Re: Qu'avez-vous lus récemment ?

[deadpool_az]

Tank Girl t.2

Suite des aventures de Tank Girl, on continue dans le gros délire avec cette fois des récits un peu plus pensés, dont beaucoup de récits "hommages" (à la blaxploitation, au romans noirs...). C'est toujours aussi attachant même si la profusion de privates jokes et de bulles qui partent dans tous les sens rendent l'ensemble souvent assez lourd. Jamie Hewlett s'améliore au fur et à mesure, et pond un bon boulot. Un tome largement au-dessus du précédent (même s'il y a un peu moins de spontanéité) qui laisse présager du bon pour la suite.


Ikigami t.2 et 3

On continue avec Ikigami, donc chaque tome de 6 épisodes est construit sur la même structure : 3 épisodes pour l'histoire d'une personne recevant l'ikigami, 3 histoires sur une autre personne le recevant. C'est toujours aussi bien ficelé, les histoires se suivent mais ne se ressemblent pas du tout et en parallèle on suit à chaque fois notre livreur d'ikigami, sa vie, ses états d'âmes, qui va servir de fil directeur à l'ensemble de la série. Toujours aussi bon.


1602 : Les Fantastick

Un récit annexe à la mini-série 1602, où nos personnages Marvel évoluaient au début du 17ème siècle. La mini-série était une réussite, ici c'est loin d'être le cas. Le grand Peter David nous pond un scénario bidon, bateau, qui ne recèle strictement aucun intérêt tout du long et Pascal Alixe est assez mauvais : un trait brouillon et maladroit, des compositions de cases assez aléatoires, et surtout des proportions de personnages horriblement mal respectées. Une grosse bouse.


Spider-Man : With Great Power

Et si Spider-Man avait continué sa lancée dans le catch et n'avait jamais voulu jouer les super-héros ? David Lapham, habitué en temps normal au bon polar qui tâche, livre ici une composition tout en fraîcheur, en innocence du Peter Parker adolescent de l'époque. Ça se lit bien et c'est prenant mais néanmoins pas grand chose à se mettre sous la dent. Tony Harris reste Tony Harris : trait épais, précis et méticuleux, encrage clair, expressions faciales réussies. C'est donc plutôt très correct, comme la mini-série dans son ensemble. Mais rien d'exceptionnel là-dedans, loin de la.


Batman & Robin #1-3

Comme les 3 premiers épisodes de la nouvelle série Batman & Robin sont faits par Grant Morrison et Frank Quitely, je ne pouvais pas passer à côté. C'est plutôt du bon Morrison pour du mainstream, du récit super-héroïque qui propose de tout : humour, action, frissons, le tout en cernant bien l'univers si particulier de Batman. Et Frank Quitely reste toujours un dieu aux dessins.

[deadpool_az]

Losers t.1

Un groupe d'ex-agents de la CIA se fait passer pour morts après avoir essuyé un assaut de leurs supérieurs visant à les liquider. Par une suite d'opérations coup de poings, ils vont essayer de briser le fonctionnement de la CIA et de toutes ses opérations louches. Un parfait blockbuster d'espionnage-action : d'excellents personnages bien marqués, de l'infiltration, de l'action, du suspens, de l'aventure, de très bon dialogues, le tout bien englobé dans le contexte politique actuel et en plus servi par l'approche "cinéma" et le trait très nerveux de Jock. Une excellente surprise.


Ikigami t.4

Une quatrième tome très inégal : la première histoire est très basique (une vengeance à la con) et nous fait penser que ça commence à être bien redondant, Ikigami. Alors que la seconde histoire, très puissante et belle, vient nous rappeler pourquoi c'est bon. J'avais oublié de préciser que sur les 4 tomes, Ikigami s'inscrit à chaque fois dans le contexte politique, social et culturel de son pays, et parvient à tirer des analyses pertinentes d'une facette de son pays à chaque fois (même si on se trouve dans une réalité faussée, il ne faut pas l'oublier).


