groupe ne se renouvelle pas du tout, cet album reste assez moyen.


Kyuss – Welcome to the Sky Valley (1994)

3ème album du groupe culte de stoner Kyuss, et l’album qui a vraiment fait connaître du groupe pré-Queens of the Stone Age. D’une part parce que c’est leur meilleur (logique), mais également parce qu’il a défini et rendu grand public le stone rock, ses basses lourdes et hypnotiques et ses rythmiques entêtantes. Un très bon album, surtout pour les deux hits « Gardenia » et « Demon Cleaner ».


Jello Biafra and the Guantanamo School of Medicine – The Audacity of Hype (2009)

1er album du groupe de Jello Biafra, ex-leader des Dead Kennedys et qui nous livre pratiquement un nouvel album des DK, tant les ressemblances entre les deux groupes sont frappantes. Et même si on ne retrouve pas complétement l’excellence du groupe culte de punk hardcore, on en est pas loin dans cette avalanche de chansons aiguisées et rageuses, rythmées par la basse de Billy Gould (Faith No More), les guitares agressives et la voix toujours si particulière de Jello Biafra. Quelques chansons sont un peu à la traîne, mais globalement au moins les 2 tiers de l’album sont franchement excellents.


Motörhead – Bomber (1979)
Motörhead – Ace of Spades (1980)

C’est vraiment un cas unique du rock-metal, Motörhead : un son qu’on pourrait qualifier de mélange de rock’n’roll, de heavy metal et de punk, des chansons entraînants au possible, la voix rocailleuse et si particulière de Lemmy… Et des putains d’albums ! Si ces deux-là sont chacun portés par leurs hits éponymes respectifs (« Ace of Spaces », LA chanson de Motörhead, et « Bomber », dont le riff donne envie de danser dans tous les sens), aucune chanson n’est à jeter tout au long de ces deux CD d’une quarantaine de minutes. C’est franc, direct, et pourtant tellement maîtrisé que ça en devient évident… Excellent.


AC/DC – For Those About to Rock We Salute You (1981)

Difficile de passer après l’excellent Back to Black, et pourtant AC/DC nous pond un excellent album de hard rock aux refrains ultra accrocheurs. On entame direct avec l’hymne « For Those About to Rock (We Salute You), et le reste de l’album n’est que succession de chansons hard rock toutes excellentes, aux guitares aiguisées et avec la voix criarde et agressive de Brian Johnson. Très, très bon.

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System of a Down – Hypnotize (2005)

5ème et – pour l’instant – dernier album de SOAD, encore une fois un excellent album qui sonne exactement comme du System, c’est-à-dire inclassable : rythmique ultra-rapide, chant opératique de Serj Tankian (qui laisse néanmoins de plus en plus place à Daron Malakian pour le coup), riffs indus violents, mélodies improbables et superbes ballades (« Lonely Day »), bref un mélange détonnant qui donne férocement envie de voir le groupe en live, et bonne nouvelle il y a de fortes chances qu’ils soient au Hellfest en 2015 ! (et on parle aussi de Rage Against the Machine, de Rammstein, de Tool, de… Metallica ! Oo) (c’est bien de rêver)


Avenged Sevenfold – Nightmare (2010)

1er album du groupe suite au décès du batteur The Rev, néanmoins le groupe a su aller de l’avant et propose un excellent album, parfait résumé de la carrier du groupe : des excellentes ballades metal (“So Far Away”), du bon heavy classique (“Nightmare” qui ressemble à du Metallica), ou encore du metalcore rapide comme leurs premiers albums (“God Hates Us”). La production est soignée, les chansons restent immédiatement en tête et sont efficaces au possible, et les compositions de l’album parfaitement équilibrées. Vraiment excellent.