Rex Mundi t.1

XIXème siècle, dans une France sous monarchie parlementaire, une histoire de secrets oubliés, de guildes de magiciens, de templiers, de mystères et tout le tralala. Ça aurait pu être intéressant mais le scénario sent trop l'amateurisme, tant dans la façon naïve dont est conçue le monde de Rex Mundi (on sent que le scénariste n'a que de basiques connaissances historiques - du moins trop basiques pour écrire un scénario sur le sujet) que dans l'intrigue en elle-même, où finalement il ne se passe pas grand chose durant ces 6 épisodes. Le dessin n'est pas mieux : trait trop appuyé, personnages figés, une multitude de détails qui ne servent à rien et surtout aucun semblant de narration dans les enchaînements de cases. Bon l'ensemble délivre quand même un petit quelque chose qui fait que je vais tenter le tome 2 (d'occasion bien sûr comme celui-ci) mais grosse déception alors que j'en attendais au moins un petit truc sympathique.

[Gizmo]

tu me passera les ikigami à l'ocase ^^

[deadpool_az]

Ça sera ton cadeau de Noël ^^

[Gizmo]

a lue ikigami tome 3 et 4

pour le tome 3 bon tome dans la lignée des 2 premiers, cependant je connaisai déjà les histoires pour les avoir vue dans le film ( qui retrace les 2 histoire du tome 1 et celle du tome 3)

pour le tome 4 j'ai eu les même sensation que bedo à savoir un peut de redondance à la première histoire qui fait peur quant à la suite d'ikigami et une réactivation de l'envie grâce à la deuxième histoire qui relance la passion pour se bouquin.

[deadpool_az]

On est d'accord sur les 3 et 4 ^^
(Piti Ness aussi d'ailleurs)


Ikigami t.5

Bon ben comme je ne l'ai pas sous les yeux impossible de m'en souvenir... Un tome un peu au-dessus du précédent, de mémoire. Ca reste toujours du bon manga mais pas assez pour les acheter neuf, j'attendrais de trouver les suivants d'occasion pour continuer.


Alan Moore : Tisser l'invisible

Un livre sur ce célèbre scénariste qu'est Alan Moore compilant, sur 300 pages, une longue biographie (100 pages quand même, mais supra intéressante et loin d'être chiante), des extraits d'interviews de Moore ou de ses collaborateurs ou encore d'articles sur des séries en particulier ou d'essais sur certains aspects du travail de Moore. Certains essais sont un peu pompeux, mais dans l'ensemble un excellent bouquin qui permet d'en apprendre beaucoup sur l'auteur et qui donne envie de découvrir et redécouvrir ses travaux.

D'ailleurs :

Top Ten t.1, 2 et 3

Relu le 1 et découvert les 2 et 3 qu'ont m'a gentiment prêté. En gros : le quotidien d'un commissariat de police dans une ville créée de toute pièce à la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour "caser" tous les êtres à pouvoir. Un soap savoureux, d'une densité impressionnante et garnie d'un lot de personnage imposant et tous intéressants. C'est drôle, intelligent, léger, une série maîtrisée du début à la fin comme on en fait peu. Et ça m'a donné envie de relire Tom Strong et Promethea, les deux autres séries de l'univers ABC d'Alan Moore.


Bullet Points

Et si une balle avait tué le scientifique qui allait créer le sérum du super-soldat responsable des pouvoirs de Captain America ? A partir de ce seul élément, Straczynski réinvente l'univers Marvel à sa sauce (Peter Parker se fait irradier par les rayons gamma, la mission qui a donnée les pouvoirs aux 4F est un fiasco, etc.) à partir de ce seul fait, tel un effet papillon. Assez intéressant au début, le récit devient vite redondant et de plus en plus grotesque dans la succession des "hasards" provenant de cette seule balle. Reste le dessin d'Edwards, très personnel, à des lieux d'un dessinateur "branché" mais largement plus savoureux que ceux-ci.


The Punisher #17-22 : Franken-Castle

A la suite du maxi-évent Dark Reign chez Marvel, le Punisher a finit coupé en rondelles. Mais un village secret de monstres va le recueillir et lui recoller les morceaux comme ils peuvent. J'en entendais beaucoup de bien et j'avoue avoir été assez déçu par l'histoire. Certes Remender ne se prends pas la tête et propose de la bonne série B, voir Z, tout en combats, en monstres, en débilité profonde, mais ça ne décolle jamais vraiment. Heureusement que Tony Moore est là : trait précis et clair, narration d'enfer, expressions des visages bien marquée comme il faut, en plus avec une colorisation très claire, limite pastel, du bonheur au niveau du dessin comme on voit rarement sur du mainstream Marvel.

La suite plus tard.

[Gizmo]

a lue le tome 5 d'ikigami.
très bon tome pour moi,
les deux histoire sont sympa (grafeurs qui fait d'ailleurs un sublime graf à la fin et un élève complètement malade^^)
de plus se tome amorce un changement qui commencer a se faire vivement désirer ( le livreur étant vraisemblablement en danger)
petite mention spécial au dernière page du tome tout simplement jouissif ^^ (l'élève qui site le "déséquilibré")

bon je v arrêté la sinon je v me faire prendre par la police de prospérité national

[deadpool_az]

Ah oui je me souviens !

Seconde histoire largement au-dessus quand même, j'ai trouvé la première sympathique mais pas énorme non plus. Alors que dans la seconde on en apprends beaucoup sur la loi, les enseignements liés à celle-ci, etc. Et puis c'est la première fois que quelqu'un est "content" de recevoir l'Ikigami !

[deadpool_az]

Suite donc :


Gemma t.1 - Amazone(s)

Une bd franco-belge que mon dealer m'a donnée parce que "c'est super sympa, j'en ai une pile à écouler mais ça se vend pas". Bon en gros une mère de famille joue aux espionnes quand ses proches ne sont pas dans le coin. Elle doit ici partir en Amazonie pour récupérer une sorte d'Ingrid Bétancourt. Le message politique est pas franchement subtile mais tout le reste est très sympa : fun, frais, des dessins très typés franco-belge maîtrisés, une petite bd sans prétention qui passe très bien même si on est loin d'atteindre des sommets.


Wilson

Wilson vit seul, séparé de sa femme depuis une quinzaine d'année. Il n'aime personne à part son chien, n'a de contact avec personne même s'il s'essaye vaguement à la drague. Un misanthrope parfait et - néanmoins - attachant dans cette succession d'histoires courtes d'une page, loin d'être un simple enchaînement de sketch car il y a bien un fil directeur derrière tout ça, une histoire qui se suit. A part ça, c'est du grand Dan Clowes, loin de son Rayon de la Mort très convenu au regard des capacités de l'auteur. De l'humour très pince-sans-rire, des dialogues étonnamment inspirés, une gravité latente qui parcours néanmoins tout l'album, un trait qui change selon les planches, allant du semi-réaliste à la caricature, en passant par le cartoon. Du grand Clowes. Et une grande œuvre d'un des plus grands auteurs indés du moment, ça donne un incontournable de 2010. (oui je retarde)


Scott Pilgrim t.2

Je ne sais pas si c'est parce que j'ai vu le film entretemps ou parce que je me suis fait à la façon de faire de Brian O'Malley mais j'ai largement préféré ce second tome. Un mélange d'humour, d'amour, de geekitude, d'excellents dialogues, un portrait très juste de l'adolescence, un trait souple, un peu manga, un peu comics, un peu tout à la fois, bref j'attends la suite avec impatience.


Les Bakers

Une succession de sketchs semi-autobiographiques sur la famille Baker, par le papa en chef, Kyle Baker. C'est drôle, ça respire la bonne humeur et surtout le bonheur qu'éprouve Kyle Baker à jouer les papas et à avoir une famille comme celle-là. Du bon sentiment très loin du pathos, rehaussé par le talent qu'à Baker pour dessiner toute une gamme d'expression faciale plutôt hallucinante. Bon par contre c'est beaucoup trop court et ça se lit beaucoup trop vite.