Avenged Sevenfold – Avenged Sevenfold

4ème album du groupe qui marque vraiment une rupture avec les precedents : ici les rythmes sont moins rapides, les structures moins complexe et le rythme un peu plus heavy. Les puristes n’ont pas apprécié, moi j’aime beaucoup ce virage qui rend le groupe plus accessible. Les 4 premiers chansons orientées single sont excellentes (« Critical Acclaim », « Almost Easy », « Scream » et « Afterlife »), ensuite la suite enchaîne ballades, hits et chansons plus expérimentales jusqu’à l’opéra déjanté « A Little Piece of Heaven ». Vraiment un excellent album.


Mötorhead – No Sleep ‘til Hammersmith (1981)

1er live de Motörhead, réalisé quand le groupe était à l’apogée de son succès et qui dispose d’un son excellent, autant au niveau de la voix, de la guitare ou de la basse. Forcément, les hits s’enchaînent et le groupe est très en forme : « Ace of Spades », « Stay Clean », « Metropolis », « Overkill », « Bomber » etc etc. Un excellent live.


Linkin Park – The Hunting Party (2014)

Dernier album de Linkin Park en date, qui s’avère largement plus agressif que les trois précédents ! Et finalement presque plus qu’Hybrid Theory et Meteora, c’est dire… 12 chansons pour 45 minutes, un peu de tous les styles (metal pur, ballade, chansons plus orientées « rap metal ») mais avec une violence et une maîtrise qui ne s’arrête pas à la fin : tout est bien maîtrisé, du chant clair ou growlé de Chester Bennington au chant rappé de Mike Shinoda, les guitares bien mises en avant et qui sonnent moins pop qu’auparavant, les refrains qui restent immédiatement en tête (dont l’excellente chanson « Guilty All the Same »), et puis quelques featuring de qualité, dont Daron Malakian (guitariste et chanteur de System of a Down) qui s’approprie complétement une chanson ou encore Tom Morello (guitariste de Rage Against The Machine ou encore d’Audioslave) qui nous pond une ballade de transition très agréable. Bref rien à redire, excellent album.


Avenged Sevenfold – Hail to the King (2013)

Dernier album en date d’A7X, qui délaisse un peu leur côté metalcore et leurs refrains clairs pour lorgner un peu plus du côté du heavy metal à la Metallica, avec un côté moderne néanmoins. Un album très mature, posé (on est souvent dans du mid-tempo) mais qui envoie néanmoins vraiment du lourd, notamment avec l’excellent hit « Hail to the King » qui emporte tout sur son passage et va à l’essentiel, sans fioritures.


Alice in Chains – Black Gives Way to Blue (2009)

L’album de la reformation pour Alice in Chains, après leurs trois albums des années 90 et la dissolution du groupe suite au décès du chanteur. Un excellent album, qui arrive à reprendre le style de ces excellents albums (du grunge lancinant et calme qui explose avec des refrains ravageurs et des riffs bien lourds) en y apportant une touche plus actuelle. Le nouveau chanteur est parfaitement à sa place et arrive à trouver le style de feu Layne Staley sans le copier, et les 54 minutes de la galette passent vraiment très bien, enchaînant hits sur hits. Du très lourd.

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Marilyn Manson – The Pale Emperor (2015)

Excellent album. Du Marilyn Manson pur jus, avec sa voix si caractéristique et ce son industriel, mais surtout ici un petit côté boogie/rock n’ roll qui délaisse du coup le côté gros son metal, et des compositions très inspirées qui nous donnent un album sans rien à jeter. Juste à écouter et apprécier. Espérons que le monsieur se soit également amélioré en live.


Nickelback – No Fixed Address (2014)

Dernier album de Nickelback, qui mis à part ces quelques premiers titres (notamment l’excellent tube « Million Miles an Hour » qui ouvre l’album) peine vraiment à retenir notre attention. C’est trop pop, et puis chacun des titres de l’album ressemble à des chansons déjà écrites précédemment. Du Nickelback qui cherche la facilité en somme, et les quelques particularités de l’album (des chœurs féminins ou encore une chanson limite hip-hop) sont loin d’être réussies. Autant le précédent album était correct mais plutôt attachant, autant là le groupe nous sort la même soupe et finit par être agaçant.