Asterios Polyp

L'histoire, en deux temps, d'un architecte mondialement reconnu, qui passe son temps à donner des conférences un peu partout dans le monde. D'une part, on le voit faire la connaissance de celle qui deviendra sa femme, et parallèlement on le suit quelque temps plus tard, seul, en train d'essayer de se refaire une vie en tant que mécano. Les raisons ? Nous l'apprendrons au fur et à mesure. Résumer l'album et ses qualités en quelques lignes relève de la gageure tant l'album est un suinte la qualité de la première à la quatrième de couverture. Un album qui ne raconte pas que la vie d'Asterios Polyp, néanmoins superbement caractérisé, mais qui en profite pour embraser des thèmes plus larges comme l'incompréhension entre les personnes, l'incapacité à se faire comprendre, le fait que chacun ait ses propres référentiels, ou encore plus largement encore l'idée de Dieu, de la religion, plein de thèmes brassés ça et là sans être chiant et pompeux tellement l'ensemble se lit bien et coule de source, telle une évidence. C'est déjà énorme comme ça, mais quand en plus le dessin suit le propos, c'est quelque chose. Un des storytelling les plus intelligents que j'ai pu voir (on est pas loin de Chris Ware), des essais de narrations surprenants mais pertinents, des couleurs magnifiquement pensées et travaillées. Un véritable chef d'œuvre, meilleure lecture de 2010 (oui je retarde blabla), et même plus.

[deadpool_az]

J'avais oublié, lu aussi pendant les vacances de Noël :


The Authority : Kevin le Magnifique

Autant j'avais moyennement accroché au premier tome, j'ai vraiment apprécié celui-ci. Le loser Kevin va être contacté par le Midnighter, souffrant, pour le sauver, lui et tous les autres membres de l'équipe qui ont tout simplement été tués... De l'humour, de l'absurde même, mais aussi tout le côté réaliste et sombre de certains récits d'Ennis sur la guerre revient ici, liés au personnage de Kev et aux anciennes forces spéciales dont il a fait partie. Ça sait donc rigoler quand il faut, mais aussi être très sérieux par moment. L'ensemble est bien orchestré, et comme en plus on est habitué au personnage de Kev, il nous est un peu plus attachant. Ezquerra quant à lui reste du très bon cru niveau dessin. Vite oublié mais une bonne surprise.


Wormwood t.3 : L'invasion des tentacules

Bon niveau scénario Wormwood ne vaut plus grand chose, ici on a juste droit à une grosse invasion de bestioles à tentacules durant les 130 pages du bouquin. Et c'est tout. Pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n'est quelques scènes bien senties. L'intérêt est que l'ensemble se lit très bien, et puis il y a toujours Templesmith derrière les dessins.
Apparemment il ne resterait plus qu'un tome, ça va être comme celui-ci à se trouver d'occasion.

[deadpool_az]

Je ne t'ai jamais aimé

Trouvé d'occasion, j'étais très impatient de découvrir cette œuvre majeure d'un auteur qui fait partie du "triptyque d'amis auteurs indés canadiens" avec Joe Matt et Seth. En fin de compte un récit classique sur l'adolescence, le mal-être adolescent, les émois amoureux, le tout autobiographique et donc narré et ayant comme personnage principal le quasi-mutique Chester Brown. Ça se lit bien, c'est pudique, souvent juste, très réel, mais peut-être le récit a-t-il mal vieilli et est devenu banal (il date de 91) à cause de l'invasion d'auteur pseudo-indés qui ne savent rien faire d'autre qu'imiter les précurseurs sans une once d'originalité.

[Gizmo]

a lue le tome 6 et 7 d'ikigami

après un tome 4 moyen le tome 5 ma redonner espoir, j'ai donc acheté le tome 6 et 7 avec enthousiasme.

le tome 6 est assez inégal: la première histoire est peut intéressante, heureusement elle continu à dressé le tableau d'une intrigue commencer dans le tome 5 pour notre livreur se qui permet de ne pas décrocher.
lors de la deuxième histoire, l'intrigue du livreur et l'histoire de la "victime" s'entremêle se qui permet d'avoir une histoire plus intéressante que la première. l'intrigue du livreur permet d'en savoir un peut plus sur les contestataire de la loi se qui apporte une nouvelle dimension (on connaissait principalement que les "pro loi" jusqu'à lors)
au final donc un tome normal, porté principalement par l'intrigue, qui permets d'avoir une meilleur vision du "tableau" de se pays.

le tome 7 par contre est malheureusement du même niveau que le tome 4
pour la première histoire, l'intrigue du livreur s'étant terminé a la fin du tome 6, le livreur est un peut mi de coté pour laissé place à l'histoire de "l'élue"
je ne dit pas que l'histoire n'est pas intéressante mais cela commence à tournée en rond.
pour la deuxième: même topo.
même si le livreur est confronté à une nouvelle difficulté (quelqu'un "inspecte" sont travail de livreur en le suivant dans c livraison) cela n'est pas mi en avant par l'auteur et on se retrouve avec une histoire encore une fois pas inintéressante mais qui devient répétitif.
au final donc un tome 7 qui est dangereusement aussi moyen que le 4

en conclusion: après une intrigue qui à permis d'avoir un bon tome 5 et un tome 6 "normal", on se retrouve de nouveau avec se tome 7 dans une situation qui laisse penser que "si rien n'est fait je v lâcher". espérons pour ikigami que les prochains tomes seront de bonne qualité et qu'une nouvelle dimension viendra rallumé la flamme des premiers tomes.

[micazeve]

en conclusion: après une intrigue qui à permis d'avoir un bon tome 5 et un tome 6 "normal", on se retrouve de nouveau avec se tome 7 dans une situation qui laisse penser que "si rien n'est fait je v lâcher". espérons pour ikigami que les prochains tomes seront de bonne qualité et qu'une nouvelle dimension viendra rallumé la flamme des premiers tomes.

Ne fais pas ça, ne cède pas à la facilité ! Souviens toi des nombreux tomes de Dragon Ball sur Namek, pourtant la suite était géniale ! Courage !!!!!

[deadpool_az]

Arf comme quoi l'effet Ikigami s'essouffle vite.

En principe j'arrête une série soit si le premier tome est vraiment mauvais, soit si j'ai deux tomes très moyens à la suite.

[deadpool_az]

Point de Rupture t.3

On continue sur notre monde post-apo où deux factions rivales luttent pour le monopole de la vente de drogue et/ou d'organes sur le territoire. Le récit se dilue quelque peu au début, et part un peu dans tous les sens (on s'éloigne de la ligne directrice mise en place dans les deux premiers tomes), puis se recentre sur un fil directeur assez facile et peu convaincant. Bon reste quand même de très bonnes mini-histoires (l'album se compose de segments d'une dizaine de pages, comme les autres), des personnages intéressants, mais finalement peu de choses ont changées par rapport au tome précédent. Même Eduardo Risso semble un peu fatigué et propose des compositions de planches moins percutantes. Quand on est habitué à son travail si excellent en tant normal, forcément dès qu'on a droit à du "seulement très très bon", on reste sur sa faim.
Donc en soi c'est un bon album, voir très bon, mais largement inférieur aux deux précédents.

[deadpool_az]

Tank Girl t.3

Bon toujours un peu pareil avec Tank Girl : du bon gros délire qui tâche complètement (mais complètement (mais complètement)) barré, rempli de private jokes à ras-bord, et servi par un dessin on ne peut plus sympathique. Pas le truc que je pense relire (c'est très dense et un peu trop copieux) mais un agréable moment à passer.

[deadpool_az]

Plunk t.3

Trouvé d'occase, une des rares séries encore intéressantes du magasin Spirou. Des gags où l'humour absurde est omniprésent, servi par le dessin faussement enfantin de Cromheecke. On commence un peu à se lasser avec ce troisième tome où on se fend un peu moins la poire, mais ça reste quand même très recommandable.

[deadpool_az]

Wolfskin

Warren Ellis au scénario pour des tranches de vie d'un gros barbare, à côté duquel Conan passerait pour une tapette. On commence avec une histoire en 3 épisodes où Wolfskin est pris au milieu d'une guerre fratricide entre deux clans ennemis et voisins, puis un épisode où il va avoir affaire à un trafic d'enfants. Juan José Ryp, tout en précision mais aussi staticité, assure le premier récit et les giclées de sang et morceaux d'os fracassés sont de rigueur. On ne plaisante pas avec Wolfskin. Gianluca Pagliarani assure le dernier épisode, d'un dessin plus maîtrisé mais sans âme. Le scénario en lui-même est plutôt lisible sans être transcendant, mais le personnage de Wolfskin est suffisamment intéressant et semble regorger d'assez de surprises pour que je me lance dans un deuxième tome s'il y a. On sent aussi que certains passages sont du 15ème degré, et ça j'aime et je ne demande qu'à confirmer mon impression. Un premier tome donc très correct, j'attends le second avec impatience.