Metallica – Garage Inc. (1998)

Le 1er CD est uniquement composé de reprises inédites. L’ensemble propose de tous les styles et brille dans chacun, que ce soit du punk avec les Misfits (« Die, Die My Darling »), des ballades (« Turn the Page » de Bob Seger), du pur heavy metal (« It’s Electric » de Diamond Head), avec deux coups de cœur que sont l’excellentissime « Mercyful Fate » de… Mercyful Fate, et tous ces changements de rythmes magnifiques, et la superbe « Tuesday’s Gone » de Lynyrd Skynyrd, même si elle ne diffère pas beaucoup de l’originale. Le CD2 quant à lui est constitué de 4 parties différentes : d’une part du second E.P. de reprise de Metallica nommé « The $5.98 E.P. : Garage Days Re-Revisited » et reprenant des grands noms du thrash et de la NWOBHM (Diamond Head, Holocaust, Budgie), mais également du new wave (Killing Joke) et du punk (écouter Metallica jouer les Misfits, c’est excellent), puis le 1er EP De reprises « Garage Days Revisited », puis quelques faces B comprenant notamment le fameux « Am I Evil ? » de Diamond Head ou encore l’excellent « Stone Cold Crazy » de Queen, considérée maintenant comme la 1ère chanson thrash metal. S’ensuit « Motörheadache », 4 reprises de Motörhead notamment « Overkill » (assez étrange) et « Damage Case » qui rend monstrueux. Bref un parfait album pour qui veut compléter un peu plus sa discographie Metallica !


Rammstein – Made in Germany 1995-2011 (2011)

La 1ère compilation des tubes de Rammstein sélectionnés sur leurs 6 albums. Rien à redire, il faut aimer le metal indus et electro martial proposé par le groupe, mais si on adhère cet album est vraiment excellent, contenant des morceaux ravageurs et violents (« Du Hast », « Links 2-3-4 ») qui côtoient de magnifiques ballades (« Mutter », « Rosenrot ») et des hymnes taillés pour les stades (« Pussy », « Amerika »). Excellent. Le 2ème CD de l’album, plus anecdotique, comprend des reprises et des remixes par d’autres groupes de tous genre (Faith No More, Meshuggah, The Devins Townsend Project… Scooter !!!). Certaines chansons sont pas trop mal, d’autres bof.


Rammstein – Mutter

Excellent. De bout en bout. Et rien que les 6 1ères chansons de l’album font partie des morceaux cultes du groupe : la vibrante « Mein Herz Brennet », les 2 rouleaux compresseurs « Links 2 3 4 » et « Feuer frei ! », la planante « Ich will » ou encore la merveilleuse ballade « Mutter ». La fin de l’album tire un peu plus sur l’électro, mais globalement cet album est un excellent condensé de metal industriel carré, martial et surtout plein d’émotion et de poésie (et oui !). Superbe.


Dark Tranquillity – Fiction (2007)

1er album de death metal que j’écoute en entier, et c’est sur Dark Tranquillity que ça tombe (même si j’y préfère largement In Flames ou Arch Enemy). Bien sûr, il faut s’habituder au chant growlé, mais cela mis de côté l’album est franchement excellent : les compositions sont variées (du death metal classique mais aussi des ballades, une chanson plutôt black metal mais sans l’agressivité du genre), les mélodies superbes, la production léchée (le son est très, très bon, on distingue bien tous les instruments), et l’album contient notamment l’excellentissime « Terminus (Where Death is Most Alive », une chanson que j’ai très hâte d’écouter en live.