[deadpool_az]

Tank Girl t.4 : The Odyssey

C’est l’immense Peter Milligan qui reprend les rênes de la série Tank Girl pour nous faire vivre (enfin) une histoire complète ! Pour autant Milligan ne laisse pas de côté le ton complètement déjanté et anarchiste de la série, mais arrive à le canaliser pour proposer un vrai récit haut de game, sentant moins l’amateurisme mais toujours aussi joyeusement foutraque. Inspiré de l’odyssée d’Ulisses, une belle aventure complètement déglinguée et remplie de personnages savoureux, servi par le dessin de l’excellent Philip Bond (Kill Your Boyfriend, Vinamarama…). Hautement recommandable.


The Boys t.7 et 8

Garth Ennis continue son bonhomme de chemin sur sa série noire et comique, intelligente et beauf, profonde et légère. Il approfondit encore plus les personnages, l’univers, arrive à rendre un tout vraiment cohérent en proposant des histoires variées sur la déchéance super-héroïque (à base bien sûr de sexe et de violence), tout en tapant sur les majors bien comme il faut. Darick Robertson rend l’ensemble noir et craspec à souhait. Vivement la suite. A noter que c’est John McCrea, éternel complice d’Ennis, qui se charge de la mini-série Herogasme (le tome , il faut adhérer à son trait d’aspect peu engageant. Moi j’adore, et la mini-série aussi, dommage juste qu’elle se finisse en pétard mouillée là où elle avait proposée tellement de pistes intéressantes tout du long.


Alan Moore : Les inédits

Une succession de mini-récits (maximum 5 pages) écrits par Alan Moore du temps où il débutait sur le magazine britannique 2000AD. De qualité très diverses (mais souvent plus que correct), des histoires de science-fiction, de paradoxes temporels, de mondes originaux, d’extra-terrestres complètement loufoques… servis en plus par la pointe des dessinateurs britanniques de l’époque (Alan Davis, Steve Dillon, Dave Gibbons, etc.). Du très très lourd, certains récits sont vraiment énormes, même si on sent parfois un petit amateurisme pointer le bout de son nez. Mais une très bonne surprise.


Bottomless Belly Button

Un couple de retraités divorce. Leurs enfants (et petits-enfants) sont invités dans leur maison sur le bord de la plage pour y passer la semaine et apprendre la nouvelle par la même occasion. De l’indépendant pur jus, mais Dash Shaw, dans ce récit en 3 parties faisant près de 800 pages ( !), cerne avec maestria le genre humain, dans tout ce qu’il a de plus beau mais également de plus fragile, de plus pathétique. On suit cette famille, son quotidien, les retrouvailles, les pleures, les joies, toutes ces individualités qui sont autant de façon de comprendre l’humanité. Un magnifique bouquin, un grand, grand livre.


Preacher t.8

Avant-dernier (aïe) tome de Preacher, où cette fois notre pasteur va retrouver sa chère et tendre et partir avec elle chercher vengeance (de Cassidy), sans savoir qu’on les recherche également. Ennis insiste beaucoup sur les retrouvailles du couple Jesse / Tulip, mais revient également en arrière pour appuyer certains passages (comme la rencontre de Tulip avec sa meilleure amie). C’est un peu plus calme que les derniers tomes mais toujours aussi bon (même si le one-shot Tall in the Saddle est trop anecdotique pour être intéressant). En tout cas vivement le dernier tome !

[deadpool_az]

Scott Pilgrim 3 et 4

J’avoue avoir failli arrêter et laisser tomber sur le milieu du tome 3, très douloureux à lire, mal ficelé, embrouillé, et bizarrement après cette étape douloureuse l’alchimie s’est remise à opérer, jusqu’à la fin du tome 4. Et c’était que du bonheur, vraiment. Juste awesome. O’Malley arrive comme personne à proposer se mélange de références à la pop-culture, de manga, de comics, de jeux vidéos, de rock, tout en proposant une analyse pertinente de l’adolescence et du début de l’âge adulte, en plus avec une énorme palette de personnages tous plus intéressants les uns que les autres. Dialogues savoureux, situations complètement barrées (mais toujours vraisemblables pour autant), personnages charismatiques, vraiment une excellente série. En espérant que les tomes suivant repartent sur la même base.