Arch Enemy – Wages of Sin (2001)

4ème album du groupe et surtout le 1er où il s’agit d’Angela Gossow, c’est-à-dire une femme, qui fait office de nouveau chanteur. Et les cris stridents et le chant guttural de cette show-woman ne font pas oublier le chanteur précédent, au contraire ! C’est pour ainsi dire ce passage de flambeau qui va octroyer une notoriété sans précédent au groupe. L’album en lui-même est aussi très bon, si on adhère à ce death mélodique : c’est précis, agressif, très technique, les mélodies sont excellentes (notamment la ballade « Snowbound ») et l’album contient quelques-unes des classiques d’Arch Enemy : « Ravenous », « Heart of Darkness », « Dead Bury Their Dead ». Bon après, il faut aimer le growl. Et c’est là où j’ai du mal.


Faith No More – Sol Invictus (2015)

7ème album de Faith No More, qui n’en avait pas produit depuis… 18 ans ! Et aurait peut-être dû continuer. En effet, si tout respire Faith No More dans l’album (ce metal experimental teinté de jazz, de funk, aux envolées lyriques puissantes et imprévisibles), il y manque une composante essentielle : la spontanéité, ce grain de folie qu’on retrouvait à chacun des excellents albums précédents. Du coup, là on a du FNM qui fait du FNM, sans rien de plus. Et mine de rien, ce côté décalé et unique y fait pour beaucoup dans le son FNM. Du coup, c’est bien fait mais qu’est-ce qu’on s’ennuie.


Arch Enemy – War Eternal (2014)

Dernier album d’Arch Enemy mais surtout 1er album avec la nouvelle front-woman, Alissa White-Gluz. Et son timbre de voix impressionnant ne jure pas du tout avec la précédente chanteuse, elle s’en sort même très bien. Pour le reste, Arch Enemy nous propose un album d’excellente facture qui ne jure pas du tout avec les précédents. Pas de surprises non plus, ça reste du Arch Enemy. Riffs rapides, magnifiques mélodies lors des refrains, solos de guitare inspirés, et le chant hurlé notamment pendant les couplets. « War Eternal » et « No More Regrets » sont d’excellents tubes qui doivent bien démonter en live.


Gojira – L’Enfant sauvage (2012)

Dernier album de Gojira en date, du Gojira pur jus sans aucune surprise : du death metal progressif à base de riffs lourds et répétitifs, à l’ambiance à la fois pesante et belle (la voix de Joe Duplantier y est pour quelque chose), et des changements de mesures fréquents et puissants. Toujours un peu pareil donc, et c’est là le principal reproche à faire au disque, mais au niveau de la qualité on sent que le quatuor a gagné en précision et maturité, et ça se ressent largement. Un disque de très bonne facture.


Moonspell –Extinct (2015)

Découverte du groupe portugais Moonspell avec leur dernier album en date, alors que le groupe à plus de 25 ans. Malgré la jaquette du CD, ça n’est pas du thrash/death/black, enfin disons que ça n’est pas trop violent. C’est surtout de magnifiques chansons qui envoient du lourd, avec une atmosphère gothique (portée par la voix du chanteur et de superbes mélodies) et des mélodies imparables. Excellent.

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AC/DC – Rock or Bust (2014)

Dernier album en date du groupe (le précédent, Black Ice, date quand même de 2008), qui reprend la même recette et qui fonctionne du tonnerre. Certains artistes font du réchauffé et ça se sent, ils n’arrivent plus à retrouver leur inspiration d’avant, alors qu’AC/DC est toujours aussi bon, spontané, vrai. Et va droit au but : 11 chansons pour 35 minutes, la plus longue faisant 3’41 ! Et à chaque fois du bon hard rock qui décoiffe, avec des chansons-hymnes inspirées, des riffs prenants, des solos jouissifs et puis la voix de Brian Johnson qui ne vieillit pas (trop). Très bon.


Maximum The Hormone – Bu-ikkaesu (2007)

Maximum The Hormone est vraiment unique, un savant mélange de metal, punk, hardcore, pop, un peu de ska, à la fois bourrin et très mélodique, et surtout furieusement frénétique. Ces gens sont des vrais tarés, et ce CD plein de tout et n’importe quoi tient miraculeusement bien debout. Tout simplement parce que possède un sacré savoir-faire. Enorme.


Joy Division – Closer (1980)

Dernier album (sur 2) du groupe juste avant le suicide de son chanteur, Ian Curtis. Le son est un peu moins punk et violent que sur le 1er album, Unknown Pleasures, mais c’est toujours aussi bon. De la new wave un peu gothique, sombre, avec des rythmiques hypnotiques et prenantes, et puis la voix grave et sortie d’outre-tombe de Curtis. On comprend pourquoi ce groupe est rapidement devenu culte.


Black Sabbath – The Best Of Black Sabbath (2000, couvrant la période 1970-1983)

2 CD et 32 titres pour cet excellent best of couvrant les 11 premiers albums de Black Sabbath, et donc avec au chant quasiment tout le temps Ozzy Osbourne, puis également le nom moins excellent Ronnie James Dio et puis un peu de Ian Gillian (Deep Purple) aussi. Que dire d’original ? Black Sabbath ayant quasiment inventé la musique metal et tous ses sous-genres à lui tout seul, tout l’album est donc forcément composé de morceaux excellentissimes, à tendance heavy/doom mais avec quelques fulgurances hard-rock/folk bien senties également, et de magnifiques ballades. Grandiose.


Emperor – In the Nightside Eclipse (1994)

Il parrait que les albums de black metal s’écoutent d’une traite, parce qu’ils sont plus à ressentir, à vivre, et que quelques morceaux sur Youtube ne permettent pas de ressentir l’effet de ce style musical. Je n’ai jamais été attiré par le genre, mais j’ai voulu tester quand même pour marquer le coup. J’ai choisi le 1er album du groupe norvégien Emperor, mouvement de file de la 2nde vague de black metal. C’est… puissant, rapide, sombre, avec un chant éraillé et perçant. Quelques passages hypnotiques sont vraiment très beaux. Mais voilà, j’ai du mal à faire la distinction entre les chansons, et pour ma part tout se ressemble dans l’album… Impossible de différencier les refrains, couplets etc. Y en a pas ? Ça doit être sans doute pour ça. Enfin bref, c’est très maîtrisé (surtout pour un 1er album), j’ai bien aimé certains passages, mais ça reste trop violent et noir pour moi.


Tool – Lateralus (2001)

Pilier du metal progressif moderne (enfin y a bien Dream Theater mais c’est plus rock/heavy quand même), un album que j’ai adoré de bout en bout. Et finalement bien plus quand il s’agit de chansons lentes, hypnotiques et puissantes (cf. Schism) que lors des chansons plus « classiques », au format single. C’est brillamment composé, et on se laisse porter par cette musique à la fois lancinante et qui promet aussi d’excellents moments bien puissants.


In Flames – Reroute to Remain (2002)

J’adore vraiment de plus en plus In Flames, et après avoir bien kiffé successivement une douzaine de leurs chansons, je me suis enfin mis un album en entier. Et je n’ai pas été déçu du tout. De l’excellent death mélodique, même plutôt porté sur le heavy metal / nu metal que sur le death, avec de magnifiques refrains et des rythmiques vraiment entraînantes (les excellentes « Cloud Connected » et « Trigger »), puis quelques belles ballades. J’adore le chant d’Anders Friden, et l’ajout des claviers permet d’inclure de superbes mélodies. Je regrette juste que la masse des guitares fasse parfois un peu brouillon. Mais bon, dans tous les cas il a bien tourné en boucle cet album, c’est plutôt bon signe.

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Rammstein – Liebe ist für alle da (2009)

Dernier album en date de Rammstein, qui prend un virage un peu plus électro et moins heavy. Il n’empêche l’album de contenir de sacrés hits (« Ich tu dir weh », « Pussy ») et d’être encore plus barré que les précédents. Pour amateur de metal industriel martial (allemand ?) aux sonorités électro, plein de second degré mais également de belles ballades sincères. Un des groupes que j’ai très envie de voir en concert.