Planetary 4 et 5

Les deux derniers tomes de la série. Warren Ellis explique tout au fur et à mesure pour ce qui ressort comme un plan/scénario savamment pensé depuis le début, tout en subtilité et en détails laissés ci et là faisant de chaque épisode depuis le début de la série un épisode ayant un intérêt scénaristique dans le déroulement de l’ensemble. Bref, tout est cohérent, tout se tien, et bravo à Warren Ellis pour le tour de force. Bon ça vire souvent sur les derniers épisodes dans l’explication scientifique donnant mal à la tête, mais en lisant ça de façon reposé, tout est très compréhensible. Et quel pied. Tout s’éclaire, des enfants du siècle au complot des quatre, du rôle d’Elijah aux différents secrets du monde. Références culturelles, action, humour, aventure, et surtout beaucoup de science-fiction, un melting-pot incroyablement réussi servi par l’excellent storytelling cinématographique et le trait fin et précis de John Cassaday. Du grand, grand art. Faudrait que je me relise l’ensemble un de ces jours. « C’est un monde étrange. Pourvu que ça dure. »

[micazeve]

Ramène moi les Planetary et Scott Pilgrim à St Ju
Et puis meme le dernier Preacher tant qu'à faire :p

J'aiem bien la différence de styles entre tous les épisodes de Planetary, la base scientifique abandonné, le fantome vengeur yakuza, les monstres du type godzilla... bien fun toussa !

[deadpool_az]

Oui, la quantité de référence (à la pop-culture mais pas que) contenue dans un seul épisode de Planetary est ahurissante... C'est un peu moins palpable dans les derniers, parce qu'on se concentre quand même beaucoup sur l'intrigue globale et la résolution/compréhension de celle-ci, mais il y en a quand même à la pelle.

[deadpool_az]

Ikigami t.6 et 7

Les deux derniers tomes disponibles dans nos contrées, en attendant la suite. Un sixième tome un peu mieux que les précédents suivis d’un septième très moyen. Le problème est que, pour chaque histoire (chaque histoire fait 3 épisodes, chaque album contenant 6 épisodes), on sait dès le premier épisode comment ça va se terminer. Pas dans le sens où l’individu va forcément mourir, mais on sait comment l’intrigue va se développer et finir. L’auteur n’arrive pas à se renouveler et les histoires qu’il nous propose n’ont plus vraiment d’originalité. Même le fil conducteur de la série, à savoir la vie du livreur d’ikigami, n’intéresse plus comme avant. Bon ça se lit toujours aussi bien mais l’ensemble commence vraiment à stagner et les histoires proposées sont de plus en plus faciles, attendues et convenues. Je pense que le prochain tome sera décisif pour moi.

[deadpool_az]

Alan Moore's WildCATS t.2

Alan Moore était arrivé à proposer un premier tome très intéressant, même excellent, et j’étais impatient de voir la fin de son passage sur la série Wildcats, mais c’est très loin d’être au niveau du premier cycle. Le gros problème est sans doute que la série fut prise dans un crossover et que Moore n’a pas pu faire ce qu’il y voulait, contraint par des exigences éditoriales ne lui laissant qu’une faible marge de manœuvre. C’est simple, sur plus de la moitié de l’album, il y a des résumés en début d’épisodes, afin de nous expliquer ce qu’il s’est passé dans d’autres séries/évents pour qu’on arrive à suivre. Comment peut-on faire un travail correct derrière ça ? Ca se résume donc souvent à de la baston, de la psychologie de bas étage, et même quand il semble qu’Alan Moore a eu plus de possibilités (c’est-à-dire sur la seconde moitié de l’album), ce n’est pas terrible quand même. Pour les dessins, il faut adhérer au style Image 90s tout en bimbos et action mans costumés… Même si on a droit à quelques dessinateurs de qualité (Jim Lee, Travis Charest), la multiplicité des dessinateurs différents, qui parfois se succèdent sur un seul épisode, abîme les yeux à la longue. Grosse déception donc.