Marilyn Manson – Smells Like Children (1995)

Déjà le 2ème album, et quelle claque ! Du coup je regrette de ne pas l’avoir découvert à l’époque, c’était assez révolutionnaire pour le coup. Du bon metal tendance gothique/indus, un peu punk parfois, dommage juste que malgré le nombre de piste important (16 quand même), beaucoup de celles-ci soient des transitions, si bien que finalement le nombre de « vraies » chansons reste assez faible. Et c’est d’autant plus dommage puisque celles-ci sont toutes géniallissimes au plus haut point ! (notamment la fameuse reprise « Sweet Dreams (Are Made of This).


Marilyn Manson – Antichrist Superstar (1996)

Troisième album et… pouah cte baffe dans la gueule ! Déjà, cet album renferme la plupart des plus gros hit de l’artiste : « Irresponsible Hate Anthem », « The Beautiful People », « Tourniquet », « Angel With the Scabbed Wings », et puis surtout cette ambiance assez glaique qui s’en dégage est assez déstabilisante, d’autant que le CD garde quand même un groove très « rock ‘n roll » dans l’esprit. La production est superbe (ces sons de guitares…), et puis la voix de Manson, à la fois suave et grave, est vraiment atypique et surtout très plaisante et parfaitement à sa place. Un album excellentissime.


Linkin Park – A Thousand Suns (2010)

Seul album de Linkin Park que nous n’avions pas écouté et… définitivement le moins bon. Trop calme, et puis aussi trop de transitions inutiles entre les morceaux ou de « morceau de morceaux » qui font finalement passer le nombre de « vraies » chansons de 15 à… 9 ! Alors certes il y a quand même de bons hits dans le tas, mais ça reste une déception.

Mon ptit top Linkin Park du coup :
1. Meteora (2003)
2. Living Things (2012)
3. Hybrid Theory (2000)
4. The Hunting Party (2014)
5. Minutes to Midnight (2007)
6. A Thousand Suns (2010)


Queen – Made in Heaven (1995)

Album de Queen produit après la mort de Freddy Mercury et comprenant une parties de chansons composées pour l’album justement, avec la voix de Mercury déjà enregistré, et une partie d’autres chansons du groupe déjà parues dans différents albums solos et autres compilations. Certaines valent franchement le coup, mais globalement le groupe se la joue un peu trop « baroque néoclassique » et ballade, avec quantité de chansons – belles au demeurant – qui se la racontent un peu. Reste de beaux tubes heavy et de très belles balades, mais faire simple de temps en temps ça fait du bien, et là on veut trop intellectualiser. Dommage.


In Flames – Clayman (2000)

Dommage que la nappe de guitares soit parfois un peu trop compressé puisque cet album de heavy-death mélodique est vraiment pregnant de bout en bout, notamment avec les hits « Pinball Map » et puis surtout la fantastique et ultra-prenante « Only for the Weak ». J’aime beaucoup le timbre de voix d’Anders Friden, et puis certaines chansons ont des mélodies d’une grande puissance.


Arch Enemy – Khaos Legions (2009)

Décidemment plus je découvre ce groupe et plus je l’adore ! Avant-dernier album (soit le dernier avec Angela Gossow au chant), encore un CD rempli de riffs monstrueux, de refrains planants, de solos démentiels, portés par le growl de la frontwoman (et finalement je pense préférer le chant de sa remplaçante, moins agressif), et 3 hits qui sont devenus des classiques du groupe : « Yesterday Is Dead And Gone », « Bloodstained Cross » (la chanson qui m’a fait connaître le groupe il y a 2-3 ans) et « No Gods, No Masters ». Excellent.