100 Bullets t.9, 10, 11, 12

Excellent polar en temps normal, la série prend toute son ampleur en lisant plusieurs tome d’affilé. Et quand en plus tout commence à s’éclaircir, à se mettre en place, c’est vraiment du lourd. Dans la droite lignée du polar noir, très noir, des récits mêlant personnages à la dérive, violence, amour, meurtre, truands à la petite semaine, gangs, cartels, bref tout ce qui fait l’essence du genre. Azzarello est un dieu du dialogue, et Risso du dessin (est-ce qu’il y a besoin de rappeler que c’est, sans discussion possible, l’un des meilleurs dessinateurs de mainstream actuel ?). Un tandem d’exception pour une magistrale série.


The Boys t.9

Pfiou, un tome qui prend directement la suite de la mini-série Herogasm pour nous proposer un affrontement brut et sans concessions. Ca prend aux tripes, et ça fait surtout très mal… Du très lourd, dommage juste que Robertson soit sans cesse remplacer. Même si ce sont des artistes de talent (McCrea, Ezquerra…), on perd un peu de l’unicité graphique de la série. A part ça, énorme.

[deadpool_az]

Plus Cool tu Meurs

Un fumeur, père de famille, va se laisser convaincre par sa femme de se faire hypnotiser pour arrêter de fumer. Et il se réveille à 15 ans, avec son esprit d’adulte. A cette époque charnière de sa vie, ça va être l’occasion pour lui de faire les bons choix afin de laisser tomber définitivement la cigarette. Une excellente surprise, drôle, tendre et intelligente, autant sur l’adolescence et la prise de recul sur celle-ci que sur le temps qui passe, les choses qu’on aurait aimé dire ou faire sans l’avoir pu. Dans tout les cas ça sonne très juste, et ça reste profond tout en étant léger en apparence. Les dialogues sont savoureux, et les dessins simples et accrocheurs. Un excellent bouquin.


Criminal t.5

Tracy doit rembourser la dette posthume de son frère en travaillant pour un caïd du crime organisé. Il va devoir enquêter sur une série de meurtres sans liens apparents. Un bon polar mais un peu plat, sans grande originalité par rapport aux précédents. Il y a assurément du savoir-faire là-dedans, autant au niveau du scénario de Brubaker que des dessins âpres et sombres de Sean Phillips, mais le scénariste semble rouler des mécaniques sans essayer de se démarquer un peu. Très correct, et même bon, mais petite déception quand même.


30 Jours de Nuit t.5

Une histoire qui se passe avant les autres, pendant la Seconde Guerre Mondiale très précisément, où des soldats russes et allemands vont devoir s’ « allier » (si l’on peut dire…) pour contrer la menace vampire… C’est dommage que la mini-série ne fasse QUE trois épisodes car malgré son scénario un peu facile, il y a prétexte à de gros moments fort, et le fait d’avoir pris un peu plus de temps (pour définir les personnages, bien poser les enjeux) aurait rendu l’ensemble beaucoup plus fort. De même pour les dessins, où Templesmith se dépêche souvent, et on a droit à des cases pas toujours compréhensibles et une gestion de l’espace plutôt hasardeuse, malgré néanmoins de magnifiques planches (je préfèrerais toujours l’ambiance bleutée / glacée de 30 Jours de Nuit que les teintes chaudes qu’il utilise sur Wormwood). C’est donc plutôt sympa, une bonne surprise (j’en attendais moins, je l’avoue), mais ça aurait pu être tellement mieux.


Sleeper t.4

Dernier tome de la maxi-série en 24 épisodes Sleeper, on retrouve notre agent Carver, agent double voir triple, pris entre les deux sociétés qui l’emploient. Perdant ses repères, ne sachant plus de quel côté se placer, il va abattre ses cartes au fur et à mesure, mais il ne sera pas le seul à le faire… Une conclusion de toute beauté pour ce polar très noir d’espionnage mâtiné de science-fiction et de super-héros. C’est prenant, beau, d’une noirceur sans pareil et servit par une fin idéale bien que surprenante. Strictement rien à redire au niveau du scénario comme du dessin (Sean Phillips est l’homme idéal pour le coup), une série qui dans son ensemble est bien plus régulière dans sa qualité que Criminal des mêmes auteurs, qui reste néanmoins un classique du genre. Un petit bijou, en somme. Enorme.

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