Rammstein – Reise, Reise (2004)

Succédant après le culte Mutter, cet album se veut plus calme et mélodique que les précédents. Parfois même un peu trop, mais je chipote vraiment puisque l’album est quasi-parfait de bout en bout, avec au moins la moitié de sacrés tubes, notamment le hit « Amerika » qui a permis au groupe de se faire réellement connaître par le grand public. Et puis c’est du bon metal indus très allemand (comprenez : martial), faussement simple et avec de sacrées mélodies.


Slash’s Snakepit – It’s Five O’Clock Somewhere (1995)

1er album de Slash en solo (enfin avec SON groupe) après qu’il ait quitté les Guns N’ Roses (même si Slash’s Snakepit comprend 3 ex-Guns). Et même si on ressent encore fortement l’influence de son précédent groupe (les compositions parfois un peu trop alambiquées), on se rend surtout compte qu’il était un peu l’âme du groupe avec ces 70 minutes de pur hard rock bourré de riffs en puissance et de refrains fédérateurs. Classe.


System of a Down - Mezmerize (2005)

Pfiou. Je sais plus vraiment trop quoi dire avec System, depuis que je les ai (re)découvert avec leur concert en avril à Lyon, je me replonge dedans et je suis à chaque fois plus ébahi devant leur musique si parfaite, originale, entière, décalée, comprenant autant de gros morceaux bien lourds qui dépotent que de magnifiques ballades... Et même si les 2 premiers albums sont de vrais chef d’œuvres (System of a Down et Toxicity), les 3 autres, à l'instar de ce Mesmerize, restent de grands albums. Et puis, celui-ci contient rien de moins que (pour les plus connues) "Soldier Side - Intro", "B.Y.O.B.", "Radio/Video", "Question!" ou encore "Lost in Hollywood". Géant.

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Slipknot – All Hope Is Gone (2008)

4ème album, qui joue un peu l’équilibriste entre la violence du 2ème (Iowa) et les mélodies du 3ème. Ce qui en fait peut-être l’album le plus équilibré du groupe, malgré une production un peu trop léchée rappelant parfois un peu Stone Sour, le groupe « grand public » du chanteur Corey Taylor. Mais globalement un très bon album, peut être juste moins remarquables que les précédents, et qui contient néanmoins un sacré hit : « Psychosocial ».


Motörhead – Iron Fist (1982)

Un album peu apprécié des fans, il faut dire qu’il est sorti après la trilogie culte Overkill / Bomber / Ace of Spades. Et pourtant, malgré certes des compositions parfois moins inspirée, cet album tient vraiment la route et reste très correct, et puis contient quelques hits intemporels du groupe comme « Iron Fist » ou encore « Heart of Stone ».


Motörhead – Orgasmatron (1986)

Là c’est l’inverse d’Iron Fist : les compositions sont très inspirées et énervées, mais la production est vraiment brouillonne. En même temps, c’est aussi ce qui fait le charme de cet album rugueux et qui file à 100 à l’heure, avec des brûlots comme « Doctor Rock ».


Motörhead – Aftershock (2013)

Incroyable : Lemmy a beau avoir plus de 65 balais, et cet album (l’avant-dernier puisque le dernier date du 28 août 2015) est d’une énergie, d’une inventivité et d’une qualité indécente. La production est parfaite, et chaque musique reste en tête, toujours avec ce sentiment d’urgence à la Motörhead (ce qui n’empêche pas les belles balades, cf. « Lost Woman Blues »), ce mur de guitares/basse détonnant, ces refrains entraînants et très « rock ‘n roll », la voix rugueuse sans pareille de Lemmy… Juste parfait.


Motörhead – Bad Magic (2015)

Dernier album en date (28 août – mais probablement le dernier au train où vont les choses), on peut dire que sur CD le groupe ne s’est pas assagit (malgré 69 balais au compteur pour le père Lemmy). Et si j’y ai préféré l’avant dernier, à la production plus clean, cet album est encore plus agressif et saturé. Les hits s’enchaînent (« Victory or Die » qui ouvre l’album avec fracas, « Thunder & Lightning » et son riff qui le range déjà parmi les classique du groupe, ou encore la trépidante « Electricity », du pur Motörhead sans rien à jeter et qui ne s’arrête pas tout du long), avec en plus une superbe ballade, certes classique dans la forme mais très belle et également évocatrice («Until the End »), puis une excellente reprise des Stones avec « Sympathy for the Devil ». Du tout bon !


Tool –Ænima (1996)

Je découvre Tool en ce moment et… j’aime beaucoup. Du metal progressif épuré, aux rythmiques lentes et planantes faisant la part belle à chaque instrument, et nous emportant souvent sur des refrains et des fulgurances à la fois violentes et mélodiques. 1h20 d’album quand même, pour seulement une petite dizaine de chansons si on enlève les pistes servant d’intermèdes. Et puis le son de Tool, si pur, est vraiment à part et aisément identifiable.


Ghost – Meliora (2015)

Malgré toute l’imagerie et la scénographie du groupe, ce 3ème album nous le confirme : non, Ghost n’est pas du tout un groupe de black metal. Plutôt un groupe de hard rock fleurant bon les années 70, auquel on ajouterait des riffs bien thrash 80s, un côté solennel, des magnifiques mélodies pop et quelques claviers bien sentis. A la fois kitsch et moderne, proposant des chansons heavy parfaitement calibrées et dosées, cet album est excellent à tout point de vue. Et parce qu’il est court (seulement 10 chansons dont 3 transitions), on ne l’apprécie que d’autant plus. On comprend pourquoi ce groupe a acquis une renommée impressionnante en seulement 5 ans d’existence. Très hâte de les voir en novembre à Lyon.


Iron Maiden – The Book of Souls (2015)

J’avais très hâte d’écouter ce dernier Maiden (16ème album), qui confirme le virage progressif entamé avec Brave New World (2000), et surtout propose 2CD pour une durée totale de plus d’1h30. Et avec pour autant seulement 11 chansons, la plus longue faisant 18 minutes… et j’en sors légèrement déçu. Parce que les titres sont pour la plupart assez plats, manquent de dynamique (pas aidé par la voix quand même bien affaibli de Bruce Dickinson, ce qui pourtant ne ressort pas du tout en live) et ne restent pas en tête malgré leur longueur. Ça reste quand même très correct, les riffs sont inspirés, certains titres valent franchement le coup d’œil… Mais j’aurai aimé quelque chose de bien plus efficace.


Ghost – Infestissumam (2013)

2ème album de Ghost, qui prend une tournure beaucoup plus pop après le 1er album plus sombre, heavy et froid. Pop ça l’est assurément, peut-être même un peu trop pour certaines chansons où on peine à entendre les guitares ! Mais avec des chansons et mélodies aussi réussies, on pardonne. Rien à jeter dans ces 10 titres, alliant mélodies inspirées (et entêtantes) et refrains/chœurs très prenants, rappelant des groupes allant de Blue Öyster Cult à Black Sabbath en passant par… les Beach Boys ! Puis rien que pour les excellent titres Year Zero et Monstrance Clock, l’album vaut le détour.


Ghost – If you have Ghost (2013)

Un simple EP compose de 4 reprises et d’un enregistrement live de « Secular Haze ». A chaque fois les reprises sont excellentes, respectant bien l’esprit des œuvres originales tout en y allant du son « Ghost ». « If You Have Ghosts » de Rocy Erickson est belle et très à propos, et puis on a aussi du Depeche Mode et du ABBA :p ( !). Le tout produit par Dave Grohl, donc forcément c’est soigné ! Très bon.


Motörhead – The Wörld is Your (2010)

Avant-avant dernier album du groupe, auquel j’aurai préféré les 2 albums suivants, en partie à cause d’une production un peu plus brouillonne et de quelques titres faibles. Mais bon, globalement c’est plutôt bon qualitativement et quelques titres déchirent tout (« I Know How To Die », « Born To Lose », « Rock’n Roll Music ».

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